Belgicatho n'est pas "en phase" avec Amnesty en raison des positions prises par cette organisation en faveur de l'avortement libéralisé :
"...tout en s’opposant de longue date à l’avortement forcé, Amnesty International a en fait pour position de soutenir la dépénalisation de l’avortement, de veiller à ce que les femmes puissent bénéficier de soins médicaux lorsque des complications surviennent à la suite d’un avortement, et de défendre la possibilité pour les femmes d’avorter en respectant un délai maximum raisonnable lorsque leur santé ou leurs droits humains sont en danger."
Commentaires
Je suis catholique, et je vis dans un monde pluriel. Je suis catholique et j'ai des principes mais il me faut tenir compte des réalités qui sont singulières "uniques et concrètes". Je suis pour les respect de la vie et du vivant...l'antécédant ne suit pas forcément le conséquent. Par ailleurs je sais que les interruptions de grossesse clandestines constituent également un danger pour les femmes porteuses "elles ne se vivent pas comme mères" Alors dites-moi que faire en l'espèce?
Concernant la question de l'abus sexuel. Il est d'autres abus que sexuels...et il est d'autres victimes que les enfants. Je me demande comment le Christ considère les diverses sortes d'abus et quel sort est réservé, dans l'audelà, aux abuseurs patentés?
Il est difficile de répondre à votre commentaire en quelques mots.
Commençons par souligner que le respect de la vie humaine est inconditionnel et qu'il ne peut être question de faire des exceptions dans la législation qui la protège.
Par ailleurs, tout doit être mis en œuvre pour aider et soutenir les femmes en détresse pour que l'avortement ne leur apparaisse jamais comme une solution acceptable. Cela demande un engagement résolu de la part des acteurs politiques et sociaux.
La médecine moderne a fait d'énormes progrès et les cas où la santé de la femme est réellement mise en péril par une grossesse sont rarissimes; au cas où cela se produirait, il ne peut être envisagé de mettre délibérément fin à la vie de l'enfant pour sauver celle de la mère mais, en revanche, si le traitement mis en œuvre pour soigner la mère devait entraîner, de façon non voulue, la mort de l'enfant, il n'y aurait pas intention de tuer et donc pas d'acte répréhensible.
A propos des abus et des abuseurs, il y a dans l'Evangile des mots très durs pour ceux qui "scandaliseraient l'un de ces petits". En tout état de cause, l'abuseur, quel qu'il soit et quel que soit le type d'"abus" dont il est responsable, doit être déféré à la justice des hommes, qu'il soit prêtre ou non, et il doit répondre de ses actes.