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L'Egypte se prépare à affronter un automne intense

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Roberto Simona, responsable de l’association l’Aide à l’Église en détresse, écrit à Oasis depuis l’Égypte, pays qui se prépare à affronter un automne intense. Il nous décrit le regard qu’un voyageur occidental pose sur ce grand pays sorti d’un printemps chargé d’espérance, encore incertain et à la recherche d’un nouveau profil interne et international :

Le printemps arabe en cet été 2011? En Égypte, il semble s’être arrêté avec l’éviction du président Hosni Moubarak. Qui oserait aujourd’hui énoncer le nom d’un leader pour ce pays, une personnalité qui serait capable de répondre aux cris des jeunes qui continuent à réclamer, chaque vendredi sur la place Tahrir, la liberté, à clamer « hourriyya» ? Qui serait à même de prédire l’avenir du pays et imaginer des projets possibles ?

La situation sur le terrain et les rencontres avec les autochtones n’apportent par vraiment de réponses à ces questions, mais permettent d’établir un constat. C’est la stagnation qui règne dans le pays, dans les villes et les villages. Du Caire à Louxor, la situation est catastrophique. Le marasme d’une économie en pleine chute s’y exprime notamment par le boycott du tourisme, dont la perte est déjà chiffrée à quelques milliards d’euros. Mais, en dépit de cette situation, les Egyptiens parlent de thaoura, de révolution. Nous constatons qu’il y a eu une révolution dans le fait que nous pouvons traverser la Haute Égypte en voiture ou en train, sans être accompagnés. Nous pouvons également visiter différents villages sans que la police de sécurité rattachée à la tristement célèbre Emn Daula du Ministère de l’Intérieur ne doive être informée de nos déplacements ou ne soit obligée de nous escorter, comme c’était le cas auparavant...

la suite se trouve ici : http://www.oasiscenter.eu/fr/node/7279

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