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Quand Jean-Pierre Snyers interpelle Gabriel Ringlet

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Notre ami Jean-Pierre Snyers adresse une lettre à cette personnalité phare du "progressisme" belge. Elle est accessible ici : lettre à l'abbé Ringlet (pdf)

Un extrait siginificatif :

"... vos idées sont nuisibles, totalement incompréhensibles dans la bouche d'un prêtre « catholique ».  Vous n'êtes pas d'accord ? Dès lors, permettez-moi de vous citer...

« Le purgatoire est une invention du Moyen Age ». « Saint Paul est le patron de tous les agités chroniques, de tous les m'as-tu vu, m'as-tu entendu ».  Les catholiques qui croient aux dogmes sont des "encorsetés dogmatiques". « La vie après la mort, une question tout à fait secondaire ». « L'Eglise est une belle-mère en total décalage avec le monde et le pape quelqu'un qui n'empêche pas de dormir » Ça, c'est dans votre livre : « L'Evangile d'un libre penseur ». Maintenant, voici ce que vous dites dans « Le Soir » du 20 avril 2010 : « Je regrette le refus d'un véritable débat de fond sur les questions les plus difficiles à savoir : l'ordination des femmes, l'interprétation des dogmes tels que l'infaillibilité, la virginité de Marie, voire le regard qu'on porte sur la divinité du Christ ». Eh oui, même la divinité du Christ (et donc la Trinité) n'y échappe pas.

Fini ? Non, pas encore. Au sujet de la mort et de l'au-delà (sur le site « Psychologies.be »), vous affirmez : « Ce qui sépare un croyant d'un non-croyant est infime. Il y a parmi nous, vivant aujourd'hui, des gens qui ont déjà franchi le seuil, dont la générosité est telle que cela n'a plus aucun sens de parler de résurrection ». Donc, selon vous, croire que nous retrouverons un jour nos êtres chers ou croire qu'on ne les retrouvera jamais, c'est du pareil au même. Vous dites cela à des parents qui viennent de perdre leur enfant ?  Avouez une bonne fois pour toutes que votre langage n'est pas chrétien ! Ou bien vous avez raison et le Christ et les apôtres nous ont raconté des bobards, ou c'est vous qui dérapez complètement et dans ce cas-là, il est urgent de vous convertir..."

Commentaires

  • Bravo! Quel courage Mr Snyers!
    Oui, vous faites "le sale boulot" à la place de ceux qui ont le devoir de le faire. Merci de tout cœur.
    Je me sens comme dans un champ de bataille... non, que dis-je dans un champ de ruine où l'odeur de putréfaction se fait imperceptiblement sentir. On y cherche des survivants. Y en-a-t 'il encore? Oui, Dieu merci!

  • On a convoqué des conciles oecuméniques pour moins que ça!

    Si c'est sur ces divagations théologiques qu'il a fondé son sacerdoce, eh bien, on peut dire qu'il a raté sa vie.

  • Hélas, le mal qui frappe ce pauvre Abbé Ringlet est bien connu, c'est l'orgueil humain, grâce auquel le Malin manipule tous les semeurs d'hérésies. Il faut qu'ils se singularisent, par n'importe quel moyen, pour se glorifier aux yeux des hommes.
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    Ils ne recherchent pas l'unité avec leurs frères, ils chérissent ce qui les en sépare. Ils ne pratiquent pas l'humilité vis-à-vis de leurs frères, ils leur assènent leur 'vérité' comme un couperet. Ils ne pratiquent pas la charité envers leurs frères, ils se complaisent dans un dénigrement grâce auquel ils reçoivent les applaudissements des adversaires de l'Église. Se faire justifier et applaudir par les hommes, c'est leur seul désir et leur seule ambition.
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    Chaque période de la longue Histoire de l'Église a connu ce type de semeurs d'hérésies, inspirés par le Malin. En cela, l'Abbé Ringlet ne se singularise en tout cas pas. Et d'ailleurs, ces hérétiques 'modernes' disent ne pas croire au Malin, en niant ainsi qu'il puisse les manipuler puisqu'il n'existe pas. L'orgueil humain a eu comme slogan depuis toujours « Ni Dieu ni Maître », le modernisme précise en ajoutant « ni Malin ».
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    L'on connaît malheureusement la véritable tour de Babel des multiples hérésies protestantes, toutes antagonistes entre elles, car cherchant toutes à se singulariser n'importe comment pour grappiller des parts de marché. Je ne pense pas que l'Abbé Ringlet puisse se fondre dans l'une ou l'autre d'entre elles, il aurait trop l'impression de devoir se conformer à une nouvelle Église. Il souhaiterait plutôt selon moi ajouter une pierre à cette tour de Babel, une hérésie nouvelle à son nom, le Ringletisme ou l'Évangélisme maçonnique. Ce serait d'ailleurs plus clair, pour lui comme pour tout le monde.
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    Et cette hérésie nouvelle tisserait évidemment, comme toutes les autres, des liens étroits avec le mouvement mondial franc-maçon, dans une union sacrée de toutes les hérésies protestantes contre la papauté. Dans le fond, le triangle maçonnique n'est-il pas autre chose qu'une image de cette tour de Babel que rejoindrait l'hérésie ringletiste ?

  • Merci, Monsieur Snyers.
    Mais ce qui est désolant, bien sûr, c'est l'impunité avec laquelle ce prêtre parle et agit. Personne à Malines ou à Rome n'ose s'attirer les foudres de la bien-pensance en sévissant contre cet individu.

  • Ce qui est encore plus désolant, c'est à l'opposé du cas "Ringlet" qui est un prêtre à "éloigner", il y a de saints prêtres qui, eux, sont jetés de leur paroisse comme des malpropres, par diffamations, médisances et calomnies, sans forme aucune de procès. Je pense particulièrement à un excellent prêtre qui, de l'époque de Mgr Danneels et l'Evêque de Kezel, a subi ce sort parce qu'il faisait partie de ces religieux qui osait dire où était le bien et le mal. Mal vu par 1/4 des paroissiens, qui s'en sont plaint, (attaqués dans leur amour-propre), il a été éjecté purement et simplement. Pétitions, supplications des 3/4 des autres fidèles de cette paroisse, cela auprès des deux responsables Danneels et De Kezel, ne servirent à rien. Maintenant ce religieux végête, alors qu'il sanctifiait vraiment les âmes. Beaucoup ont quitté cette église par réaction.

    Dans le cas "Ringlet", c'est incroyable l'impunité avec laquelle ce prêtre parle et agit, comme vous dites, et que dans ce cas précis, on le laisse détruire ainsi la réputation de l'Eglise, en casser la spiritualité, et pire! saccager l'âmes de tant de "petits" de Dieu. Dieu seul sait pourquoi personne à Malines ou à Rome ne désire sévir contre cet individu, ou réhabiliter les saint-prêtres qui ont été éloignés de façon totalement inique. Il s'agit là aussi de l'un des grand mystère de Dieu, que nous sommes obligés d'accepter humblement. Dieu est tout puissant et seul capable de juger. C'est une souffrance pour nous bien entendu.

    Cela ne nous empêche pas, en tout cas, en âme et conscience, d'agir et de réagir, tout en priant Dieu de nous accompagner dans cette lutte contre la désobéissance et le manque d'humilité de tant de prêtres, religieux, et même religieuses au sein même de l'Eglise, qui refusent d'entendre, d'écouter le Vatican; le Pape. Car ils sont nos exemples! Comment demander l'obéissance aux petits de Dieu, quand soi-même on est pas capable d'obéir à supérieurs.

    J'attends avec impatience les réactions concernant le "suppôt du diable" à la lettre de Mr Snyers.

  • Merci M. Snyers pour cette lettre très juste et qui dit enfin tout haut ce que beaucoup de catholiques pensent tout bas, parmi les quelques brebis encore éveillées que compte notre plat pays sécularisé et laïcisé jusqu'à la moelle par la faute de tous ces prêtres tiédasses.

    J'espère que vous l'avez envoyée au principal intéressé, sans vous contenter de la diffuser simplement sur Internet ? Il est nécessaire qu'il la lise et même qu'il y réponde pour lancer la discussion !

    Un prêtre en France disait un jour, mais je ne me souviens plus de son nom, que si l'Eglise ne transmettait plus son message reçu du Christ, bien que subversif, et allait dans le sens de la pensée mondaine (comme le fait Ringlet et consort) elle ne serait plus écoutée, elle serait endormante, car elle ne répondrait plus à la soif souvent inconsciente de tant d'âmes en recherche de sens à leur existence et de messages vrais.

    Et c'est bien ce qui se passe avec le progressisme, son message n'est rien d'autre que celui du monde, pourquoi dès lors se rapprocher de l'Eglise si on fait croire que le message de l'Eglise est strictement le même que celui du monde ! Quoi qu'on en dise, le message de l'Eglise dérange toujours, et c'est un bon signe. Beaucoup de prêtres devraient méditer là dessus plutôt que d'essayer de caresser les pêcheurs dans le sens du poil, au lieu de tout faire pour, dans la charité et la vérité, les sortir de leur fange.

  • Compte tenu des déclarations hérétiques et provocatrices de l'Abbé Ringlet, ainsi que de ses accointances avec la franc maçonnerie, et notamment Guy Haarscher, je me suis souvent demandé s'il n'avait pas été initié en secret par la Loge. Je crois qu'on peut se le demander quand on voit le cas de ce curé en Suisse, initié en secret et qui a menti sciemment à son évêque et ses fidèles pendant des années, jusqu'à ce qu'il ne puisse plus le nier. Dans l'Évangile d'un franc maçon, fait-on l'apologie du mensonge, de la dissimulation et du secret, qui sont les marques de fabrique de la Loge ? Et l'Évêque de l'Abbé Ringlet lui a-t-il déjà posé la question et, si non, n'est-il pas plus que temps qu'il le fasse ?

  • L'analyse de Monsieur Snyers a le mérite de reposer sur les écrits de Monsieur Ringlet. On ne pourra donc pas dire que Belgicatho se fait complaisamment complice d'un lynchage ou d'un procès d'intention.

    Les extraits sont très significatifs. Tels quels, ils n'ont besoin d'aucune mise en contexte, tant ils sont effarants au regard des fondements de la foi chrétienne. Très logiquement, on peut donc se demander, comme Monsieur Snyers le fait, ce qui retient Monsieur Ringlet à l'intérieur de l'Eglise. Ce n'est pas agir en homme libre que de rester dans un cadre qui n'apporte manifestement plus aucune satisfaction: maintien de la règle du célibat, dogmes poussiéreux, remise en question de la finalité de l'existence chrétienne qui est la vie éternelle.

    Tiens, la vie après la mort... même doute que pour l'abbé Pascal Vesin, le prêtre franc-maçon dont on a parlé il y a quelques jours...

    Mais qu'est-ce qui retient Monsieur Ringlet de quitter l'Eglise (de préférence avec ce style doucereux qu'on lui connaît) ? A-t-il peur que la RTBF ne trouve plus personne pour donner un avis "autorisé" sensé représenter l'Eglise catholique de Belgique ?

    Nous ne sommes pas là pour faire une compatibilité. Mais qui saura jamais combien de fois Monsieur Ringlet a induit des hommes et des femmes dans le doute, dans l'éloignement même de Jésus ? Et combien de personnes il a rassemblé véritablement autour de Lui ? Comment peut-on encore rester chrétien, en l'ayant lu, en l'ayant entendu professer de telles outrances ?

    On peut se poser légitimement la question de silences épiscopaux après une publication aussi tapageuse qu'inconvenante pour un prêtre. Mais j'ai aussi fait l'expérience, plusieurs fois, de tracts à l'entrée de bien des églises, annonçant une conférence du même Monsieur Ringlet ! Comme s'il n'y avait que lui !

    Que de dégâts autour de lui ! Combien de personnes, de bonne foi (c'est le cas de le dire), auront-elles été induites en erreur, dans le contexte sirupeux le plus dangereux, celui qui mêle le vrai au faux, celui qui se base sur l'Evangile, assaisonné d'un modernisme de mauvais aloi, qui rabaisse le Christ, qui fait douter de son rôle unique, de sa mission salvifique ?

    Et puis, que de carrières universitaires réorientées (pour employer un mot neutre), suite à l'action de ce Monsieur, en particulier, à l'époque, au sein du conseil d'administration de l'UCL !

  • La Sainte Vierge Marie dans de nombreuses apparitions nous dit qu'actuellement les prêtres sont très attaqués par le Malin et en danger. Elle nous demande de beaucoup prier pour eux et de ne pas les critiquer! Il nous suffit de discerner ce qui n'est pas bon et de s'en éloigner. Pour le reste, confions ces prêtres à la Miséricorde puis au jugement de Dieu seul!

  • Je reviens "ici" par hasard. Votre aversion de Gabriel Ringlet est débile, méchante et finalement très peu chrétienne ! Vous aimez "sortir" des phrases d'un contexte !

    S'il n'y avait pas des prêtes tel que cet abbé, il y a longtemps que j'aurais quitté le "navire" !

  • Le Chrétien lambda n'est pas juge de son prochain, c'est entendu. Pour autant, peut-il jouer aux "trois petits singes" et rester sourd, aveugle et muet ?

    En résumé, depuis des lustres, on (souvent des clercs) lui dit : "Mais, mon bon ami, vous en êtes encore là ?"

    Peut-il imaginer, ce Chrétien lambda, que le Saint-Esprit inspire ces messages-là qui - de longue maintenant - méprisent la Foi de ses pères et mères, et la sienne ?

  • Monsieur Delen,

    Vous qui connaissez bien la position et les opinions de Gabriel Ringlet, pouvez vous nous éclairer (nous avons tous droit à la vérité n'est ce pas ?) en nous indiquant quels sont, dans leurs contextes, les propos exacts de M. Ringlet, dont quelques exemples ont été repris dans la lettre de M. Snyers ? Exemple tirés de certains des ouvrages du prêtre.

    Que voulais dire M. Ringlet par ceci :

    « Le purgatoire est une invention du Moyen Age »
    « Saint Paul est le patron de tous les agités chroniques, de tous les m'as-tu vu, m'as-tu entendu »
    Les catholiques qui croient aux dogmes sont des "encorsetés dogmatiques"
    « La vie après la mort, une question tout à fait secondaire »
    « L'Eglise est une belle-mère en total décalage avec le monde et le pape quelqu'un qui n'empêche pas de dormir »

    ou encore :

    « Je regrette le refus d'un véritable débat de fond sur les questions les plus difficiles à savoir : l'ordination des femmes, l'interprétation des dogmes tels que l'infaillibilité, la virginité de Marie, voire le regard qu'on porte sur la divinité du Christ »

    « Ce qui sépare un croyant d'un non-croyant est infime. Il y a parmi nous, vivant aujourd'hui, des gens qui ont déjà franchi le seuil, dont la générosité est telle que cela n'a plus aucun sens de parler de résurrection »

  • « Le purgatoire est une invention du Moyen Age »

    Erreur Monsieur Ringlet. Le Purgatoire est dans l'Ancien Testament, et même les indulgences de Dieu y sont. C'est une théologie soutenue par le Parti des Pharisiens, successeurs des combattant Maccabées. Bref, vous devriez faire de la théologie. Voici le texte fondateur du purgatoire et des indulgences :

    2 Maccabées 12, 39 Le jour suivant, on vint trouver Judas (au temps où la nécessité s'en imposait) pour relever les corps de ceux qui avaient succombé et les inhumer avec leurs proches dans le tombeau de leurs pères.
    2 Maccabées 12, 40 Or ils trouvèrent sous la tunique de chacun des morts des objets consacrés aux idoles de Iamnia et que la Loi interdit aux Juifs. Il fut donc évident pour tous que cela avait été la cause de leur mort.
    2 Maccabées 12, 41 Tous donc, ayant béni la conduite du Seigneur, juge équitable qui rend manifestes les choses cachées,
    2 Maccabées 12, 42 se mirent en prière pour demander que le péché commis fût entièrement pardonné, puis le valeureux Judas exhorta la troupe à se garder pure de tout péché, ayant sous les yeux ce qui était arrivé à cause de la faute de ceux qui étaient tombés.
    2 Maccabées 12, 43 Puis, ayant fait une collecte d'environ 2.000 drachmes, il l'envoya à Jérusalem afin qu'on offrît un sacrifice pour le péché, agissant fort bien et noblement d'après le concept de la résurrection.
    2 Maccabées 12, 44 Car, s'il n'avait pas espéré que les soldats tombés dussent ressusciter, il était superflu et sot de prier pour les morts,
    2 Maccabées 12, 45 et s'il envisageait qu'une très belle récompense est réservée à ceux qui s'endorment dans la piété, c'était là une pensée sainte et pieuse. Voilà pourquoi il fit faire ce sacrifice expiatoire pour les morts, afin qu'ils fussent délivrés de leur péché.

  • Sébastien,

    Il y a une différence entre critiquer une personne et juger ses actes et ses paroles, d'autant plus si cette personne qui a charge d'âmes s'égare et égare par là même les brebis que le Christ lui a confiées. Etre chrétien c'est suivre le Christ, qui n'a pas hésité à morigéner sévèrement les scribes et pharisiens.

    La charité oui, mais pas hors de la vérité. Le salut des âmes est trop important que pour laisser des prêtres nier les fondements même de la foi chrétienne.

    Même si vous avez entièrement raison, il faut prier pour nos prêtres.

    Je citerai ce passage des écritures qui s'adresse aux laïcs mais aussi à toute personne qui s'égare au sein de l'Eglise et dont notre devoir est de le leur faire savoir, quitte à s'adresser à ses supérieurs s'ils refusent d'entendre raison, et cela par charité justement !

    Mathieu 18.15/18 : "Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère. Mais, s’il ne t’écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes, afin que toute l’affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins. S’il refuse de les écouter, dis-le à l’Église; et s’il refuse aussi d’écouter l’Église, qu’il soit pour toi comme un païen et un publicain. Je vous le dis en vérité, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel."

  • Coucou M. Delen, qui nous revenez « par hasard » ... et au bon moment. Personne n'a d'aversion pour G. Ringlet en tant que personne humaine. Beaucoup ont une aversion profonde pour les hérésies qu'il distille, tout en se disant prêtre catholique. Beaucoup ont une aversion profonde pour ce prosélytisme masqué qu'il fait pour la maçonnerie depuis des années. Je dis 'maçonnerie' et pas 'franc maçonnerie', car le propre du maçon c'est la dissimulation et le mensonge. Il n'est donc pas 'franc', que ce soit au sens 'libre' ou au sens 'sincère' de ce mot. Bref, que G. Ringlet arrête d'être ainsi assis entre deux chaises non assorties, il ne s'en portera que mieux et sera plus crédible comme personne humaine.

  • Allo, monsieur Delen? Vous vous êtes réincarné? Non, pas possible, la réincarnation n'existe pas. Cela dit, grand merci pour vos propos charitables à mon égard. Voilà qui me va droit au coeur. Dites, quand vous écrivez que vous êtes toujours dans le "navire", vous parler de celui de l'abbé Ringlet (ou plutôt de son canot pneumatique)? Ben oui, parce que celui du Pape, c'est un autre, et il ne va pas du tout dans la même direction... Sur ce, portez-vous bien et n'oubliez pas de rentrer vos poules. Bonne soirée, Jean-Pierre Snyers

  • Que cette personne, prêtre de Jésus-Christ, soit toujours, grâce à l'inaction de nos évêques, considérée comme un prêtre catholique en bonne et due forme, porteur du message de salut de Jésus-Christ et de ce salut lui-même, montre bien l'étendue de l'auto-destruction de l'Église en cours en Belgique.

    Quelle preuve, soit de manque de charité, soit de sottise totale, de la part de nos évêques, que de laisser croire, à leurs ouailles et à l'ensemble des âmes dont ils ont la charge et devront rendre compte devant Dieu, que ce monsieur est apte à donner la Parole de Vie dont tant de gens, qu'ils le sachent ou non, sont avides et croient trouver en lui, vu son statut de prêtre catholique.

    Ce n'est pas le seul scandale de l'Église belge, hélas... et pas le seul prêtre scandaleux... sans parler des simulacres de liturgie qui occupent les églises qui sont pourtant les lieux où tant de gens, aujourd'hui encore, viennent chercher le salut. En leur livrant ces comédies en lieu et place de liturgie, les clercs catholiques actuels, ou la plupart d'entre eux, sont bel et bien les premiers agents de l'autodestruction de l'Église en Belgique, et les écrans les plus efficaces entre les Belges et la Parole et la Vie de Dieu - puisque l'endroit par excellence où celles-ci devraient être accessibles est transformé en piètre foire du village, ou réunion entre soi avec musique médiocre.

    Au lieu d'être l'endroit où Dieu est honoré, mis à la première place, et adoré. En silence. À genoux.

  • Quand je lis la plupart de vos commentaires, je me dis qu’il est heureux que l’inquisition n’existe plus...

  • Trop drôle...! Voilà L' argument choc 'passe partout' quand on ne sait trop comment se défendre. De même "que faites vous de la charité..." "mais il faut être tolérant", etc., etc., ...servez-nous du solide s'il vous plaît!

  • Gabriel

    Quand je lis votre commentaire, je ne peux pas m'empêcher de penser à ceci:

    "Combien de vents de la doctrine avons-nous connus au cours des dernières décennies, combien de courants idéologiques, combien de modes de la pensée... La petite barque de la pensée de nombreux chrétiens a été souvent ballottée par ces vagues - jetée d'un extrême à l'autre: du marxisme au libéralisme, jusqu'au libertinisme; du collectivisme à l'individualisme radical; de l'athéïsme à un vague mysticisme religieux; de l'agnosticisme au syncrétisme et ainsi de suite. Chaque jour naissent de nouvelles sectes et se réalise ce que dit saint Paul à propos de l'imposture des hommes, de l'astuce qui tend à les induire en erreur. Posséder une foi claire, selon le Credo de l'Eglise, est souvent défini comme du fondamentalisme. Tandis que le relativisme, c'est-à-dire se laisser entraîner "à tout vent de la doctrine", apparaît comme l'unique attitude à la hauteur de l'époque actuelle. L'on est en train de mettre sur pied une dictature du relativisme qui ne reconnaît rien comme définitif et qui donne comme mesure ultime uniquement son propre ego et ses désirs."

    Alors, dites-nous, de qui est ce texte ? De Bernardo Gui peut-être ? Non. Il s'agit d'un extrait de l'homélie de la messe pour l'élection du Souverain pontife, prononcée par Joseph Ratzinger, le 18 avril 2005. Peu avant son élection donc.

    8 ans déjà. Des vieilleries direz-vous. Je vous invite alors à remonter dans le temps, en lisant le texte de l'évangile de dimanche, et de le mettre en regard avec le commentaire fait par le pape François, ce même dimanche, lors de l'Angelus.

    S'il y a encore une foi catholique aujourd'hui, c'est parce que l'Eglise, mère, a toujours su se prémunir contre les erreurs doctrinales, dans lesquelles se sont engouffrées d'autres familles chrétiennes.

    Il faut bien appeler un chat un chat. Et vous avez une conception très particulière de l'Inquisition puisque l'orientation générale des commentaires, que cela vous plaise ou non, vont vers un souci de cohérence, avec les conséquences qu'il convient d'en tirer.

    Peut-être est-ce le mot hérésie qui vout déplait ? L'origine grecque du mot vise le choix. Selon Wikipedia, une hérésie désigne généralement une doctrine ou une opinion considérée comme erronée par rapport à un dogme religieux donné. C'est-à-dire une vérité objective sur Dieu ou sur un aspect de la foi.

    Si donc l'abbé Ringlet, par exemple, semble dubitatif sur la vie après la mort, sur le sens christologique du salut, ce qui est son droit, dans l'absolu, la question se pose, objectivement, de la cohérence de ses convictions avec son statut de prêtre catholique, en principe amené à célébrer la messe, au coeur de laquelle on trouve le renouvellement du sacrifice du Christ, et à travers lui, l'union intime avec Lui. Couper cette perspective, c'est oblitérer le sens. C'est tricher. C'est induire les fidèles dans l'erreur.

  • @ gabriel ... Je crois que vous avez atteint le point Godwin de cette discussion, si l'on veut bien adapter ainsi la loi de Godwin : « Plus une discussion en ligne dure longtemps, plus la probabilité d'y trouver une comparaison impliquant l'inquisition s’approche de 1. »

  • Beaucoup d'intervenants se demandent pourquoi M. Ringlet ne quitte pas l'Eglise catholique. En vérité, ses propos et ses agissements l'en ont déjà exclu, ou alors, les mots n'ont plus de sens (cf. les dictionnaires aux entrées "apostat", "hérétique", etc.) Mais il tient, lui, à ce que ses "paroissiens" (ceux qui écoutent ses blasphèmes) voient en lui un prêtre catholique : de cette façon, sa nocivité est maximale. Cela dit, si Dieu seul juge les personnes, on a encore le droit, ce me semble, de critiquer ce qu'on estime erroné et préjudiciable au salut des âmes : il n'y a là rien d'inquisitorial, n'en déplaise à "Gabriel". Mutien-Omer Houziaux.

  • Merci, Mr Snyers. Le "père" Ringlet est donc bel et bien un hérétique, une sorte d'arianiste s'il remet en cause la divinité du Christ, pourtant le fondement de notre Credo.
    Pourquoi nos évêques ne nous mettent-ils donc pas en garde contre lui, comme Mgr Harpigny l'a fait pour le "père" Samuel ??

  • oui, JLC, il y a urgence, le Pape François nous parlait dans une homélie au début de son pontificat, d'être en "mouvement" :

    - Marcher : (Is2,5) "Maison de Jacob, allons, marchons à la lumière du Seigneur." Marcher toujours en Présence du Seigneur, à la Lumière du Seigneur, cherchant à vivre avec cette irréprochabilité que Dieu demandait à Abraham, dans sa Promesse ...

    - Edifier l'Eglise, l'Epouse du Christ sur cette pierre angulaire qui est le Seigneur lui-même...

    - Confesser : quand on ne confesse pas Jésus-Christ, me vient la phrase de Léon Bloy : "Celui qui ne prie pas le Seigneur, prie le diable." Quand on ne confesse pas Jésus-Christ, on confesse la mondialité du diable, la mondialité du démon."

    C'est bien triste pour l'Abbé Ringlet qui est, dirait-on, dans "la nuit de la foi", il s'y perd et entraîne avec lui les âmes qui lui sont confiées. Il y a urgence de prières !

  • " Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés "

    Ne priez pas pour lui, priez pour que les chrétiens ne jugent pas sans cesse ceux qui partagent la même foi : vécue différemment, certes, mais valable quand on est "droit" !

  • Monsieur Delen.

    Je doute beaucoup que vous reveniez par hasard. Mais bon... si vous le dites, je ferai semblant de vous croire.

    Nous n'avons pas d'aversion contre Gabriel Ringlet, mais bien contre l'Esprit mauvais qui l'habite! Comprenez-vous la différence. Nos critiques ne sont aucunement débiles, méchantes et notre devoir étant de dénoncer et renvoyer dans son antre le malin et toutes ses sournoiserie, finalement nous nous montrons justement de véritable chrétiens. Dieu nous demande d'aimer nos frères et sœurs, comme Jésus nous a aimé. Mais excusez-moi, Jésus a plus d'une fois remis à sa place les suppôts du Diable. Autant il a su nous aimer en se donnant à nous par amour jusqu'à mourir sur une croix, autant il a su nous aimer jusqu'à combattre avec force l'esprit du mal. Il attend le même courage de notre part.

    Vous nous dites que "S'il n'y avait pas des prêtes tel que cet abbé, il y a longtemps que j'aurais quitté le "navire" ";

    En fait vous n'êtes pas sur le Navire! Vous êtes un de ces petits yachts hyper léger qui se laisse entraîner par les vents fous, au lieu de suivre les vents de l'Esprit Saint. Vous êtes déjà très loin du Navire. Vous risquez de vous perdre. Pire vous êtes bien comme le dit Mr Snyers un "petit canot pneumatique", et là vous risquez carrément de couler avant que l'on ai pu vous repêcher.

    Ressaisissez-vous!

  • Vous dites : " Nous n'avons pas d'aversion contre Gabriel Ringlet, mais bien contre l'Esprit mauvais qui l'habite!"

    Quel terrible procès d'intention ! Demandez à de nombreuses, très nombreuses abbayes si les moines (et leurs abbés) partagent votre point de vue !!!

  • Monsieur Delen,

    Je ne partage pas la foi de M. Ringlet. Je suis catholique.

    Je n'appartient pas non plus à l'époque révolue de M. Ringlet. Je suis "un jeune".

    M. Ringlet prétend être le visage du futur de l'église catholique, mais il n'est pas catholique, et ne se rend pas compte qu'il fait partie d'un passé douloureux de l'Eglise. Pour nous, qui avons véritablement la tâche de bâtir l'Eglise de demain, c'est très douloureux que tant de gens présentent partout cet homme comme tel, alors qu'il n'a fait que détruire l'Eglise sa vie durant.

  • Merci pour vos propos, Mizuki et, bien sûr, d'accord avec vous. D'accord avec vous aussi Joseph J. Non, l'abbé Ringlet n'est pas catholique et ce n'est pas depuis hier. Interviewé par Paul Germain le 2 novembre 1998 lors de l'émission "l'écran témoin", il n'a pas hésité à dire: "L'au-delà, ce que je deviens (...) c'est une question tout à fait secondaire... Toutes ces inventions de catégories d'enfer, de purgatoire, de paradis, c'était une manière de maintenir les gens dans la peur... Je confirme que le purgatoire est une invention du Moyen Age qui a maintenu les gens dans je ne sais quels enfermements qui, moi, me sont insupportables". A nouveau, qu'un prêtre tienne un tel langage à la télévision dans l'indifférence totale de nos évêques est stupéfiant! Si l'abbé Ringlet est catholique, c'est le pape qui ne l'est pas!

  • Que de HAINE chez vous tous. Vous avez trouvé votre "bouc émissaire" et vous le suivrez à la trace.

    En vous lisant, je constate de plus en plus que, pour être chrétien, il faut penser EXACTEMENT comme vous !
    C'est là, la "loi de l'Evangile" ?
    Pour aimer l'Evangile, selon vous, il faut d'abord que les gens craignent de se retrouver en enfer ! Dieu est AMOUR !

    Sachez que, parmi les chrétiens, beaucoup ne pensent pas comme vous ! Quand je parle à mon épouse du contenu de vos textes et de vos réponses, elle en est horrifiée !

  • Cher Monsieur Delen,

    Je crois qu'il n'y a ici ni haine ni bouc émissaire. Il s'agit du scandale provoqué par une personnalité emblématique du progressisme belge jouissant du prestige académique et qui bénéficie d'une totale impunité ecclésiastique. De nombreux catholiques restés fidèles à la foi de l'Eglise sont horrifiés par les propos qu'elle tient à d'innombrables tribunes qui lui sont complaisamment offertes, y compris à la télévision. Cet "abbé" fait le jeu des adversaires de l'Eglise par ses propos ambigus, voire ouvertement opposés aux positions catholiques. Il prend ouvertement ses distances à l'égard de certains points du Credo et critique tout aussi ouvertement les positions de l'Eglise sur des questions cruciales. Que vous vous retrouviez dans le discours de M. Ringlet, cela vous regarde; cependant, il faut assumer ses positions et ne pas se revendiquer d'une Eglise dont on ne partage plus la foi. La foi n'est pas affaire de bisounours où tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil.

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