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Belgique : un détenu euthanasié en prison

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Un détenu euthanasié en Belgique (Institut Européen de Bioéthique)

Un prisonnier belge a été euthanasié. Est-ce la première fois? Mais aujourd'hui, cela a été confirmé par le docteur Francis Van Mol, directeur général du service de santé pénitentiaire.

Frank V.D.B., incarcéré depuis 20 ans pour un double meurtre était atteint d’une maladie psychique. Sa demande a été ratifiée par trois médecins indépendants et considérée comme conforme à la législation belge sur l’euthanasie. Néanmoins, cette décision a été vivement critiquée par l’association belge des syndicats médicaux (ABSyM).

Le détenu aurait-il pris cette décision sous un traitement psychiatrique approprié ?”, demande le Dr Marc Moens, président de l’ABSyM , qui réclame des moyens financiers pour mieux encadrer les détenus psychiatriques.

La loi sur l’euthanasie n’a pas été écrite en pensant à des personnes détenues, totalement sous le contrôle du gouvernement. 

A partir du moment où l’euthanasie est autorisée pour de seules souffrances psychiques, en arriverons nous à considérer que le fait d’être incarcéré pour une très longue durée constitue une souffrance psychique suffisante pour justifier une demande d’euthanasie ?

Source : bioEdge 14 septembre 2012 / IEB.

Commentaires

  • On imagine que le problème de la surpopulation carcérale n'incite pas les autorités à être réticentes devant de telles demandes. Ils vont peut-être bientôt réintroduire une forme de peine de mort déguisée. Quelle différence technique entre cette euthanasie et la peine de mort par injection létale aux États-Unis, après de longues années d'attente dans le couloir de la mort ? On va bientôt ajouter une question au condamné, dans les Cours d'Assises : « en cas de condamnation pour un emprisonnement de très longue durée, souhaitez-vous plutôt directement l'euthanasie médicalisée ? » Ce n'est même pas une boutade, des criminels condamnés ont déjà dit qu'ils préféraient la peine de mort à l'emprisonnement à vie.

  • La peine de mort... On y revient "par la bande".

    Par exemple.
    Si M. Dutroux et M. Martin (aussi coupable, voire plus directement coupable que son époux) avait été condamnables à mort, condamnés et exécutés, en quoi cela poserait-il un problème du point de vue chrétien ?

    Ce faisant, on n'enverrait personne en enfer : on les présenterait à un autre juge, plus compétent.

    Cette société (complètement délitée) refuse de prononcer et exécuter la peine capitale, alors que simultanément, elle permet que des particuliers décident de la mort d'enfants à naître. Comme si, eux, ils étaient des rognures d'ongle.

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