Le Figaro, organe de la bienpensance conservatrice, dénonce La stratégie insidieuse des anti-IVG sur le net. C'est renversant :
Se présentant comme neutres et ressemblant à des sites officiels, des sites présentent l'IVG comme un acte douloureux et aux conséquences psychologiques irrévocables. (la suite sur le site du quotidien)
Ainsi se trouvent dénoncées des initiatives visant à secourir des femmes tout en leur proposant d'autres solutions que le recours à l'avortement. Tout cela va-t-il aboutir à la criminalisation de ces initiatives soupçonnées d'abuser de la détresse ou de la naïveté des femmes pour les détourner de l'avortement ? Et ensuite à interdire ou à poursuivre ces horribles personnages qui s'obstinent à dire que l'IVG n'est pas insignifiante, que c'est bel et bien un acte douloureux, qu'il s'agit bien de l'élimination d'un petit d'homme et que la femme n'en sort jamais indemne ?
Commentaires
Bouh les méchants, ils utilisent les mots "bébé" et "future maman"... et alors??? c'est un mensonge??? j'ai trois enfants, dès le début de ma grossesse, je me suis considérée comme une future maman et ce "truc" dans mon ventre, comme mon bébé. on doit changer de vocabulaire selon ce que l'on va en faire? appeler un papier un "détritus" ou un papier, est ce que ça change ce qu'il est, non. c'est justement ce qu'on reproche à notre gouvernement, on minimise, on trouve des termes flous, des acronymes pour masquer la réalité. une femme qui est enceinte, c'est une future maman qui porte un bébé. et l'aider à s'en rendre compte, et à ne pas minimiser ceci, peut l'aider à aimer ce bébé et à l'accepter; sinon elle va avorter et ne s'en rendra peut etre compte que des années plus tard et le regrettera... et si ce travail se faisait plus tot, les gens regarderaient surement les relations sexuelles avec plus de respect car ils sauriaent dans quoi ils s'engagent...
Changer de vocabulaire ne modifie rien en la monstruosité de l'acte qui consiste en la suppression d'une vie humaine. Dans le but de "normaliser" cet acte, on force au silence toute femme ayant subi un avortement, ce qui la poursuit parfois psychologiquement jusqu'à la fin de sa vie...