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Un message fort qui retentit encore à nos oreilles

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Lors de son premier - et unique - message à la Ville et au Monde, le 27 août 1978, Jean-Paul Ier, dont on célèbre le 100ème anniversaire de la naissance, a eu ces mots :

"Nous invitons avant tout les fils de l'Eglise à prendre de plus en plus conscience de leur responsabilité: "Vous êtes le sel de la terre, vous êtes la lumière du monde" (Mt 5, 13 s.). Surmontant les tensions internes, qui ont pu surgir ça et là, trionphant des tentations qui poussent à se conformer aux goûts et aux usages du monde, tout comme aux chatoiements des applaudissements faciles, unis par l'unique lien de la charité qui doit animer la vie intime de l'Eglise ainsi que les formes extérieures de sa discipline, les fidèles doivent être prêts à rendre témoignage de leur propre foi face au monde : "toujours prêts à la défense contre quiconque vous demande raison de l'espérance qui est en vous" (1Pr 3, 15).

L'Eglise, dans cet effort commun d'une prise de conscience active et de réponse aux problèmes lancinants du moment, est appelée à donner au monde ce "supplément d'âme" qu'on invoque de toute part et qui seul peut assurer le salut. C'est cela que le monde attend aujourd'hui : il sait bien que la sublime perfection qu'il a atteinte grâce à ses recherches et ses techniques — et dans laquelle il est certes juste de reconnaître l'accomplissement du premier commandement de Dieu : "emplissez la terre et soumettez-la" (Gen 1, 28) a gagné une ligne da faite au delà de laquelle se trouve le vertige de l'abîme ; la tentation de se substituer à Dieu au moyen d'une décision autonome qui fait abstraction des lois morales, porte l'homme moderne au risque de réduire la terre à un désert, la personne à un automate, la communauté fraternelle à une collectivisation planifiée, introduisant souvent la mort là où, au contraire veut naître la vie."

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