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Et si les maladies avaient un sens ?

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Le contact avec la maladie conduit immanquablement à réfléchir sur sa signification. Il faut bien reconnaître que ce n'est pas la préoccupation première de l'univers médical. Face à celui-ci, on peut difficilement se défendre d'éprouver un certain malaise lorsqu'on se sent réduit à la condition de "patient objet", livré à la compétence toute-puissante des détenteurs du savoir médical, privé d'une vraie relation humaine où s'instaurerait un réel dialogue entre le médecin et le malade. On pourrait, dans des circonstances parfois pénibles, rêver d'être rencontré dans toute sa dimension humaine et non d'être réduit à un cas localisé relevant d'une compétence scientifique particulière. Cela ne veut pas dire, bien sûr, qu'on a systématiquement affaire à des soignants dénués de sens humain mais la question se pose de savoir si le système dans lequel ils fonctionnent ne les prive pas, faute de temps notamment, de prendre davantage en considération la personne qui se trouve devant eux et qui ne peut être identifiée simplement au patient lambda. Si l'on prenait en compte une réflexion sur le sens que peuvent revêtir les maladies, l'approche pourrait peut-être prendre une tournure plus humaine.

Le Dr Soulier propose une approche de la maladie qui m'interpelle et qui vous intéressera peut-être :

"... les maladies ont un sens. Elles ont pour nous une intention positive, c’est la manière qu’a le corps de survivre et de s’adapter. Sa solution face à la vie. le Dr. Olivier Soulier nous décrypte quelques clés.

Les maladies répondent à des codes qui étaient pressentis depuis la nuit des temps dans tous les grands mythes et les grandes symboliques. Les recherches psychologiques récentes font qu’ils sont de mieux en mieux connus. Les dernières découvertes scientifiques viennent confirmer chaque jour ces compréhensions... "

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Commentaires

  • Il me semble que l'approche de nos ancêtres mérite aussi d'être étudiée. Ils constataient simplement la spécificité naturelle de l'espèce humaine, par rapport à toutes les autres espèces vivantes. Cette spécificité réside dans sa capacité 'spirituelle', de pensée réfléchie, de spéculation et d'abstraction. Tous les animaux voient les pommes tomber des arbres, mais seul l'homme a été rendu capable d'en déduire l'hypothèse (ou la croyance) qu'existe une force inconnue qui attire la pomme vers le Terre. Nous ne connaissons pas encore la nature profonde de cette force inconnue, et nous l'appelons 'gravitation' pour en parler. Cette 'gravitation' est donc une 'croyance' (au sens du Dr Soulier, si je comprends bien) ou une 'divinité' (au sens de nos ancêtres) ou une 'théorie' ou 'hypothèse' (au sens scientifique). Le mot 'divinité' vient de 'deviner'. On constate les effets de la 'gravitation', on sait même les prédire, mais on ne peut que 'deviner' son existence, car on n'en connait pas encore la nature exacte.

    Nos ancêtres considéraient donc que l'être humain était comme doté de deux vies, et donc de deux âmes (de anima, la vie ou le principe vital) : l'âme corporelle, comme les autres espèces vivantes, et l'âme spirituelle, qui en fait sa spécificité. Et ils étudiaient donc les maladies, ou défauts, qui pouvaient affecter ces deux vies. Les maladies vénielles (guérissables) et les maladies mortelles (non guérissables). Le mot 'péché' vient de là, il signifie littéralement en français un 'manque', un 'défaut', une 'maladie'.

    En outre, nos ancêtres étudiaient ce qui était le 'bien' pour ces deux vies, ce qui permettait de les maintenir en bonne santé, et par opposition ce qui était le 'mal', ce qui les rendait malades, en mauvaise santé. Le 'bien' pour la vie corporelle était notamment de se nourrir raisonnablement de bonnes choses, pour maintenir sa propre vie, et également de sauver la vie elle-même, en la transmettant à ses enfants biologiques, et en les élevant dans les meilleures conditions possibles. Le 'bien' pour la vie spirituelle était, par analogie, le fait de la nourrir de bonnes choses, et de la transmettre à ses 'enfants' au sens large, c'est-à-dire à tous ceux qui peuvent bénéficier d'une nourriture spirituelle qui peut se multiplier, comme des petits pains distribués à une foule affamée. La parole de Dieu est indispensable à notre vie spirituelle, comme le pain est indispensable à notre vie corporelle.

    Mais le Dr Soulier a raison de dire que notre santé spirituelle (ou notre 'croyance') peut influencer (en bien ou en mal) notre santé corporelle, et inversement. Nous savons que de fortes imaginations peuvent avoir un impact sur notre corps. Nous pouvons être physiquement paralysés ou en sueur, par la peur d'un danger imaginaire. Mais nous pouvons donc aussi être guéris corporellement, en guérissant spirituellement. Nous sommes un composé de corps et d'esprit, d'animal et d'ange, il faut l'accepter. Il ne faut pas essayer d'être uniquement un animal, ou uniquement un ange.

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