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11 octobre 1962 : ouverture de Vatican II...

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Voici comment Wikipedia présente cet évènement :

"Le IIe concile œcuménique du Vatican, plus couramment appelé Vatican II, est le XXIe concile œcuménique de l'Église catholique romaine. Il a été ouvert par le pape Jean XXIII en 1962 et clos sous le pontificat de Paul VI en 1965.

On le considère généralement comme l'événement le plus marquant de l'histoire de l'Église catholique au XXe siècle, symbolisant son ouverture au monde moderne et à la culture contemporaine faite de progrès technologiques considérables, d'émancipation des peuples et de sécularisation croissante. Des réponses aux questions modernes furent cherchées dans un retour aux racines du christianisme : la Bible (sur la base de nouvelles recherches bibliques) et la grande Tradition.

Le déroulement inattendu du concile s'explique par les différences importantes entre la première et la deuxième session. Un programme préétabli par des cardinaux de curie (avec des textes quasi prêts à être votés) fut rejeté. Les pères conciliaires prirent alors leur agenda en main. Les cardinaux Léon-Joseph Suenens, Giacomo Lercaro, et Julius Döpfner, trois des quatre modérateurs, semblent avoir été à l'origine de cette « révolte ». Le changement de procédure fut immédiatement accepté par Jean XXIII. Tout fut alors très différent, et les discussions plus libres.

On y a débattu notamment des célébrations liturgiques, du rapport que devait entretenir l'Église catholique avec les autres confessions chrétiennes, avec les autres religions, et la société en général, mais aussi de problèmes plus spécifiquement théologiques, comme la liberté religieuse et la Révélation."

On connaît la suite. 50 ans plus tard, on peut se demander ce qui compte le plus : l'"en soi" de la chose ou l'exploitation qui en a été faite. Un peu comme si le Concile avait été l'équivalent d'une assemblée constituante produisant des textes qui n'auraient pas été le terme répondant aux attentes mais dont le mérite, aux yeux des réformateurs de tout poil, est d'avoir mis fin à une période de l'histoire de l'Eglise pour en ouvrir une autre où toutes les remises en cause seraient autorisées.

Il y a quelques semaines, dans le cadre du processus de main tendue par le Vatican à la Fraternité Saint Pie X, on a découvert avec surprise (et bonheur en ce qui nous concerne) que le Saint-Siège s'est dit prêt à accepter de discuter de certaines formulations du concile Vatican II.

Cela irrite les "intégristes" de Vatican II pour lesquels ce Concile compte plus que tout et qui n'imaginent pas que l'on puisse en remettre en question le moindre iota! Pourquoi cette "fétichisation" d'un concile alors que les mêmes ne seraient nullement heurtés par une remise en cause d'un des conciles antérieurs (Latran, Trente, ou encore de Vatican I)?

Quant à nous, nous nous réjouirions de voir ouverts des débats sur certains points cruciaux de Vatican II qui ne semblent pas s'inscrire dans la continuité de la Tradition de l'Eglise et qui ont été exploités depuis lors dans une perspective de rupture qui a produit les fruits que l'on sait.

Commentaires

  • L'article de wikipedia semble considérer que l'homme 'moderne' serait fondamentalement différent de l'homme d'il y a 2000 ans. C'est absurde, l'homme d'aujourd'hui est confronté tout autant que celui d'il y a 2000 ans aux mêmes questions humaines fondamentales, de sens de notre monde et de nos existences, du bien et du mal, de la souffrance, de la vie et la mort.

    D'ailleurs, l'expression 'homme moderne' ne veut rien dire. Tout homme est 'moderne' pour l'époque dans laquelle il vit. L'indien d'Amazonie est un homme aussi 'moderne' que nous, même s'il ne cherche pas son bonheur dans les biens matériels seuls.

    Et si l'on qualifie de 'moderne' le progrès matériel technologique, cela serait oublier que les avancées technologiques n'ont jamais rendu l'homme meilleur, au contraire bien souvent. La technologie est utilisée pour le bien comme pour le mal. Bref, elle ne se soucie pas de ces questions éthiques ou morales. Il ne faut donc pas confondre le progrès technologique avec le progrès humain, qui devrait toujours primer.

    N'oublions pas que les Allemands du 20è siècle étaient les plus avancés en progrès scientifique et technologique, alors que sur le plan humain ils ont régressé à la dernière place. L'orgueil même, qu'ils retiraient de leur supériorité technologique, les fit basculer dans la ruine de l'âme que provoque la science sans conscience du bien et du mal.

    Alors, lorsque de beaux parleurs proposent aux catholiques de s'ouvrir au monde 'moderne', à quoi leur demandent-ils vraiment de s'ouvrir ? À cette ruine de l'âme ?

  • Vatican II, l'esprit conciliaire et le post-concile ont généré des ravages aux conséquences encore plus délétères que ce que l'on imagine...nombre d'âmes se sont perdues et l'origine de cette perdition est présentée comme un chemin de libération et de liberté...Le retrait de la référence à l'âme dans la célébration eucharistique a pour conséquence directe qu'on ne parle plus de l'âme humaine ratrionnelle, immortelle et spirituelle...alors il n'est pas étonnant qu'on ne mentionne plus la doctrine catholique des fins dernières (mort, jugement particulier, jugement général enfer et Paradis)...et j'en passe. De plus l'exégète et le théologien confondent leurs cogitations avec l'exégèse et avec la Théologie d'une part et s'en servent pour faire leur promotion (Josepg Moingt, Pohier, Hans Kung, Rhaner...) tout en se présentant comme victimes de l'Eglise Catholique épouse bien aimée et pure de Jésus-Christ notre Seigneur...Prions pour que les échanges fraternels, amicaux mais exigeants entre le Saint Père et la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X aboutissent à une guérison mutuelle et un véritable discernement réformant la réforme même...

  • Mettons une dernière fois les choses au point: Vatican II n'est nullement un concile qui a porté sur le dogme. Le peuple chrétien n'a aucune obligation de s'y soumettre et a parfaitelment le droit de le rejeter. C'est en tout ce que personnellement je fais.

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