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Belgique : la Cour de Cassation donne raison à l’Eglise

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Le mardi 14 mai, la cour de cassation se penchait sur le dossier des perquisitions menées en 2010 à l’archevêché de Malines et au domicile privé du cardinal Danneels dans le cadre de l’Opération « Calice », à la recherche de preuves de couverture d’actes de pédophilie cléricale par la hiérarchie ecclésiastique belge.  La cour a rendu son jugement ce 28 mai, établissant que les perquisitions étaient bien irrégulières.  

C’est ce que nous lisons sur le site infocatho.be :

« A la suite du jugement rendu ce jour:, l’avocat du cardinal Danneels, Me Fernand Keuleneer, a réagi par communiqué de presse. « La Cour de cassation confirme ce jour l’arrêt de la Cour d’appel de Bruxelles, daté du 18 décembre 2012. Cet arrêt stipulait que les perquisitions du 24 juin 2010 (“opération calice”) dans les bureaux de l’Archevêché de Malines-Bruxelles et chez le cardinal Danneels, portaient atteinte au droit des concernés à un procès équitable, et ceci de façon irréparable ».  Me Fernand Keuleneer, poursuit : « Comme nous l’avons avancé dès le début, la Cour considère elle aussi que le juge d’instruction est allé à la pêche (‘fishing expedition’).  Notamment, il a intentionnellement  tenté, en saisissant de manière arbitraire un nombre invraisemblable de documents, de rassembler des preuves à propos de délits supposés sans avoir aucun indice de leur existence, tout ceci en transgressant la loi.  Les  documents illégalement saisis doivent dès lors être écartés du dossier.  L’Archevêché et le cardinal Danneels se déclarent satisfaits de cet arrêt, qui met un point aux discussions à propos des perquisitions de juin 2010.  Ils continueront, tout comme par le passé, à coopérer à une instruction judiciaire correctement menée ».

Retrouvez ici l’article qui revenait sur cette « saga » judicaire belge.

Cette affaire spectaculaire fit grand bruit à l’époque. Aujourd’hui, quelques lignes discrètes dans la presse. Ainsi va le monde des médias.

Commentaires

  • Même si la justice reconnait aujourd'hui ses torts, le but a été atteint : Celui de salir la réputation de l'Eglise. On ne m'enlèvera pas l'idée que l'opération "Calice" était "téléguidée" par des politiciens ou des gens influents qui avaient intérêt à porter atteinte à l'Eglise. Cela n'a hélas que trop bien marché. Et bien entendu, aucune sanction n'a été prise par les magistrats concernés, qui savaient qu'ils pouvaient opérer sans crainte d'être inquiétés. Laxiste dans le traitement de certains dossiers, impitoyable dans le traitement de certains autres en fonction des objectifs des politiciens, telle est la lamentable image de la justice belge aujourd'hui...

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