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La religion contre les lois laïques : se battre pour la clause de conscience

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Selon le cardinal italien Giovanni Lajolo, ancien président du Gouvernorat de l’État de la cité du Vatican, les catholiques européens devraient s’inspirer du débat aux États-Unis sur la liberté religieuse.

S’exprimant le 17 avril devant l’Université catholique de Milan, le cardinal a estimé que lorsqu’ils sont confrontés « à des normes législatives qui, en raison de leurs implications morales, sont en conflit avec les normes affirmées par les autorités religieuses », les croyants et les institutions catholiques doivent invoquer leur droit à l’objection de conscience.

Repris le 18 avril par L’Osservatore Romano , le cardinal romain a rappelé que les gouvernements doivent toujours garantir « la liberté de l’Église et de ses institutions à vivre et agir selon leurs convictions religieuses, tandis que chaque individu doit voir reconnue sa liberté à agir en conformité avec sa conscience. »

S’inspirant largement de l’exemple américain, le cardinal Lajolo a rappelé que les récents débats législatifs, aux États-Unis, sur l’avortement, la politique de santé publique et l’adoption par les couples homosexuels « posent de sérieux problèmes aux institutions et aux citoyens catholiques ».

Pour lui, les Européens ne devraient pas se croire préservés d’une telle évolution. Dans cette perspective, il a appelé à l’élaboration d’un droit à l’objection de conscience. Tout en rappelant que l’Église « n’a pas l’intention d’imposer » son enseignement moral à la société, il a soutenu que celui-ci doit pouvoir être pris en considération, et que le droit des institutions catholiques et des baptisés à suivre ces principes doit être reconnu.

F. M., à Rome  

Référence : Le cardinal Lajolo défend le droit à l’objection de conscience

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