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L'évêque d'Anvers en phase avec Castellucci ?

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Le 7 février dernier, dans De Standaard, l'évêque d'Anvers, Monseigneur Bonni, s'est dit touché par la pièce de Castellucci dans laquelle il décèle un message religieux sur la souffrance. Le portail de réinformation "Riposte catholique", avec la véhémence qu'on lui connaît, dénonce cette prise de position épiscopale : riposte-catholique.fr

Commentaires

  • Il est bon que les catholiques d'autres pays se rendent compte de la triste situation des catholiques belges, et de la passivité et du mutisme de nos évêques face aux attaques menées contre l'Église. Mais ici, on va plus loin, on pourrait presque parler de collaboration active avec les ennemis de l'Église.

    Il faudrait cependant expliquer aux étrangers que l'Église belge n'est pas libre du tout, qu'il n'y a aucune séparation entre l'Église et l'État dans ce pays. L'Église y est assujettie à l'État, elle est pieds et poings liés, dans un statut qui ne fait que prolonger la situation imposée sous le régime totalitaire de l'occupation napoléonienne.

    Ses paroisses et ses écoles dépendent entièrement du bon vouloir de Ministres des Cultes (souvent francs maçons) pour l'entretien de leurs bâtiments et les salaires de leur personnel. Or, c'est pourtant avec une bourse garnie par tout ce qui avait été volé aux catholiques par l'occupant français. Et il faut noter que même les francs maçons bénéficient largement de cette bourse, pour un Culte athée, qu'ils appellent la « laïcité », avec ses prêtres, ses églises, ses célébrations, ses rites.

    L'État belge, depuis 1830, est un État essentiellement dominé par les francs maçons. Ses premiers Rois étaient grands maîtres francs maçons. L'Église ne dispose que d'une liberté très surveillée. On pourrait par exemple expliquer aux étrangers que l'État belge est le seul au monde qui ait transmis, par voie diplomatique, une injonction au Vatican, lui interdisant de s'exprimer publiquement sur la problématique du sida et du préservatif. C'est dire si la Loge belge se croit autorisée à imposer à l'Église tout ce qu'elle peut dire ou faire.

  • On pourrait aussi dire, pour expliquer la situation belge, qu'il n'y a aucune séparation de la Loge et de l'État dans ce pays. Alors même que l'Église, au contraire, est assujettie à l'État. C'est donc un pays où des prélats francs maçons font et appliquent les lois, et où les prélats catholiques sont obligés de subir ces lois francs maçonnes et anti catholiques. La seule personnalité belge qui se soit révoltée ouvertement contre ces lois scélérates est le regretté Roi Baudouin. Mais les francs maçons se sont empressés de réduire à néant les pouvoirs de la Royauté belge. Dans un pays franc maçon, un Roi n'a de pouvoirs qu'à la mesure de sa soumission à la Loge. Tant qu'il n'y aura pas séparation de la Loge et de l'État (ce qui dure depuis la création de l'État belge), il n'y aura guère de marge de manœuvre pour l'Église. La Belgique n'est une « mère chérie » que pour une partie de ses citoyens. Et « l'union fait la force » est un slogan creux, qui n'a jamais eu de réalité en Belgique."

  • "Pauvre Job; vous dites: "Tant qu'il n'y aura pas séparation de la Loge et de l'État (ce qui dure depuis la création de l'État belge), il n'y aura guère de marge de manœuvre pour l'Église" Mais y a-t-il que la Belgique? L'Eglise catholique n'a plus guère de marge de manoeuvre dans tous les pays d'Europe, me semble-t-il. Tout cela ne vient-il pas de l'ancienne URSS, exportation déguisée d'un communisme qui essaierait de percer en Europe, sous une trompeuse appellation de "socialisme". Le communisme a disparu de la Russie, quoique l'âme russe reste encore fort impregnée par l'esprit communiste. Je peux me tromper bien entendu."

  • @ mizuki ... Je ne crois pas qu'il faille limiter les adversaires de l'Église au communisme, mais qu'il faut l'étendre à toute forme de matérialisme athée, que ce soit le capitalisme bourgeois, le communisme, le socialisme, l'anarchisme, le fascisme, le nazisme ou d'autres idéologies nées sur ce terreau. Le capitalisme bourgeois en a été la première forme, responsable des massacres de catholiques à la Révolution française. Les autres n'en sont que des avatars, où le capital (le veau d'or) est plus concentré dans les mains de l'État que dans celles des gros bourgeois.

    Il est sûr que le bloc communiste a particulièrement attaqué l'Église, par sa propagande ou des actions brutales. Il suffit de citer la pièce de théâtre mensongère sur Pie XII ou l'attentat à Rome contre Jean-Paul II. Mais il ne faut pas négliger les attaques venant de la part des matérialistes athées du bloc capitaliste, ou de n'importe quelle autre forme de ce matérialisme athée. Les anarchistes 'black block' ont récemment dévasté une église à Rome, en y brisant une statue de la Vierge.

    Et puis, de toutes façons, lorsqu'on parle de Loge, on rassemble d'office aussi bien les capitalistes que les socialo-communistes. Qu'ils soient patrons ou leaders syndicaux, ils se retrouvent en Loge, là où ils se mettent d'accord, à la fois sur le dos du peuple et sur celui de l'Église. Dans ce sens, la Loge représente le QG principal de toutes les formes de matérialisme athée opposées à l'Église. C'est pour cela que je pense qu'il faille absolument une séparation de la Loge et de l'État, sinon on n'est pas du tout dans un État démocratique.

  • Je ne crois pas que vous vous trompiez, chère Mizuki, de plus en plus nous entendons parler de l'Europe comme l'EURSS, c'est dire...!Une société qui rejette Dieu est une société qui se condamne elle-même. Nous en voyons le résultat à tous les niveaux : moral, religieux,social, économique (les peuples sont clairement offerts en sacrifice au dieu Argent)...Heureusement, nous avons l'Espérance : "A la fin, mon coeur Immaculé Triomphera". Mais Marie nous prévient : "A la fin..." cela signifiera bien "quand tout semblera perdu... Nous allons passer par de grandes souffrances. Unissons-nous dans la prière!

  • Mgr Bonny devrait relire les coutageuses prises de position de ses confrères dans l'épiscopat, Mgr Aillet, de Bayonne, et surtout Mgr Brincard, évêque du Puy, qui livre une excellente analyse du phénomène Castelucci.

    Pour embrayer dans le débat Pauvre Job-Mizuki, un ami français me disait un jour : en France, il y des FM en politique, mais en Belgique, toute la politique est FM. Et nos évêques sont tributaires de ces gens-là, qui les tiennent sous la coupe de leur administration et de leurs deniers. La Concordat, autrefois une chance pour l'Eglise, est devenu aujourd'hui un joug oppresseur et, surtout, une muselière pour les fidèles du Christ.

    L'Eglise de Belgique est bien malade, non pas seulement de tous les scandales que l'on veut lui faire assumer, mais elle est malade de manque de foi et de courage. Et ceux qui devarient lui montrer l'exemple, et je ne fais ici aucune exception dans l'épiscopat, lui donnent seulement le spectacle de la passivité et de la compromission.

    Un jours, uand j'étais encore aux études, quelqu'un demanda au professeur ce qu'était ce péché contre l'esprit qui, dit Jésus, ne sera jamais pardonné. Le professeur a répondu : "C'est appeler le bien "mal" et le mal "bien".

    Merci, Monseigneur Bonny, courargeux successeur des Apôtres.... Le sang des martyrs est semence de chrétiens. La pleutrerie des évêques est porteuse de mort. Jam fetet Ecclesia belgica!

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