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La réalité corporelle de l’homme et de la femme est un facteur essentiel de l’identité

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Lu sur La Libre, dans la rubrique "opinions", cette mise au point très pertinente :

Quel "genre" de monde se prépare pour nos enfants?

Une opinion de Jean-Benoit Casterman (éducateur), Bénédicte Gillis (fondatrice du mouvement "Respect Youth Love"), Anne Schaub-Thomas (psychothérapeute) et Jean-Pierre Vandenschrick (ancien directeur d'école secondaire).

Il y a plus de 60 ans, nos grands-pères se lavaient «en chemise », dans leurs salles de bains pourtant bien fermées à clef. Enfants, nous pouvions voir des femmes très blondes et presque nues étalées sur les grands panneaux publicitaires du chemin de l’école. Depuis peu, les hommes figurent aussi sur les affiches. Ce doit être un effet collatéral de la parité.

Corps caché, corps revendiqué, notre rapport au corps varie selon les époques. Difficile d’être bien dans sa peau, à l’aise avec ce corps qui nous sert, qui nous encombre parfois, bref qui nous révèle. Aujourd’hui, nombreux sont les adultes qui courent les formations coûteuses pour être « en harmonie avec soi-même ». Le rapport au corps et à l’identité sexuée est devenu trouble et mouvant. « Oublie le corps avec lequel tu es né et comporte-toi selon ce que tu veux être », clament certains. Ils utilisent de façon idéologique le concept de « genre » ou « gender ». Un concept qui a plusieurs sens : les universitaires le définissent comme une construction culturelle de la dimension sexuée, différenciée de sa réalité concrète et biologique.

Il est indéniable que la dimension sociale de la sexualité existe. Il est important de s’interroger sur les vieux réflexes qui, bêtement parfois, imposent à un homme de planter un clou tandis qu’une femme plantera un géranium. Il est tout aussi essentiel de promouvoir sans relâche la dignité de chacun. La personne humaine ne se réduit pas à un sexe, ni à un comportement.

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Commentaires

  • Les personnes qui souffrent de troubles d'identité sexuelle sont certainement plus à plaindre qu'à blâmer. Mais de là à vouloir affirmer qu'il s'agit d'un comportement "normal", il y a un pas qu'il faut se garder de franchir...Mais "oublier le corps avec lequel on est né" est tout bonnement impossible, car la nature nous impose les modifications morphologiques qui fait que nous passons par les différents stades de la vie. Une des conditions du bonheur est de vivre en harmonie avec notre corps, en sachant qu'il ne s'agit que d'une enveloppe charnelle que nous n'avons que pour un temps. Pour cela il est au moins aussi important de chercher à embellir son âme qu'à embellir son corps.

  • @ jlc ... Il me semble qu'on peut aussi concevoir que chaque être humain est composé d'une vie (ou âme) corporelle - comme tout être vivant - et d'une vie (ou âme) spirituelle. Et que ce sont ces deux vies (ou âmes) qui doivent rester en bonne santé (grâce à de bonnes nourritures et de bons exercices) mais qui doivent aussi rester en harmonie entre elles, et donc se respecter et s'encourager mutuellement, comme de bons compagnons de route.

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