Irlande: Un projet de loi met en cause le secret de la confession (catho.be)
A l’avenir, les prêtres irlandais ne devraient plus pouvoir à invoquer le secret de la confession dans le cas d’abus sexuels. Dans le cadre d’un renforcement de la loi pour la protection des mineurs, le gouvernement irlandais prévoit jusqu’à cinq de prison pour les personnes qui négligeraient de dénoncer de tels cas. Du côté de l’Eglise, on répète que le secret de la confession est inviolable.
Le ministre de la Justice, Alan Shatter, et la ministre de la famille, Frances Fitzgerald, ont présenté le 25 avril 2012 leur projet de loi. Les rapports d’enquête sur les abus sexuels commis au sein de l’Eglise catholique ont montré que la loi devait être renforcée, a souligné Alan Shatter. Il n’est pas acceptable que de tels cas soient couverts par le ‘manteau du silence’. Le projet de loi pour la protection de l’enfance concerne toutes les institutions qui s’occupent d’enfants en dehors des parents: écoles, associations sportives et culturelles, groupes scouts etc. Le projet devrait être discuté prochainement au parlement en vue de son entrée en vigueur d’ici à la fin de l’année.
Selon le ministre de la Justice, le devoir d’information en cas d’abus sexuels doit aussi s’appliquer aux prêtres ayant reçu de tels aveux en confession. Si un agresseur sexuel en série vient vraiment confesser ses actes, « je ne peux pas m’imaginer comment une personne pourrait s’arranger avec sa conscience en ne transmettant pas cette information à la justice ».
Le secret de la confession est inviolable.
Du côté de l’Eglise, on souligne avec force le secret de la confession. Des prêtres se disent prêts à défier la justice. Pour l’évêque auxiliaire de Dublin, Mgr Raymond Field « le secret de la confession est inviolable. La question est close. » « Je ne serais certainement pas prêt à briser le secret de la confession pour quiconque, y compris pour Alan Shatter », a renchéri Sean McDonagh de l’Association des prêtres catholiques, qui représente 800 membres du clergé. Le prêtre rappelle en outre que la confession est ordinairement anonyme.
La Conférence des évêques irlandais avait déjà réaffirmé par le passé que la levée du secret de la confession serait une atteinte grave aux droits des pénitents. (Apic)
Commentaires
Il faudrait surtout lever la véritable chape de plomb qui est posée sur les abus sexuels connus des médecins, pédo psychiatres, centres pms, services de protection de la jeunesse, centres de placements d'enfants, etc... Tous ces services invoquent la confidentialité pour ne pas dénoncer les cas qu'ils connaissent. Et entretiennent donc le sentiment d'impunité totale pour les abuseurs.
Il faudrait surtout mener des enquêtes systématiques au sujet de toutes les filles mineures (parfois de toutes jeunes gamines) qui avortent, accouchent ou sont victimes de mst. La Justice ne cherche même pas à savoir qui a abusé d'elles. Elle laisse donc courir en toute impunité les abuseurs.
Je suppose qu'en Irlande, c'est comme en Belgique. Il y a des milliers d'abus sexuels sur mineurs commis chaque année, mais la société refuse d'en parler et les dissimule, pour ne pas devoir se remettre en cause, et ne pas devoir remettre en cause son idéologie de 'liberté' sexuelle. Liberté, pour les abuseurs ou leurs victimes ?
Que signifie donc toutes ces interférences entre l'Etat et l'Institution religieuse catholique ?
L'Eglise catholique est en droit d'exercer son autorité indépendamment de toute approbation gouvernementale! Les Eglises sont « libres » de l'Etat.
Que fait-on du Droit Canon? L'Eglise a ses normes, ses lois, des décrets, ses juges, ses législateurs, .... L'Eglise Catholique Romaine a un tribunal ecclésiastique qui, en droit canonique, est organisé pour juger des affaires qui relèvent de son fonctionnement (discipline, sacrements,...). Il y a le Tribunal suprême de la Signature apostolique qui fait office de tribunal administratif.
Quel est donc ce nouveau mouvement dictatorial, cet abus de pouvoir en germe dans l'esprit d'un ministre de la Justice gouvernemental ?
Le Sacrement de la confession est un "sacrement" Divin inviolable!
Le devoir du prêtre, de toutes autorités écclésiastiques est sans doute d'inciter avec force la personne coupable de se dénoncer elle-même à la Justice civile (abus sexuel, meurtres, tout autres aveux graves, ...), qui elle doit faire son propre travail, que bien souvent elle ne fait plus, au vu de toute la flopée des abuseurs sexuels qui rodent dans les villes, libres!!!
J'imagine bien ce prêtre, utiliser toute son énergie à persuader le copable qui est venu le trouver pour se confesser, car il est impossible d'obtenir le pardon de fautes s'il n'a pas fait totalement "amende honorable". Le prêtre peut, le cas échéant, s'en référer à ses supérieurs en la matière.
Comment de tel plans machiavéliques peuvent-ils naître dans l'esprit humain?
Lisant ce sujet, je repense à ce que BELGICATHO avait diffusé il y a quelques temps: Le goulag, pour que la mémoire ne s'en perde pas.
Un documentaire à visionner sur KTO, "Goulag, la mémoire enfermée";
L'Etat COMMUNISTE, sous Lénine, Staline en était arrivé, après avoir tenté de "tué Dieu" en persécutant Eglises, prêtres, ... , à ce que même les familles, les amis, se dénoncent mutuellement, pour sauver leur pauvre vie!
Cette dictature sur les esprit peut venir autant de l'extrême gauche que droite, bien entendu!
Dans le cas présent; quelle haine vis-à-vis de l'Eglise et vis-à-vis de l'Homme.
A t-on seulement conscience que l'on crée des situations telles que les hommes ne se supportent plus entre eux! C'est vraiment le temps de l'iniquité et du désordre!C'est de la persécution mentale.
Le secret de la confession doit rester inviolable, en Irlande ou ailleurs. Vis-à-vis d'une telle loi, les prêtres doivent invoquer l'objection de conscience! C'est également la porte ouverte à toutes les dérives... Se mettre en règle avec Dieu et sa conscience et se mettre en règle avec la loi des hommes sont des choses totalement séparées...