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Débattre de l'euthanasie ?

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On le sait, cette question fait la une dans l'Hexagone depuis que le nouveau président l'a mise à l'ordre du jour. Lors d'une rencontre récente entre Monsieur Hollande et le cardinal Vingt-Trois, l'euthanasie a été évoquée et il paraît que le président a été attentif aux observations formulées par l'archevêque. L'Esprit oufflant où Il veut et quand Il veut, on peut toujours espérer.

Mais faut-il même en débattre. Si l'on suit Natalia Trouiller, sur son blog "nystagmus", la réponse est non car, pour débattre, il faut savoir penser et ce n'est plus guère le cas aujourd'hui, et car ce débat préalable ne pourra que donner un semblant de légitimité à une loi autorisant l'euthanasie. En revanche, "moi j'aime bien les débats" proteste Pneumatis qui croit en la vertu d'échanges qui permettraient à la vérité de triompher et à la loi de s'améliorer.

Tout cela peut, de toute façon, paraître assez "décalé" parce que, qu'on y soit favorable ou non, le débat ne pourra pas être évité et, malheureusement, étant donné les tendances lourdes qui dominent les médias et l'opinion publique, l'issue ne pourra déboucher que sur un nouveau recul du respect de la vie.

Pourtant, comme l'écrit Natalia Trouiller :

"Mémé, on la soigne, on l'entoure, on dépense collectivement des sommes folles pour qu'elle souffre le moins possible, on l'accompagne comme on peut, avec ce que ça comporte de souffrance pour tout le monde, de sacrifices pour la collectivité, et quand elle ferme les yeux sans qu'on ait regardé sa montre, on a tous grandi en humanité."

Commentaires

  • Pour débattre il faut au moins tenter d'argumenter, et la technique de Natalia face à la contradiction étant la calomnie de ses opposants (en les accusant par exemple d'usurpation de pseudo) pour éviter de leur répondre, il est vrai qu'elle rend tout débat impossible. Mais est-ce vraiment un service à rendre à la cause ?

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