
NEW YORK, 5 août (C-FAM) – Le petit pays africain du Malawi est devenu la cible favorite des gouvernements occidentaux. Ceux-ci ont soumis l’attribution de l’aide destinée aux services de base à la condition que les pays en développement récalcitrants adoptent l’agenda homosexuel.
Cette année, près de 350 million de dollars américains ont été révoqués suite à une réforme du code pénal du pays pénalisant la sodomie. Suite à cette mesure agressive, le Malawi a finalement accepté de conformer sa législation dans le domaine aux normes qui prévalent dans les pays occidentaux, sans pour autant cacher ses profondes inquiétudes face au nouvel impérialisme culturel dans le domaine.
« Nous avons besoin de l’aide : c’est un fait auquel nous ne pouvons échapper. Mais, il est absurde qu’à cause de cela, nous soyions forcés à embrasser des cultures immorales. Nous sommes un Etat souverain et méritons d’être traité en tant que tel, avec ou sans aide », a affirmé le Dr. Hetherwick M. Ntaba, le conseil politique en chef du président du Malawi.
Les menaces de gel de l’aide étrangère auront beaucoup d’implications désastreuses, mettant au bout du compte en danger le respect effectif de certains droits essentiels des citoyens du Malawi, tels que le droit à l’accès à la nourriture et à l’eau.
Le mois dernier, l’Allemagne a annoncé qu’elle allait retiré 33 millions de dollars d’aide étrangère promise au Malawi à cause de la pénalisation de l’homosexualité et la restriction de la liberté de la presse. Les communiqués de presse ont indiqué que le Global Fund a récemment rejeté la demande du Malawi d’une somme de 560 millions d’aide étrangère à cause de sa législation pénalisant la sodomie.
Le Malawi est un pays enclavé du sud-ouest Africain, un des pays les moins développés du monde. Seulement sept pourcent de ses habitants bénéficient d’un accès normal à l’électricité, et le manque d’un système d’électricité fiable est un obstacle de taille sur le chemin de la croissance économique. A cause de sa pauvreté, l’aide étrangère est vitale pour ce pays.
La Millenium Challenge Corporation (MCC) et le gouvernement du Malawi « ont travaillé ensemble pour développer un investissement [appelé] Compact, visant à moderniser le secteur de l’électricité, tout en investissant dans les besoins d’amélioration de l’infrastructure [existante]. Les investissements de MCC devraient générer environ 2,4 millions de dollars au profit de 5 millions de Malawiens » a déclaré cette année un représentant officiel de la MCC dans un de ses rapports.
Après s’être engagé dans un dialogue de haut niveau avec le gouvernement du Malawi, la MCC a décidé de retirer l’aide à cause des amendements récents au droit pénal local pénalisant l’acte homosexuel, ou les réformes limitant la liberté de la presse.
« La pénalisation des personnes lesbiennes, gay, bisexuelles et transgenres a poussé la MCC à mettre en place des investigations nécessaires afin de suspendre ou mettre fin [à l’investissement] Compact », a déclaré un des représentants de la MCC dans un de leurs rapports du printemps.
Bien que le gouvernement du Malawi ait clarifié et affirmé publiquement que la liberté de la presse était protégée dans le pays, la MCC a clairement communiqué au gouvernement que « les lois pénalisant l’homosexualité ne sont conformes ni aux obligations [internationales] des droits de l’homme, ni aux indicateurs de la MCC ».
Aucun traité international de proclamation des droits de l’homme ne mentionne [expressément] l’orientation sexuelle ou s’applique au comportement sexuel. Par ailleurs, quasi tous les pays du monde uns législation pénalisant certains comportements sexuels, dont la pédophilie et l’inceste.