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Sur Arte, un documentaire concernant l'avortement à ne rater sous aucun prétexte

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De France Catholique :

La réalisatrice Renate Günther Greene a avorté à l’âge de 25 ans. Après plusieurs décennies de refoulement, son retour sur les lieux de l’intervention l’a submergée de douleur. Elle a alors cherché à entrer en contact avec des femmes au parcours similaire, mais s’est heurtée à un mur de silence. Pourquoi, alors qu’elles avaient revendiqué haut et fort le droit à disposer de leur corps dans les années 1970, les femmes éprouvent-elles tant de difficultés à assumer le recours à l’avortement ? La réalisatrice a rencontré la rescapée d’une IVG qui, adolescente, a sombré dans l’anorexie avant de découvrir que son sentiment d’être jumelle ne relevait pas de la démence mais venait de l’intervention subie par sa mère quand elle la portait. Trois femmes qui ont avorté quand elles étaient plus jeunes racontent par ailleurs leur expérience et ses conséquences, entre relative sérénité et culpabilité suffocante.

http://www.arte.tv/guide/fr/051843-...

Après avoir subi un avortement à l’âge de 25 ans, Renate Günther Greene, la réalisatrice allemande de ce documentaire étonnant, est allée à la rencontre de quatre femmes et les a fait parler de leur expérience.

Dans le cadre d’une soirée thématique sobrement intitulée Mon ventre m’appartient, ce documentaire fait suite à un autre qui traite du recul en Europe du « droit à l’avortement » et s’appelle Droit à l’avortement - Le combat continue. Pourtant, c’est d’un tout autre sujet que traite ce second reportage, qui semble contredire le premier, tant il montre la douleur des femmes ayant eu recours à un avortement et leur désir de résister à la puissance de « l’ordre moral ».

La première regrette de n’avoir trouvé personne à qui parler, pour peser le pour et le contre. Mais, à 17 ans, « il fallait avorter ! ». Une autre raconte qu’on lui a dit qu’elle allait gâcher son avenir : « Cette phrase me fait horreur, un enfant ne peut pas gâcher un avenir. » Une autre parle de sa tentative de suicide après son avortement. Enfin, un médecin affirme, échographies à l’appui, qu’un embryon n’est pas « un amas de cellules », mais un être vivant, avec un cœur qui bat, et ce dès la septième semaine.

Surtout, l’une des intervenantes (qui vient d’Allemagne de l’Est !), fait des conférences dans les lycées et diffuse... Le cri silencieux. « Après avoir vu cela, je sais que je ne pourrai jamais avorter ! », dit une lycéenne.

Manifestement, les Allemands sont plus libres que les Français (qui viennent de voter la suppression de la notion de « détresse » pour une femme qui veut avorter !), car on a du mal à imaginer une telle projection dans les lycées français. À moins qu’on ne leur diffuse 4 mois, 3 semaines, 2 jours, la Palme d’or du Roumain Cristian Mungiu, qui montre la réalité crue d’un avortement. ■

Documentaire allemand (2014) de Renate Günther Greene (0h52). Diffusion le mardi 17 mars, sur Arte, à 23h35.

http://www.arte.tv/guide/fr/051843-...

Ne pas manquer, sur un thème proche, le documentaire sur Jérôme Lejeune qui passe le 20 mars sur KTO.

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