Nous trouvons cette information sur Hérodote.net :
Le 9 décembre 1955, le comité des ministres du Conseil de l'Europe adopte officiellement le drapeau européen (...)
L'emblème a été conçu par l'Autrichien Arsène Heitz, modeste fonctionnaire, artiste à ses heures et... fervent catholique. Selon ses dires, il s'est inspiré de la médaille miraculeuse de la rue du Bac (Paris). Celle-ci représente la Vierge avec lacorona stellarum duodecimou couronne de 12 étoiles qu'évoque l'Apocalypse de Saint Jean («Un signe grandiose est apparu dans le ciel, une femme revêtue du soleil, la lune sous ses pieds, et sur sa tête une couronne de 12 étoiles», Apocalypse 12,1). Il lui a ajouté un fond bleu de la couleur traditionnelle du manteau de la Vierge.
Pour maints dirigeants chrétiens-démocrates à l'origine de la construction européenne, cette inspiration est bienvenue. Ne place-t-elle pas d'une certaine manière l'Europe sous la protection de la mère de Jésus-Christ ? Par un singulier hasard, le texte portant adoption du drapeau est d'ailleurs signé le 8 décembre 1955, fête de l'Immaculée Conception...
L'emblème européen est inauguré solennellement le 13 décembre de la même année à Paris. En 1983 enfin, le Parlement européen adopte le drapeau créé par le Conseil de l'Europe et préconise qu'il devienne également l'emblème de la Communauté Européenne. C'est ainsi que depuis lors, il préside à toutes les manifestations européennes. (...)
Commentaires
Ce drapeau a été adopté le 08/12/1955 ?
Par rapport à l'Union (?) européenne actuelle, c'est avant le déluge.
Entretemps, grâce - en bonne partie - au largage des colonies, l'Europe a entamé une période de prospérité remarquable. D'où une euphorie généralisée.
- Et Jean XXII, le pape optimiste, convoque un Concile de mise à jour.
- Et notre jeunesse se plaît à fabrique une révolution d'opérette.
- Et puis, les "péri-conciliaires" imposent à l'Eglise, brutalement, des réformes qui sont assez rarement conciliaires. (Le Saint-Esprit ? Il se demande - je crois - par quel biais Il pourrait continuer à nous insuffler son enthousiasme.)
- Les libéraux mondialistes entament leurs réorganisations économiques.
Aujourd'hui... Nous mesurons les dégâts.
En Europe, l'Eglise n'est plus que l'ombre de ce qu'elle était.
Dans le monde, l'Europe n'ose même plus redire qu'elle est ce "petit cap à l'ouest de l'Asie où s'éveilla la vocation de l'univers" (Th. Maulnier, 1964)
Et demain ?
Demain n'appartient à personne. Il appartient à Dieu. (C'est pas de moi, mais je ne sais plus de qui c'est.)
Bien à vous.
Jean XXII ?
Il n'est pas concerné. Merci de lire XXIII !
"à fabrique" ?
A fabriquer, ce serait bien mieux.
Mille excuses.
@ Etienne
A propos de l’avenir n’appartenant qu’à Dieu seul, c’est, si j’ai bonne mémoire de mes « modèles français », au temps des jésuites d’autrefois,de Victor Hugo dans « les chants du crépuscule » (1835) :
A la naissance de l’Aiglon en 1811, L’Empereur, à l’apogée de sa gloire, s’écrie, selon le poète :
"… tout joyeux avec un air sublime : L’avenir ! l’avenir ! l’avenir est à moi !"
Et le poète réplique :
"Non, l’avenir n’est à personne !
Sire, l’avenir est à Dieu !"
La Bérésina, c’est un an plus tard , en 1812….