Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

JMJ et le pardon du péché de l’avortement

IMPRIMER

confes10.jpgL’archevêque de Madrid, le Cardinal Antonio María Rouco Varela a autorisé les prêtres qui confessent durant les Journées Mondiales de la Jeunesse de pardonner le péché de l’avortement.

 Ainsi, les prêtres pourront, au nom du Christ, agissant en la personne du Christ, donner l’absolution aux personnes qui s’accusent d’avoir avorté ou d’avoir participé à un avortement. Ce pouvoir est normalement réservé aux évêques, puisque l’acte de l’avortement conduit à l’excommunication « latae sententiae », c’est-à-dire à l’excommunication automatique.

Dans certains diocèses, ce pouvoir de sortir le fidèle repenti de l’excommunication est délégué aux prêtres. Ceci vaut donc dans le cadre des JMJ, mais également dans tous les autres diocèses où cette délégation a été donnée aux prêtres. Dans ce cas, c’est précisément lors d’une confession que le prêtre, dans le secret de ce sacrement, est en mesure d’orienter au mieux la personne qui se trouve ainsi dans une démarche de conversion, de retour au Christ.

 Un communiqué du diocèse de Madrid précise que cette disposition est prise « pour que tous les fidèles qui se rendront aux célébrations des JMJ puissent avoir accès plus facilement aux fruits de la grâce divine, qui leur ouvre les portes d’une vie nouvelle ». (cf.http://www.infocatolicos.com/aborto-sacerdotes-autorizados-para-perdonar-en-la-jmj/ )

 L’absolution du péché de l’avortement sera donnée dans 200 confessionnaux portables installés à l’occasion des JMJ dans les jardins du Retiro de Madrid, dans une « fête du pardon », où 2.000 prêtres assureront les confessions dans 7 langues. Le diocèse de Madrid signale également que l’un des confesseurs qui permettra aux jeunes de se réconcilier avec Dieu, le samedi 20 août, sera… le pape Benoît XVI lui-même.

 Il n’est pas superflu de rappeler que la doctrine catholique et la loi naturelle coïncident : l’avortement ne se justifie jamais car personne n’a le droit de décider de la vie d’une autre personne, encore moins des faibles et des innocents ; ceux qui ne sont pas nés.

 La rémission des péchés (ou absolution) n’est pas une formule magique ou un symbole gratuit, pas plus qu’une réminiscence folklorique : en plus d’être un don du Christ, voulu par Lui, ainsi qu’en attestent plusieurs passages de l’Evangile, elle est conditionnée par une repentance réelle et par l’accomplissement d’une pénitence convenable.

  « Dans  le sacrement de pénitence, les fidèles qui confessent leurs péchés à un ministre légitime, en ont la contrition et forment le propos de s'amender, obtiennent de Dieu, par l'absolution donnée par ce même ministre, le pardon des péchés qu'ils ont commis après le baptême, et ils sont en même temps réconciliés avec l'Église qu'en péchant ils ont blessée. » (Canon 959).

Commentaires

  • Qu'est-que c'est encore que ce truc ? L'avortement est un crime et donc peut être absous par un confesseur quelconque? Sinon le meurtre et l'assassinat seraient-ils moins graves qu'un avortement ?
    Je souhaiterais une réponse.

Les commentaires sont fermés.