Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Un mal qui se banalise : la violence à l'école

IMPRIMER

Enseignons.be pointe ce mal qui prend une ampleur insoupçonnée au coeur de nos écoles : la violence, sous différentes formes.

"Les chiffres sont impressionnants et sont issus des statistiques de la police fédérale pour les trois premiers trimestres de l’année 2011 : plus de 1.800 plaintes auraient été enregistrées pour des faits de violence physique dans les écoles. Ces plaintes ont été déposées par des parents… contre d’autres parents, des enseignants contre des parents ou des élèves, des directions contre des parents… ou l’inverse. Et la situation ne s’arrange pas avec le temps. Si 2011 ne sera pas pire que 2010 – année où plus de 2.700 plaintes avaient été enregistrées – les chiffres de la violence n’ont globalement pas baissé en dix ans.

Du côté des exclusions scolaires, on notera que 3.000 élèves sont virés de leur école chaque année pour faits de violence physique. Et ce chiffre ne vaut que pour les écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles. La Wallonie, justement, enregistre davantage de plaintes que la Flandre… qui est pourtant plus peuplée. Par ailleurs, un enseignant belge sur six a souscrit une police d’assurance spéciale contre la violence à l’école."

Lire tout l'article : Violence à l'école, plus de 1800 plaintes en 2011

Commentaires

  • Il me semble qu'un des facteurs, qui peut expliquer cette violence à l'école, c'est la volonté des politiciens de transférer de plus en plus le rôle éducatif des parents aux enseignants, sans l'accord des parents. Or, ce sont les parents qui sont seuls responsables de ce que font leurs enfants, donc qui sont seuls responsables de l'éducation qu'ils veulent leur donner. Ils peuvent bien sûr déléguer une partie de cette responsabilité à des éducateurs. Comme par exemple une partie de l'éducation religieuse à des catéchistes. Mais cela, c'est leur choix, ce n'est pas celui de l'État, qui forcerait leurs enfants à suivre telle ou telle éducation.

    Or, c'est bien ce qu'on constate. De plus en plus, l'État enlève d'autorité leur rôle éducatif aux parents et impose une éducation selon ses idées, selon son idéologie, selon sa pensée unique. C'est une pratique totalitaire, contraire aux droits de l'homme. Prenons le cas de l'éducation sexuelle. C'est évidemment un domaine éducatif qui est intimement lié aux valeurs propres des parents. Or, on impose à tous les enfants de suivre une éducation sexuelle étatiste, donnée par un enseignant qui peut avoir et faire passer des idées diamétralement opposées à celles des parents.

    Conséquence de ces éducations étatistes ? Tout d'abord, l'enfant est tiraillé entre deux autorités éducatives, ses parents et ses enseignants, qui lui disent des choses différentes. Pour qui va-t-il prendre parti contre l'autre ? Mais les parents se sentent aussi déresponsabilisés, ont tendance à ne plus éduquer, puisque les enseignants usurpent leur rôle éducatif. Donc, si leur enfant fait quelque chose de répréhensible, ils diront aux enseignants que c'est leur éducation qui ne vaut rien. Mais les enseignants leur répondent qu'ils éduquent les enfants comme ils veulent, selon la loi, mais que ce sont les parents qui restent responsables de ce que font leurs enfants, selon la loi aussi.

    Dans un cirque pareil, comment voulez-vous que les enfants, les parents et les enseignants s'y retrouvent et s'entendent bien ? Il faudrait que les enseignants refusent d'assumer un rôle éducatif, s'il n'est pas délégué expressément par les parents. Il faudrait qu'ils refusent que l'État leur impose d'éduquer les enfants sans l'accord des parents. Leur rôle premier à eux est d'enseigner, non d'éduquer. Plus l'État leur impose d'éduquer (d'endoctriner?), et moins ils enseignent valablement.

  • Comment s'étonner de ces dérives quand on vit dans une société qui a supprimé ses repères et ses valeurs et où on ne respecte plus rien, où on tue un agent de la STIB pour un banal accident de roulage... C'est bien une preuve que notre société s'enfonce dans la décadence.
    On ne s'étonnera pas non plus que de plus en plus de parents francophones inscrivent leurs enfants dans les écoles flamandes où la discipline est (un peu) mieux appliquée.

Les commentaires sont fermés.