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Audience générale : les femmes, premières à croire

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Source : http://fr.radiovaticana.va/news/2013/04/03/audience_g%C3%A9n%C3%A9rale_:_les_femmes,_premi%C3%A8res_%C3%A0_croire/fr1-679268

Lors de l’audience générale place Saint-Pierre ce mercredi matin, le pape François, devant plusieurs dizaines de milliers de personnes, a poursuivi sa catéchèse sur l’Année de la Foi.

« Sans la foi dans la mort et dans la Résurrection de Jésus, notre espoir sera faible mais ne sera même pas de l’espoir. C’est justement la mort et la Résurrection de Jésus qui sont le cœur de notre espoir » a-t-il notamment déclaré. Mais le Pape a insisté, et ce n’est pas fréquent, sur le rôle « primordial » des femmes dans la transmission de la foi chrétienne.

Devant le tombeau vide du Christ, « Pierre s’arrête. Thomas, lui, doit, toucher de ses mains pour croire ». Or ce n’est pas le cas des femmes. Au contraire des apôtres, les femmes ont su, face à la tombe vide, croire à la Résurrection. Poussées par l’amour, elles y croient et tout de suite transmettent la nouvelle, elles ne la gardent pas pour elle.

« Dans la loi judaïque à l’époque de Jésus, les femmes ne sont pas considérées comme des témoins crédibles, et pourtant, souligne le pape François, dans l’Evangile elles ont un rôle primordial et fondamental ». « C’est parce que Dieu ne choisit pas selon des critères humains ». « Pour Lui, c’est le cœur qui compte » ajoute le Pape.

Or, dit le Pape, « les femmes n’ont pas peur d’aimer Dieu ». Dans l’Eglise, souligne-t-il, « les femmes ont eu et ont encore un rôle particulier pour ouvrir les portes du Seigneur, pour le suivre et communiquer son visage, car le regard de la foi a toujours besoin du regard profond et simple de l’amour ». « C’est beau ! » s’est exclamé le pape. « C’est un peu la mission des femmes, des mamans, de donner ce témoignage » : « la résurrection du Christ est notre force » et « le trésor le plus précieux » puisqu’il ouvre à l’espérance la plus grande, à la certitude que le mal, le péché et la mort peuvent être vaincus. Si le Pape exhorte les femmes à poursuivre la transmission de ce trésor et cette lumière, il invite tous les fidèles à avoir le courage de sortir pour annoncer la joie de la résurrection dans leurs lieux de vie. « Avec les Ecritures, l’eucharistie, les autres sacrements et la charité », il les encourage continuellement à nourrir leur foi.

Ici le résumé de sa catéchèse en français lue aux pèlerins francophones :

Chers frères et sœurs, aujourd’hui nous reprenons les catéchèses de l’année de la foi. Dans le credo nous disons : « il ressuscita le troisième jour, conformément aux écritures ». C’est la résurrection qui nous ouvre à l’espérance, parce qu’elle ouvre notre vie et la vie du monde à l’avenir éternel de dieu, au vrai bonheur, a la certitude que le mal, le péché, la mort peuvent être vaincus. Avoir foi dans le christ ressuscité veut dire vivre avec confiance les réalités quotidiennes, les affronter avec courage. La résurrection du christ est notre force ! Et nous voyons que les premiers témoins de cet évènement furent les femmes. Elles croient et aussitôt elles transmettent ce message, elles ne le gardent pas pour elles. La joie de savoir Jésus vivant, l’espérance qui remplit le cœur, ne peuvent se contenir. Ne gardons pas pour nous la joie d’être chrétiens ! Ayons le courage de « sortir » pour porter cette lumière partout dans notre vie. Dieu ne choisit pas ses témoins selon des critères humains. Pour lui c’est le cœur qui compte. Il est important de savoir que Dieu nous aime, de savoir lire les signes de son amour dans notre vie et de ne pas avoir peur de l’aimer. Il y a des signes par lesquels le ressuscite se fait reconnaitre: l’écriture, l’eucharistie et les autres sacrements, ainsi que la charité ; ces signes alimentent notre foi.

XXX

N.d. Belgicatho : « si le Christ n’est pas ressuscité, notre prédication est vaine, et notre foi vaine », lit-on dans la première lettre de St Paul aux Corinthiens (XV, 12-19). La résurrection du Christ est bien le centre de la foi chrétienne. Le Pape l’a parfaitement exprimé. Or, l’Evangile rapporte précisément que c’est une femme, Marie-Madeleine, qui, la première, est témoin du tombeau vide. A une époque où, selon le droit romain et le droit juif, le témoignage d’une femme est quasi nul.

En termes de pure rationalité, d’interrogations sur la véracité de l’Evangile, voilà de quoi s’interroger, en relation avec les faiblesses des disciples du Christ, qui ne sont pas minimisées, mais qui se retrouvent transcendées par la miséricorde du Seigneur.

P.R.

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