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USA: la moitié du pays est extrêmement hostile à l’avortement selon l’Institut Guttmacher 

La décision «Roe vs Wade » de la Cour suprême des États-Unis a non seulement transformé l’avortement en un droit, mais a également empêché que chaque Etat puisse défendre la vie. On ne peut pas promouvoir de lois qui l’interdisent, mais avec de l’imagination, du courage et des risques personnels de nombreux gouverneurs et maires ont utilisé, dans la mesure de leur pouvoirs, la capacité réglementaire qu’ils ont pour défendre le droit à la vie.

Maria Sofia Bertran du Centre de bioéthique (Espagne) a fait écho de la «plainte» de l’Institut Guttmacher, support du lobby de l’avortement dans le monde, qui s’emploie pour que l’ONU puisse faire pression sur les pays essayant de repousser  » la santé reproductive « qui n’est rien de plus que l’élimination de personnes. Dans son rapport annuel, l’Institut Guttmacher constate qu’entre 2010 et 2014: 231 lois pro-vie ont été approuvées. Plus de la moitié du pays est sous une juridiction qui protège plus la vie des enfants et des mères. 27 états ont introduit des restrictions sévères à l’avortement dont 18 d’entre eux avec plus de cinq lois pro-vie. En 2014, ont été présentés 341 projets de loi pour défendre la vie. Seulement 26 d’entre eux sont devenu loi.

Par ailleurs : la Louisiane et l’Oklahoma ont exigé que les candidates à l’avortement soient préalablement admises dans les hôpitaux locaux. Une loi similaire a causé la fermeture de la plupart des centres d’avortements au Texas. L’Alabama a renforcé les lois de consentement parental. L’Arizona a permis l’inspection inopinée des centres, et déclare illégale l’organisation par un adulte des avortements pour mineurs, sans le consentement préalable des parents. L’Alabama et le Missouri ont étendu la période d’attente avant un avortement : de 24 à 48 heures dans l’Alabama, 72 heures dans le Missouri. Le Mississippi interdit les avortements tardifs, en s’appuyant sur la douleur fœtale. Le Dakota du Sud prohibe les avortements pratiqués en raison du sexe. Le financement des avortements a également été restreint. L’Alaska a adopté une loi qui réduit les cas pour lesquels l’argent public de Medicaid peut être utilisé pour pratiquer des avortements. L’ Indiana et la Géorgie ont limité les cas dans lesquels on peut contribuer financièrement au financement d’avortements par suppléments d’assurance privée.

Les enquêtes révèlent par ailleurs que la plupart des Américains ne sont pas d’accord pour qu’une partie de leurs impôts soit destinée à subventionner les avortements. Le taux d’avortements aux USA a chuté à des niveaux les plus bas depuis des décennies. Le malaise du lobby avorteur commence à être grand. L’infographie suivante de l’Institut Guttmacher sur l’hostilité par rapport à l’avortement est éloquente: