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Le Vatican à l'attaque du programme d'Obama

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Une infA271110_9.jpgormation sans signature publiée, sous ce titre très approximatif, aujourd’hui sur le site de « La Libre »

 « Le Vatican à l'offensive sur la contraception et la pilule abortive Le torchon brûle entre le Vatican et l'administration Obama: en pleine campagne électorale, le pape Benoît XVI a fustigé les plans du président américain de rembourser la contraception et la pilule abortive, appelant les catholiques à se mobiliser contre eux.

Alors que les évêques américains, représentant quelque 70 millions de fidèles, effectuent ce mois-ci leurs traditionnelles visites de travail "ad limina", les propos inhabituellement sévères du pape, le 19 janvier, devant quinze d'entre eux, sur "les pratiques intrinsèquement mauvaises" imposées à la société et les "dangers" pesant sur "le don de Dieu de la vie" ont fait sensation.

Il faisait allusion sans les mentionner directement aux couvertures santé américaines qui à l'avenir devraient permettre aux femmes d'avoir accès à toutes les formes de contraception approuvées par la FDA (Food and Drug Administration).

A partir du 1er août 2012, tous les contrats d'assurance-maladie devront comprendre ces services. Les employeurs qui, sur la base de leurs croyances religieuses, ne fournissent pas de couverture pour la contraception, auront jusqu'au 1er août 2013 pour se conformer aux nouvelles règles. Le pape apportait ainsi son plein soutien aux évêques américains. Le médiatique président de la conférence épiscopale, Timothy M. Dolan, archevêque de New York, mène la charge contre ces plans. Mgr Dolan, qui a pris aussi des positions en flèche contre le mariage gay, doit être fait cardinal par le pape le 18 février.

Dans un long message, Benoît XVI avait regretté "les efforts concertés accomplis afin de refuser aux catholiques et aux institutions catholiques leur droit à l'objection de conscience". "Obliger les citoyens américains à choisir entre violer leur conscience et oublier leur assurance-santé est absolument déraisonnable", avait accusé de son côté Mgr Dolan. "Nous sommes tentés de baisser les bras face à un gouvernement qui considère la conception, la grossesse et la naissance comme une maladie à guérir", a-t-il lancé.

Conscient que "l'american way of life" garde une influence immense dans le monde, le pape dénonce un "sécularisme radical" s'exprimant dans les "sphères politiques et culturelles" et de "puissants courants", "de plus en plus hostiles au christianisme". "La séparation légitime de l'Eglise et de l'Etat ne peut signifier que l'Eglise reste silencieuse sur certaines questions", a martelé Benoît XVI, qui ne cesse de critiquer le fait que les sociétés occidentales souhaitent limiter la religion à la sphère privée. "Un monde de laïcs bien formés, engagés et organisés avec un fort sens critique à l'égard de la culture dominante" est nécessaire. Ils doivent "avoir le courage de contrer un sécularisme réducteur", a-t-il lancé, dans un reproche voilé à la souplesse des catholiques libéraux.

L'Eglise américaine, très engagée sur les plans sociaux et éducatifs mais ébranlée par un vaste scandale pédophile, est traversée de nombreux courants, dont certains ne suivent plus les positions de Rome et défendent des réformes très libérales en matière de moeurs.

Dans une campagne électorale où la religion est omniprésente, le principal candidat républicain catholique est le très conservateur Rick Santorum.

En 2008, 54% des catholiques américains avaient voté démocrate et Barack Obama, bien plus que toutes les autres confessions chrétiennes. Les Latinos catholiques avaient été nombreux à se prononcer pour le premier président noir de l'histoire américaine.

Le Saint-Siège, malgré une sympathie réelle pour la personnalité d'Obama, trouve généralement les républicains plus sûrs en raison de leurs positions conservatrices sur le "droit à la vie".  Ici

Défense de la liberté des consciences et de la loi naturelle : le pape fait son boulot.

Commentaires

  • Espérons que Obama ne réagira pas en disant : « Le Pape, combien de divisions ? » (Ce qu'aurait répondu Staline en 1945 à Winston Churchill, qui lui demandait de respecter les libertés religieuses dans l'Europe centrale que l'Armée Rouge occupait.)

    Des lois qui ne respectent pas la liberté de conscience des citoyens, c'est en dictature que cela se fait, non ? Obama est-il fasciné par la pensée de Staline et les méthodes totalitaires communistes ?

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