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Pourquoi le pape ne distribue pas lui-même la communion

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"Il y a, dans les messes célébrées par le pape François, une particularité qui suscite des questions restées jusqu’à présent sans réponse.

Lorsque vient le moment de la communion, le pape Jorge Mario Bergoglio ne la distribue pas lui-même mais il laisse à d’autres le soin de donner aux fidèles l'hostie consacrée. Il s’assied et attend que la distribution du sacrement soit achevée."

Sandro Magister explique les raisons de cette attitude : http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/1350515?fr=y

Commentaires

  • Une autre hypothèse pourrait être que le pape Francois ne désire pas suivre l'exemple de Benoît XVI, qui se conformait à la règle de principe selon laquelle la communion est donnée sur la langue (la distribution "dans" la main est, théoriquement, une dérogation) ni paraître désavouer son prédécesseur.

  • Je pense, pour ma part, en mon for intérieur, que le Pape, tout de même VICAIRE DE DIEU, ne l’oublions JAMAIS ; n’est ni hypocrite, ni tortueux. Les raisons sont certainement très sérieuses, et pour le plus grand bien de l’Eglise. N’oubliez pas non plus qu’il a demandé la protection de Marie sur son pontificat. C’est un geste fort ! Très fort. Toute l’Eglise ne peut qu’en sortir enrichie ! C’est Marie (toute imprégnée de l’Esprit-Saint) qui mène à Jésus et Jésus à Dieu. Même donc si le Pape François voulait revenir sur une dérogation qui a pris naissance avec Vatican II, je suis persuadée qu’honnêtement et ouvertement il le dirait. Il a une très grande amitié et un très grand respect pour Benoît XVI. Je ne peux imaginer un instant qu’il agirait de la sorte pour « ne pas » désavouer un prédécesseur aussi respectable que Benoît XVI, qui est, même émérite … toujours Pape devant Dieu. Il n’est plus Evêque de Rome, mais toujours Pape … je dis bien « devant Dieu ». De la même façon que tout divorcé reste toujours marié « devant Dieu » ! Même si rien nulle part ne le stipule concernant les papes. Faisons confiance au Pape François. Avançons à ses côtés. Il sait ce qu’il fait.
    Un Pape est choisi avant tout par Dieu, même si ce sont les cardinaux qui ont vôtés pour lui. C'est très "humain" de notre part que de toujours chercher à "rivaliser" des religieux, mais c'est très -du monde- . Benoît XVI, et le Pape François sont bien au dessus de ce genre de mêlées, je pense.

  • En lisant ce commentaire de Sandro Magister, je ne peux m'empêcher de penser aux prêtres de paroisse qui eux, ne peuvent compter sur des assistants pour délivrer la communion à leurs places.

    Il est vrai que contrairement aux normes, de nombreux prêtres font appel à des laïcs pour distribuer la communion. Mais peu importe - si j'ose dire - : je ne vois pas en quoi le fait que la communion soit distribuée par un "assistant" réduit ou supprime le trouble.

    Qu'est-ce qui est le plus grave ? Une photo montrant le pape distribuant la communion à une personne indigne ? Ou bien le fait qu'une personne indigne prenne la communion ? Si je connais la position de Biden ou de Pelosi sur l'avortement, si je connais la vie d'un homme ou d'une femme politique sur tel ou tel sujet, qui se trouve en pleine contradiction avec l'enseignement de l'Eglise, et que je vois cette personne recevoir la communion, de qui que ce soit, en quoi suis-je guidé dans ma compréhension de la cohérence, dans mon éducation de foi chrétienne ?

    Dans son encyclique Mediator Dei, le grand pape Pie XII écrivait ceci:

    "L’élément essentiel du culte doit être l’intérieur, car il est nécessaire de vivre toujours dans le Christ, de lui être tout entier dévoué, pour rendre en lui, avec lui et par lui, gloire au Père des cieux. La sainte liturgie requiert que ces deux éléments soient intimement unis, et elle ne se lasse jamais de le répéter chaque fois qu’elle prescrit un acte extérieur de culte. Ainsi, par exemple, elle veut " que ce que nous professons dans nos observances extérieures, s’accomplisse réellement dans notre intérieur " (Missale Rom., Secreta feriae V post Dom. II Quadrag.). Sans quoi, la religion devient assurément un formalisme inconsistant et vide."

    Voilà à quoi on aboutit, avec les sois-disant meilleures intentions du monde.

    Il vaudrait mieux permettre aux chrétiens dont l'âme est chargée de se la faire nettoyer en confession, avant d'être admis à la sainte communion. Mais où trouve-t-on encore un prêtre disponible pour les confessions, avant la messe ? Qui rappelle cette règle de bon sens ?

    Qui rappelle encore ce texte de Saint Paul:

    "Quiconque mange le pain ou boit la coupe du Seigneur indignement aura à répondre du corps et du sang du Seigneur" (I Co 11, 27).

    La présence réelle ne disparaît pas quand elle est reçue indignement ; elle n’est pas dépendante de nos dispositions intérieures. Mais elle oblige celui ou celle qui la reçoit, d'une manière qui est bien plus qu'humaine. Et cela balaye toutes les circonstances, qu'on soit à Rome ou au Kampchatka. Encore faut-il que le prêtre favorise ce type de disposition et qu'il s'abstienne, par exemple, de transformer la maison de Dieu en cercle de divertissement où on jacasse sans arrêt.

  • Je trouve, au lu des explications de Sandro Magister, que le Pape François agit bien et prophétiquement. Il sait les difficultés de SES ministres ordonnés, évêques, prêtres et diacres, (ministres ordinaires) lorsqu’ils célèbrent la messe, de remplir leur devoir et rappeler aux fidèles quelques principes élémentaires comme
    - on communie sur place en se tenant debout, immobiles, et non en se retournant et en marchant vers sa place.
    - On n’emporte pas l’hostie à sa place
    - Et d’autres graves abus, …
    - On se confesse avant de recevoir l’eucharistie
    - etc
    Nous vivons un monde où tant de dit chrétiens (souvent non pratiquants) ne savent plus ce qui est important dans l'Eglise et ce qui est secondaire. Et ils se permettent de juger. Nous sommes dans un monde de telle autosuffisance. Ainsi, si l’Eglise fait des remarques judicieuses aux fidèles, ceux-ci prennent bien souvent la mouche et manifestent, et de plus en plus une susceptibilité à fleur de peau et se rebiffent. Reconnaissons-le. Le prêtre en paroisse, au sein de l’Eglise catholique est serviteur du Pape, et quand il dit quelque chose, ou rappelle un élément qui semble ne pas être pris au sérieux, il le fait au nom du Vatican. C’est son devoir. Devant l’irascibilité des fidèles plus attirés par l’esprit du monde que par celui de Dieu, de plus en plus de prêtres et religieux s’attiédissent, et laissent tomber les bras ! Je connais même des prêtres qui ont été éjectés de leur église, uniquement parce qu’ils avaient l’audace (le courage !!!) de défendre la Vérité venant de Dieu, et de dire là où était le mal et là où était le bien. Par exemple, concernant l’Eucharistie. L’importance de se confesser avant de la recevoir.
    Aussi en agissant comme il le fait, le Pape François prend position aux côtés de ses ministres et des fidèles chrétiens pratiquants! Voilà de quoi étonner le monde, et redresser le gouvernail du grand et vieux Paquebot de 2000 ans d’âge qui devient de plus en plus difficile à gouverner ! Il commence donc par restaurer l’EUCHARISTIE. Le premier PILIER de l’Eglise catholique. Parallèlement il y a l’autre PILIER qui rattache l’Eglise (Paquebot) à Dieu ; c’est MARIE. Ces deux piliers sont, l’un endommagé, et l’autre méconnu par une bonne partie de l’église catholique !
    Moi je lui dis ; bravo !

  • il semble que le risque est que "certains, au comportement scandalex" ne viennent communier que pour faire prendre la photo d'eux-mêmes recevant la communion du pape ... question de pouvoir dire "vous voyez comme je suis n bon catholique, le pape lui-même me donne la communion personnellement". Tandis que recevoir la communion d'un vicaire n'intéresserait pas les dites personnes.

  • Je pense que nous devons accorder un grand respect à nos guides dans l’Eglise. Les saints prêtres, et faire confiance au Pape.
    Attention à tous les vents contraires qui soufflent sur l'Eglise pour la déstabiliser.

    L’Abbé Edouard Poppe, prêtre belge dont la cause de béatification est en cours, écrit dans un petit recueil de conseils ;
    « Dieu a deux moyens de conduire les âmes : le prêtre et les croix ».

    Et voici que Marie, dans un message à Medjugorje du 2.10. 11 nous dit encore comme pour confirmer cette pensée de l’Abbé Poppe:
    « Je continuerai à vous guider. De manière particulière, et je vous prie de ne pas juger vos bergers. Mes enfants, oubliez-vous que c’est Dieu le Père qui les a appelés ? ».

    Un religieux français disait un jour de nos « bergers » :
    « Le prêtre est là pour nous dire : « Convertissez-vous. Faites le bien autour de vous, votre vrai bonheur personnel est là mais également celui du monde ; Parce que le bonheur personnel est en lien avec le bonheur du monde. C’est très important. On ne peut construire une société que quand on se tourne vers l’autre. Voilà l’enseignement du prêtre ».

    Jean-Paul II, quant à lui, disait ceci des prêtres et de leur sacerdoce ;
    « Parler du prêtre, c'est parler de l'EUCHARISTIE car, le prêtre exerce sa mission principale et se manifeste dans toute sa plénitude en célébrant l'Eucharistie. Cette manifestation est complète quand il laisse lui-même transparaître la profondeur de ce mystère, pour que seul ce dernier resplendisse dans les cœurs et dans les consciences humaines à travers son ministère. Tel est l'exercice suprême du sacerdoce royal, la source et le sommet de toute la vie chrétienne ».

    Petit témoignage de l’importance de l’EUCHARISTIE, et ceLLe du prêtre ; l’homme de l’Eucharistie et l’homme de la prière.
    A l’occasion de la venue des reliques du Curé d’Ars à Paris en mars 2009, à l’église Saint Honoré d’Eylau ; il fut organisé une conférence et Mgr Jérôme Beau, Evêque auxiliaire de Paris s’adressa aux fidèles, en ces termes : « Lorsque le Curé d’Ars s’écrie : « Oh que le prêtre est quelque chose de grand ; Le prêtre ne se comprendra bien que dans le ciel. Si on le comprenait sur la terre, on mourrait ; non de frayeur, mais d’amour… ». Si nous pouvions comprendre ce que c’est que ce service de l’Amour de Dieu pour les hommes ; Cette toute puissance de Dieu qui se donne à l’homme. Ce qu’est l’Eucharistie. Le Corps du Christ ; Dieu qui se donne à chacune et à chacun d’entre nous. Qu’un homme puisse dire ; « ceci est mon Corps ; qu’un homme puisse dire ; « ceci est mon Sang » ; simplement parce que par le Ministère ordonné, Dieu a voulu que tout homme sache que son Corps est livré pour tout homme, que son Sang est livré pour tout homme, et que les prêtres sont l’alliance indéfectible entre Dieu et l’homme. Le prêtre est l’homme de l’Eucharistie, il est l’homme qui a faim de Dieu. Il a faim de cette rencontre, il aspire à le recevoir. ».

    Un jour quelqu’un posa une question très pertinente à un prêtre ;
    Comment faire grandir notre amour et notre foi envers l’EUCHARISTIE ? Voici la réponse qui fut faite : « Pensez lorsque vous vous placez devant Dieu qu’il est l’auteur de toute chose. Puis pensez que l’humanité est tombée par le péché originel et que le Christ est venu sur terre, en prenant chair dans le sein très pur de Marie, toujours vierge, pour nous montrer le Chemin, la Vie, de la Vérité. Pensez alors à ses années d’obscurités lorsqu’il travaillait dans l’atelier de Nazareth. Voyez et méditez ses trois années de vie publique. Pensez à la Passion, à la Croix qui était l’affront le plus grave. Pensez à la mort du Christ, à sa Résurrection. Réfléchissez à ces réunions que le Seigneur a eues spécialement après la résurrection avec ses disciples ; Il parlait de multiples choses. Tous ces sujets que ses disciples abordaient avec Lui ; nous les abordons nous-mêmes actuellement. Nous les imitons lorsque nous nous réunissons pour parler de Dieu. Pensez alors à son ascension au ciel. Tout cela est merveilleux. Si vous considérez le Seigneur avec amour, vous verrez que la plus merveilleuse chose est qu’il n’a pas voulu s’éloigner de nous. Lui qui est la seconde personne de la Sainte Trinité, qui a assumé une chair mortelle, notre chair, … sauf le péché. Avec un cœur qui battait comme le nôtre, il a voulu rester pour être notre nourriture spirituelle. S’il avait pu rester sous la forme d’un enfant, nous aurions pour lui respect et affection. Or il est resté caché, inerte, sans défense sous les espèces sacramentelles. Malgré tout, il attend notre amour. Ne pensez-vous que ce sont toutes de bonnes raisons pour l’aimer vraiment ? N’avez-vous pas envie, en entendant cela, d’aller à tous les tabernacles du monde et de lui dire : « Seigneur me voici, je t’aime. ». Disons-le avec notre cœur fort! N’essayez pas de faire des belles phrases. Il faut lui parler comme on parle à son conjoint, son enfant, un ami. Des personnes qu’on aime. Ainsi vous ferez un moment de prière chaque jour. Pensez qu’on a jamais autant maltraité Jésus, présent dans le Saint Sacrement, qu’aujourd’hui. Alors ; Laissez, tout simplement, votre cœur s’épancher. »

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