"La Secrétairerie d'Etat a chargé ses avocats d'entreprendre en Italie et hors d'Italie les démarches nécessaires pour bloquer la circulation, y compris médiatique, du photomontage utilisant l'image du Saint-Père. Cette publicité commerciale Benetton constitue une atteinte à la dignité du Pape et de l'Eglise catholique, ainsi qu'une offense à la sensibilité des fidèles".
OP/ VIS 20111117 (170)
Commentaires
Quand les attaques ciblent le christianisme et le catholicisme en particulier, on y va à fond la caisse sans retenue. Quand bien plus rarement l'islam est visé, moultes précautions sont prises.
Quant au judaïsme, je ne dois pas être la seule personne à m'interroger sur le traitement de faveur dont il bénéficie puisqu'il semble épargné, protégé et intouchable : il doit bien y avoir des raisons à cela ?
Très juste réaction, lue sur le blog de Jean-Marie Guénois:
La modernité est amusante. Je suis en Hollande, j'écris sur un blog du Figaro, en écoutant sur une chaîne belge l'émission "C'est vous qui le dites" - ce que je ne fais jamais - sur la polémique soulevée par la diffusion de cette photo publicitaire, n'oublions pas qu'il s'agit de marketing ici. J'écoute ce que disent nos amis belges. Le spectateur en ligne parle de manipulation,en fait les deux communautés n'ont pas de problème; ce sont les médias qui chercheraient la provocation. Les médias,la publicité, et si c'étaient eux les responsables? On en revient toujours à cette question: Qui tire ou tient les ficelles médiatiques? Qui cherche à provoquer? Qui cherche à semer le trouble? Qui est responsable de quoi? Le rôle des journalistes, de la publicité, et plus encore. J'entends aussi parler de liberté d'expression. Pour la petite histoire, en Hollande, pays de la liberté d'expression et liberté de conscience, il est interdit de dire certaines choses déplaisantes à l'endroit de la famille royale ni envers certaines communautés sous peine d'amende. On nous parle alors de crime de lèse-majesté (majesteitsschennis), ou bien d'antisémitisme, ou bien encore de discrimination, mais parle-t-on assez de blasphème? Nous ne sommes pas à un paradoxe près comme je l'ai déjà fait remarquer. Les médias sont décidemment bien fatigants, intriguants aussi.
Tout est une question de RESPECT...
Quoique... Je lis cette autre réaction, bien plus inquiétante, signée "Hassan" (je conserve les fautes d'orthographe):
Je suis musulman, je me suis indigné et j'était profondément blessé, attristé quand le journal de Charlie hebdo qui a publié les images et textes que nous connaissons sur le très cher prophète Mohammed. J'ai pris acte de la réaction des médias et du peuple français, c'était de la liberté d'expression et la liberté de pensée qui a servi de bouclier encore et toujours pour nous pointé du doigt maintenant quand sa touche l'image du pape c'est la consternation et la sensibilité des croyants qui est affecté. Deux poids, deux mesures. Viendras un temps ou la tendance s'inverseras...