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Restructuration de l’enseignement supérieur : un projet moins dirigiste ?

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Laurent Gérard commente dans « La Libre Belgique » d’aujourd’hui :

« Redessiner le paysage de l’enseignement supérieur en Communauté française : voilà sans nul doute la mission la plus sensible qui a été assignée au ministre Marcourt (PS). Un dossier institutionnel complexe, où les intérêts des uns et des autres s’opposent souvent et où les piliers traditionnels retrouvent de l’influence, mais qui doit avoir, in fine, un impact majeur sur les étudiants, les enseignants, les chercheurs. Un dossier qui, dès lors, nécessite une lente maturation. Une étape importante sera franchie ce jeudi, lorsque sera examinée en comité ministériel restreint la nouvelle note du ministre de l’Enseignement supérieur sur la question. La première était sortie cet été  (…) n’avait pas fait l’unanimité. L’Université catholique de Louvain (UCL), relayée au gouvernement par le CDH, s’était particulièrement montrée hostile au projet.

Depuis, de nouvelles auditions des principaux acteurs ont été demandées, et obtenues. Au terme de celles-ci, le ministre liégeois a revu sa note. (…). La structure globale proposée est la même qu’en juillet (…).

L’enseignement supérieur sera donc organisé en deux niveaux principaux : d’une part, une structure faîtière unique en Fédération Wallonie-Bruxelles baptisée ARES (Académie de recherche et d’enseignement supérieur) et d’autre part des entités décentralisées autonomes, baptisées PAES (Pôles académiques d’enseignement supérieur). Le triple fil rouge de la réforme est le suivant : cohérence (et non plus "unicité", le terme utilisé dans la note estivale, dont certains craignaient qu’il ne signifie la fusion juridique de tous les établissements en un seul), proximité et lien essentiel entre missions de recherche et d’enseignement. On notera également que, dans cette réforme qui peut faire peur, la nouvelle note insiste deux fois plutôt qu’une sur la préservation du statut, de la spécificité et de l’autonomie de chaque établissement. »

Article ici : Marcourt fait un pas vers l’UCL et le CDH

Commentaires

  • L'idéologie du PS est effectivement une idéologie socialo-communiste, étatiste, dirigiste, collectiviste. Elle ne jure que par un système 'big brother' qui surveille et impose ses vues depuis une tour d'ivoire, en ne faisant pas confiance aux acteurs de terrain. Pour ce système socialo-communiste, l'être humain est un numéro, une fiche, un dossier ou une statistique, il n'est pas le prochain en chair et en os.

    C'est diamétralement opposé au principe du libre arbitre chrétien, où l'accent est justement mis sur la liberté et la responsabilité de chaque chrétien, seulement guidé par le commandement d'amour charité que nous a enseigné le Christ. L'amour de Dieu et du prochain, gratuitement, de manière désintéressée.

    Si l'Église, communauté d'environ 1,2 milliards de catholiques sur la planète, tient le coup et progresse depuis 2000 ans, c'est en grande partie lié à ce commandement d'amour charité, et au principe de libre arbitre qui en découle. Chaque catholique est une personnalité unique, fière de son libre arbitre. Mais tous sont unis dans le Christ, autour de leur plus humble serviteur et prochain, le Pape, symbole de leur unité.

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