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L'Eglise au croisement de deux logiques : l'exclusion ou la réintégration

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Source : exclure-ou-reintegrer-l-eglise-au-croisement-de-deux-logiques-selon-francois

Exclure ou réintégrer : l'Eglise au croisement de deux logiques, selon François

Exclure ou intégrer ? En réalité l'alternative n'est pas si simple... et la véritable question serait plutôt celle de trouver comment annoncer le Salut et aider les malades à guérir. Voilà les grandes lignes développées par le pape en commentant l'évangile de la guérison d'un lépreux, lors de la messe à la basilique Saint-Pierre de Rome dimanche 15 février, en présence des 20 nouveaux cardinaux créés la veille. François a ainsi souligné que la « compassion » du Christ consiste à vouloir réintégrer celui qui était exclu, et opposé cette attitude à la « logique des docteurs de la loi », qui veulent éloigner le danger en écartant la personne. Un sermon qui est aussi un message fort dans la perspective du second synode pour la famille qui doit se tenir en octobre prochain, et dont voici le texte intégral.

« Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier »… Jésus, saisi de compassion, étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié ! » (1). La compassion de Jésus ! Ce « pâtir avec » qui le rapprochait de toute personne souffrante ! Jésus, ne se ménage pas, au contraire il se laisse impliquer dans la douleur et dans le besoin des gens... simplement, parce qu’il sait et veut « pâtir avec », parce qu’il a un cœur qui n’a pas honte d’avoir « compassion ».

« Il ne pouvait plus entrer ouvertement dans une ville, mais restait à l’écart, dans des endroits déserts » (2). Cela signifie que, en plus de guérir le lépreux, Jésus a pris aussi sur lui la marginalisation que la loi de Moïse imposait (3). Jésus n’a pas peur du risque d’assumer la souffrance de l’autre, mais il en paie le prix jusqu’au bout (4).

La compassion porte Jésus à agir concrètement : à réintégrer celui qui est exclu ! Ce sont les trois concepts-clé que l’Église nous propose aujourd’hui dans la liturgie de la parole : la compassion de Jésus face à l’exclusion et sa volonté d’intégration.

Exclusion : Moïse, traitant juridiquement la question des lépreux, demande qu’ils soient éloignés et exclus de la communauté, tant que dure leur mal, et il les déclare « impurs » (5).

Imaginez combien de souffrance et combien de honte devait éprouver un lépreux : physiquement , socialement, psychologiquement et spirituellement ! Il n’est pas seulement victime de la maladie, mais il éprouve en être aussi le coupable, puni pour ses péchés ! C’est un mort-vivant, « comme quelqu’un à qui son père a craché au visage » (6).

En outre, le lépreux inspire la peur, le dédain, le dégoût et pour cela il est abandonné de sa propre famille, évité par les autres personnes, exclu de la société, ou plutôt la société elle-même l’expulse et le contraint à vivre dans des lieux éloignés des gens bien-portants, l’exclut. Et cela au point que si un individu bien-portant s’était approché d’un lépreux il aurait été sévèrement puni et souvent traité, à son tour, de lépreux.

Le but de cette règlementation était de « sauver les bien-portants », « protéger les justes » et pour les sauvegarder de tout risque, exclure « le danger », traitant sans pitié celui qui est contaminé. Ainsi, en effet, décréta le grand-prêtre Caïphe : « Il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple, et que l’ensemble de la nation ne périsse pas » (7).

Intégration : Jésus révolutionne et secoue avec force cette mentalité enfermée dans la peur et autolimitée par les préjugés. Toutefois, il n’abolit pas la Loi de Moïse mais il la porte à son accomplissement (8), déclarant, par exemple, l’inefficacité contre-productive de la loi du talion ; déclarant que Dieu n’apprécie pas l’observance du Sabbat qui méprise l’homme et le condamne ; ou quand, face à la pécheresse, il ne la condamne pas mais au contraire la sauve du zèle aveugle de ceux qui étaient déjà prêts à la lapider sans pitié, estimant appliquer la Loi de Moïse. Jésus révolutionne aussi les consciences dans le Discours sur la montagne (9), ouvrant de nouveaux horizons pour l’humanité et révélant pleinement la logique de Dieu. La logique de l’amour qui ne se fonde pas sur la peur mais sur la liberté, sur la charité, sur le zèle sain et sur le désir salvifique de Dieu : « Dieu notre Sauveur veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la pleine connaissance de la vérité » (10). « Je veux la miséricorde, non le sacrifice » (11).

Jésus, nouveau Moïse, a voulu guérir le lépreux, il a voulu le toucher, il a voulu le réintégrer dans la communauté, sans « s’autolimiter » dans les préjugés ; sans s’adapter à la mentalité dominante des gens ; sans se préoccuper du tout de la contagion. Jésus répond à la supplication du lépreux sans hésitation et sans les habituels renvois pour étudier la situation et toutes les éventuelles conséquences ! Pour Jésus ce qui compte, avant tout, c’est de rejoindre et de sauver ceux qui sont loin, soigner les blessures des malades, réintégrer tous les hommes dans la famille de Dieu ! Et cela scandalise certains !

Jésus n’a pas peur de ce type de scandale ! Il ne pense pas aux personnes fermées qui se scandalisent même pour une guérison, qui se scandalisent face à n’importe quelle ouverture, à n’importe quel pas qui n’entre pas dans leurs schémas mentaux et spirituels, à n’importe quelle caresse ou tendresse qui ne correspond pas à leurs habitudes de pensée et à leur pureté rituelle. Il a voulu intégrer les exclus, sauver ceux qui sont en dehors du campement (12).

Il y a deux logiques de pensée et de foi : la peur de perdre ceux qui sont sauvés et le désir de sauver ceux qui sont perdus. Aujourd’hui aussi il arrive, parfois, de nous trouver au croisement de ces deux logiques : celle des docteurs de la loi, c’est-à-dire marginaliser le danger en éloignant la personne contaminée, et la logique de Dieu qui, avec sa miséricorde, serre dans ses bras et accueille en réintégrant et en transfigurant le mal en bien, la condamnation en salut et l’exclusion en annonce.

Ces deux logiques parcourent toute l’histoire de l’Église : exclure et réintégrer. Saint Paul, mettant en œuvre le commandement du Seigneur de porter l’annonce de l’Évangile jusqu’aux extrêmes limites de la terre (13), scandalisa et rencontra une forte résistance et une grande hostilité surtout de ceux qui exigeaient aussi une observance inconditionnelle de la Loi mosaïque de la part des païens convertis. Même saint Pierre fut durement critiqué par la communauté quand il entra dans la maison du Centurion païen Corneille (14).

La route de l’Église, depuis le Concile de Jérusalem, est toujours celle de Jésus : celle de la miséricorde et de l’intégration. Cela ne veut pas dire sous-évaluer les dangers ou faire entrer les loups dans le troupeau, mais accueillir le fils prodigue repenti ; guérir avec détermination et courage les blessures du péché ; se retrousser les manches et ne pas rester regarder passivement la souffrance du monde. La route de l’Église est celle de ne condamner personne éternellement ; de répandre la miséricorde de Dieu sur toutes les personnes qui la demandent d’un cœur sincère ; la route de l’Église c’est justement de sortir de son enceinte pour aller chercher ceux qui sont loin dans les « périphéries » de l’existence ; celle d’adopter intégralement la logique de Dieu ; de suivre le Maître qui dit : « Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler les justes mais les pécheurs, pour qu’ils se convertissent » (15).

En guérissant le lépreux, Jésus ne porte aucun dommage à qui est bien-portant, au contraire, il le libère de la peur ; il ne lui procure pas un danger mais il lui donne un frère ; il ne méprise pas la Loi mais il apprécie l’homme, pour qui Dieu a inspiré la Loi. En effet, Jésus libère les bien-portants de la tentation du « frère-ainé » (16) et du poids de l’envie et des murmures des ouvriers qui ont « enduré le poids du jour et la chaleur » (17).

En conséquence : la charité ne peut être neutre, indifférente, tiède ou impartiale ! La charité contamine, passionne, risque et implique ! Parce que la charité véritable est toujours imméritée, inconditionnelle et gratuite ! (18). La charité est créative pour trouver le langage juste afin de communiquer avec tous ceux qui sont considérés comme inguérissables et donc intouchables. Le contact est le vrai langage communicatif, le même langage affectif qui a transmis la guérison au lépreux. Que de guérisons nous pouvons accomplir et transmettre en apprenant ce langage ! C’était un lépreux et il est devenu annonciateur de l’amour de Dieu. L’Évangile dit : « Un fois parti, cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle » (19).

Chers nouveaux Cardinaux, ceci est la logique de Dieu, ceci est la route de l’Église : non seulement accueillir et intégrer, avec un courage évangélique, ceux qui frappent à notre porte, mais aller chercher, sans préjugés et sans peur, ceux qui sont loin en leur manifestant gratuitement ce que nous avons reçu gratuitement. « Celui qui déclare demeurer dans le Christ doit, lui aussi, marcher comme Jésus lui-même a marché » (20). La totale disponibilité pour servir les autres est notre signe distinctif, est notre unique titre d’honneur !

En cette Eucharistie qui nous voit réunis autour de l’autel du Seigneur, invoquons l’intercession de Marie, Mère de l’Église, qui a souffert elle-même l’exclusion à cause des calomnies (21) et de l’exil (22), afin qu’elle nous obtienne d’être des serviteurs fidèles à Dieu. Elle nous enseigne – elle qui est la Mère – à ne pas avoir peur d’accueillir avec tendresse les exclus ; à ne pas avoir peur de la tendresse et de la compassion ; qu’elle nous revête de patience pour les accompagner sur leur chemin, sans chercher les résultats d’un succès mondain ; qu’elle nous montre Jésus et nous fasse marcher comme lui.

Chers frères, regardant vers Jésus et vers notre Mère Marie, je vous exhorte à servir l’Église, de façon que les chrétiens – édifiés par notre témoignage – ne soient pas tentés d’être avec Jésus sans vouloir être avec les exclus, s’isolant dans une caste qui n’a rien d’authentiquement ecclésial. Je vous exhorte à servir Jésus crucifié en toute personne exclue, pour quelque motif que ce soit ; à voir le Seigneur en toute personne exclue qui a faim, qui a soif, qui est nue : le Seigneur qui est présent aussi en ceux qui ont perdu la foi, ou qui se sont éloignés de leur propre foi ; le Seigneur qui est en prison, qui est malade, qui n’a pas de travail, qui est persécuté ; le Seigneur qui est dans le lépreux – en son corps ou en son âme -, qui est discriminé ! Nous ne découvrons pas le Seigneur, si nous n’accueillons pas l’exclu de façon authentique ! Rappelons- nous toujours l’image de saint François qui n’a pas eu peur d’embrasser le lépreux et d’accueillir ceux qui souffrent toutes sortes de marginalisation. En réalité, sur l’évangile des exclus, se découvre et se révèle notre crédibilité !

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Notes :

(1) Mc 1, 40-41 

(2) Mc 1, 45

(3) Lv 13, 1-2. 45-46 

(4) Is 53, 4 

(5) Lv 13, 1-2. 45-46 

(6) Nb 12, 14 

(7) Jn 11, 50 

(8) Mt 5, 17 

(9) Mt 5 

(10) 1 Tm 2, 3-4 

(11) Mt 12, 7 ; Os 6, 6 

(12) Jn 10 

(13) Mt 28, 19 

(14) Ac 10 

(15) Lc 5, 31-32 

(16) Lc 15, 11-32 

(17) Mt 20, 1-16 

(18) 1 Co 13 

(19) Mc 1, 45 

(20) 1 Jn 2, 6 

(21) Jn 8, 41 

(22) Mt 2, 13-23

Commentaires

  • Voici une réflexion tirée d'un site anglophone (fromrome.wordpress.com) publiée ce jour. Elle mérite qu'on s'y attarde.

    "La guérison du lépreux par Notre Seigneur ne fut pas ce que le pape propose. Le lépreux n'a pas été guéri par contact avec un autre corps humain, ou par des paroles humaines. Il a été guéri par un acte de la volonté, par le pouvoir de Dieu Lui-même, Incarné, par l'Oint par excellence, le Christ.

    Bien que nous soyons tous appelés à avoir la charité d'aider les malades et les exclus, nous ne pouvons pas diriger ou aimer de la même manière que Dieu. Car Dieu le premier aime une chose, et alors seulement elle devient être. Quand il trouve une dépravation morale, il veut d'abord la guérir. Et alors la personne morale, si elle accepte la grâce, devient bonne.

    Nous ne pouvons pas commander la puissance de Dieu ou la grâce de Dieu ou la miséricorde de Dieu et les appliquer à qui nous souhaitons, ou à telle ou telle catégorie de pécheurs que nous voulons.

    C'est pourquoi le Christ a ordonné aux apôtres de prêcher d'abord la foi et la pénitence, puis de mettre la main sur ceux qui ont cru.

    Ce point doit être souligné. Il n'existe absolument aucun cas dans tout l'Evangile où un non-croyant a été guéri par Notre Seigneur. Il n'y a absolument aucun cas dans toutes les Ecritures où Dieu a révélé, dit, promis ou déclaré qu'Il a le désir de guérir ou de soigner les impénitents.

    Un faux Evangile conduit à une fausse pratique pastorale.

    L'erreur de penser que ces deux points ne sont pas importants conduit directement à l'erreur et à l'hérésie du Cardinal Kasper, que François a tout fait pour promouvoir. Même dans son homélie aux cardinaux nouvellement créés, il ne peut cacher - autant qu'un jésuite peut le faire - son intention maligne.

    Pour cette raison, l'Eglise n'a jamais permis aux pécheurs publics de s'approcher du (Saint) Sacrement. Elle a toujours enseigné, et ses lois ont toujours tenu que les pécheurs publics doivent être exclus. Seulement s'ils se repentent, peuvent-ils être réadmis.

    Dans l'Eglise ancienne, l'entrée en Carême était le temps pendant lequel les pécheurs publics faisaient pénitence publique, avant d'être réadmis pour Pâques, à travers les sacrements de Pénitence et de l'Eucharistie.

    Par la suite, au cours des siècles, quand la foi catholique a embrassé l'ensemble de la société, la pratique de la pénitence publique n'était plus réservée qu'aux crimes publics, comme ceux des rois ou des dirigeants. Pendant près de 1000 ans, les catholiques ont fait leurs pénitences en privé, après s'être rendu à la confession.

    Ainsi, Notre Sainte Mère l'Eglise a défendu la dignité infinie du Fils immaculé de Dieu le Père, présent dans l'Eucharistie, de a souillure d'une communion sacrilège.

    Cela ne signifie pas que breaucoup de membres du clergé, même des évêques ou des papes ou des cardinaux n'ont jamais donné la communion aux pécheurs publics, parce que les péchés de individus ne constitue pas la praxis de l'Eglise. Au contraire, tous ceux qui l'ont fait ont mérité, à juste titre, la damnation éternelle dans les feux de l'enfer. Et tous ceux qui le font aujorud'hui méritent la même chose, s'ils ne se repentent pas.

    Pour cette raison, c'est le Cardinal Burke qui est le plus charitable de tous les cardinaux, puisque c'est lui, presque le seul, qui a publiquement défendu, même à un prix personnel, le devoir sacré des pasteurs de refuser la communion à ceux qui sont en situation irrégulière, tels que les divorcés ou les cohabitants. Il est le plus charitable parce que la vraie charité cherche le vrai salut du pécheur; un salut qui ne peut pas être obtenu sans que l'on dise au pécheur qu'il est un pécheur et qu'il est seulement digne de condamnation, et que la pénitence et un changement dans sa morale sont la seule façon d'être digne du don gratuit de la miséricorde salvatrice de Dieu.

    Ce sont des actions comme celles de ce Cardinal, et pas les homélies du pape, qui reflètent fidèlement l'enseignement que l'Eglise a reçu du Christ et des apôtres.

    Inutile de dire que tordre le sens clair de l'Ecriture à des fins hérétiques est en soi un péché grave de sacrilège, méritant la damnation éternelle, non seulement pour ceux qui le font, maix pour ceux qui consentent à une telle pratique."

  • L’erreur serait naturellement de tirer de la parole évangélique commentée par le pape des amalgames indus : ainsi, les catholiques divorcés-remariés ne sont pas invités à s’abstenir de recevoir la communion sacramentelle parce qu’ils seraient assimilés spirituellement aux lépreux ou aux pestiférés que rejetait la société antique : attitude que Jésus réprouve.

    Ils ne sont d’ailleurs nullement excommuniés ou exclus de la communauté chrétienne. Simplement, selon la Parole expresse du Seigneur, leur nouvelle union ne peut pas être un signe sacramentel de l’alliance nouvelle et éternelle dans le Christ. Ils demeurent chrétiens, ils participent à l’Eucharistie mais, au moment d’exprimer sacramentellement, publiquement, objectivement, l’alliance nouvelle et éternelle ils s’abstiennent : par amour, parce que le geste sacramentel est un geste objectif que contredit publiquement la situation objective qui est la leur.

    La grandeur morale de cette attitude n’est plus perçue aujourd’hui parce qu’on a perdu le sens des sacrements fondés sur l’expression de l’alliance avec Dieu lui-même : qu’il s’agisse du mariage, de la confession ou de la communion. Bien plus encore que pour des raisons dogmatiques ou exégétiques, il y a ici un enjeu fondamental pour la vie selon la volonté du Seigneur.

  • Tchantchès,

    Il y a tellement de manières, malheureusement, d'être infectés par la lèpre spirituelle du péché. L'humilité commence peut-être par se reconnaître pécheurs, et a fortiori quand l'état de péché est permanent. Ce n'est donc pas, contrairement à ce qu'on a déjà pu lire de la part de l'un ou l'autre clerc, parce que l'état objectif de péché est stable qu'il devient tout à coup conforme à la parole de Dieu.

    Je viens de relire toute l'intervention du pape et un passage me semble plus proche de la subversion que de ce qu'on est en droit d'attendre du pasteur suprême de l'Eglise:

    "Pour Jésus ce qui compte, avant tout, c’est de rejoindre et de sauver ceux qui sont loin, soigner les blessures des malades, réintégrer tous les hommes dans la famille de Dieu ! Et cela scandalise certains !"

    Nous y voilà: "cela scandalise certains" ! Mais qui sont ces certains, ces malades repris dans la fameuse liste des voeux ? Dieu ne sauve pas ses enfants contre leur gré. Prétendre le contraire, c'est nier les Ecritures et c'est aussi abattre le sens de la mission de l'Eglise. Le premier commentaire que j'ai posté en lien avec cet article le fait bien comprendre, à travers le sens-même de la guérison, et donc l'antériorité de la Foi. Et lorsque Notre Seigneur est sur le point de mourir sur la croix, c'est encore la même réponse qu'Il offre au larron repenti.

  • Grâce à Dieu le 1er commentaire est plutôt illisible, Je suggère aux lecteurs et à Philippe en particulier (probablement lépreux subversif lui-même et au bord du schisme) de lire :
    http://www.lavie.fr/religion/catholicisme/raymond-leo-burke-un-cardinal-frondeur-13-02-2015-60511_16.php
    http://plunkett.hautetfort.com/archive/2015/02/10/agitation-anti-francois-l-imposture-de-la-filiale-supplique-5555993.html
    http://plunkett.hautetfort.com/archive/2015/02/11/l-etrange-organisation-qui-soutient-le-cardinal-burke-5556617.html

  • Certains commentaires publiés sur La Vie sont en effet très intéressants.

    "Comment n'être pas frappé également par l'empressement de catholiques qui n'ont jamais ménagé les papes précédents et insultent à la mémoire de certains comme Pie XII, voire de saints comme Pie X, qui dénonçaient la dictature dans l'Eglise etc., à ne plus souffrir la moindre réserve, même modérée et respectueuse, à vouloir à tout prix faire tomber des têtes ; comment n'être pas frappé par la manie qu'ont des personnes qui répètent jusqu'à l'absurdité et à la nausée des "Qui suis-je pour juger" de distribuer continuellement jugements, bons et mauvais points (surtout mauvais d'ailleurs) aux "conservateurs", aux "traditionalistes", aux familles nombreuses, aux pratiquants... Beaucoup de masques sont tombés le 13 mars 2013 : c'est sans doute l'une des significations providentielles de tant de bizarreries qui nous étonnent. Les novateurs se sont révélés pour ce qu'ils sont, cet article et les commentaires qui l'accompagnent en témoignent avec assez d'éloquence : des coupeurs de têtes."

    Merci.

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