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Léon XIV, un pontificat d’étape ?

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De l'abbé Claude Barthe sur Res Novae :

Léon XIV, un pontificat d’étape ?

« Simon, Simon, voici que Satan vous a réclamés pour vous cribler comme le froment, mais moi j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas. Toi donc, quand tu seras revenu, confirme tes frères » (Lc 22, 31-32).

Nous avons eu l’occasion de dire que le pontificat bergoglien, avec ses boursouflures, pouvait bien constituer, sinon la phase terminale de l’après-Vatican II, en tout cas l’approche de son terme. À condition, bien entendu, qu’il se trouve des hommes d’Église qui aient la détermination nécessaire pour tourner la page. À défaut, et en attendant, on peut espérer l’adoption d’une sorte de réalisme d’étape, en vertu duquel on laisserait vivre et se développer les forces catholiques qui existent encore. Mais en définitive c’est au grand retour de l’ordre magistériel qu’aspire l’Église du Christ et que ses pasteurs ont à préparer.

Un pape pour « apaiser les tensions »

Les papes successifs de l’après-Concile ont mis toute leur énergie à surmonter les fractures qu’avaient inévitablement provoquées l’affaissement libéral de la doctrine ecclésiologique, et depuis François celui de la doctrine du mariage. Fractures doctrinales illustrées par celle causée par la réforme liturgique, elle aussi libérale, édulcorante. Aucune « herméneutique » n’a fonctionné pour recoller les morceaux du vase brisé. Le message missionnaire de l’Église n’a cessé de s’évaporer, en même temps que s’amenuisait le nombre de ses prêtres, de ses fidèles. En outre, le style d’action du pontificat de François a provoqué un chaos généralisé.

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