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Le pape François critique l'ideologie du genre

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Sur Radio Vatican :

 

(RV) Le Pape a reçu ce lundi les évêques de Porto Rico, une île sous administration des Etats-Unis, mais qui dispose d’une conférence épiscopale propre, comptant sept évêques pour six diocèses. Ce territoire bilingue, hispanophone et anglophone, avait été visité par Jean-Paul II en 1984.

 

Dans son intervention en espagnol, dont il a remis le texte aux évêques, le Pape François a insisté sur l’importance de ce territoire dans l’histoire du christianisme américain, Le diocèse de Porto Rico avait été fondé en 1511, ce qui en fait l’un des premiers diocèses de l’évangélisation des Amériques. Mais le Pape François a aussi averti les évêques sur les risques de division. 

 

Le Pape a appelé les évêques à l’unité : « Ne gâchez pas votre énergie dans des divisions et des affrontements, sachez prendre de la distance par rapport à toute idéologisation ou tendance politique qui pourrait vous faire perdre du temps et la vraie ardeur pour le Royaume de Dieu. »

 

Dans la perspective du Jubilé de la miséricorde, le Pape demande à l’épiscopat portoricain de cultiver une attitude accueillante avec vos prêtres, afin « qu’ils se sentent guidés et écoutés pour qu’ils puissent grandir en communion, sainteté et sagesse, et portent à tous les mystères du salut, notamment à travers le sacrement de la réconciliation. »

 

Le Pape a aussi insisté sur l’importance des vocations sacerdotales et de la formation dans les séminaires, alors que Porto Rico a été confronté dans la décennie écoulée à une diminution sensible du nombre de prêtres.

 

Rappelant la beauté du mariage et critiquant l'idéologie du genre, François a aussi rappelé que « les différences entre homme et femme ne sont pas faites pour la subordination, mais pour la communion et la génération ». En reprenant un extrait de la déclaration d’Aparecida de 2007, dont il avait été l’un des principaux rédacteurs, François a rappelé que « le mariage est l’un des trésors les plus importants des peuples latino-américains et caribéens ».

Commentaires

  • L'idéologie du genre est une vraie absurdité, une vraie contre-vérité. En parler c'est utiliser ce que Jean‑Paul II appelait l'« anti-verbe » ; le travestissement de la vérité est l'arme du malin.
    L'idéologie du genre est un vrai poison pour chaque homme ou chaque femme, mais aussi pour la société dans son ensemble.
    On est ce que l'on est : homme ou femme, avec des chromosomes XX ou XY, avec une matrice capable de porter un enfant ou sans, avec un squelette d'homme ou de femme, et toutes les autres différences que je ne vais pas énumérer.
    On n'est pas ce que l'on veut ou ce que l'on rêve d'être. C'est du délire puéril, un pur fantasme d'un désir tout puissant, toujours source de souffrance lorsqu'on constate son impuissance.
    Mais, quels que soient les dangers et les méfaits d'une telle idéologie, destructrice pour l'individu et jamais constructive, il n'y a pas mort d'homme.
    L'idéologie du genre doit être dénoncée et combattue, mais elle n'est qu'une manifestation de l'illusion de la toute puissance du désir subjectif qui se manifeste aussi dans l'avortement. Pour moi la lutte pour la vie doit être la lutte prioritaire. Je voudrais redonner un lien vers un article du salon beige :
    L’industrie de l’avortement Marie Stopes International attaque l’initiative « Un de nous »
    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2015/06/lindustrie-de-lavortement-marie-stopes-international-attaque-linitiative-un-de-nous-.html
    Le respect de toute vie est pour moi LE combat principal à mener.

  • L'idéologie du genre est la "justification théorique" de la "libération des mœurs" qui de facto augmente le pratique de l'homosexualité.
    L’homosexualité est liée à une culture militaire, un culte de la force et de la violence, qui s'accompagne nécessairement de la réduction d'un autre en esclavage, au service du plaisir du dominant. Le soldat être supérieur a le droit de tuer et même le devoir de le faire « dans l'intérêt supérieur de la société ». Le soldat est déraciné, coupé de la famille, femme et enfant, de nature à amollir sa résolution au combat, et en revanche a droit de cuissage sur toutes les femmes rencontrées ; si elles deviennent enceintes il a le devoir d'abandonner sa progéniture.
    C'est l’hellénisme, avec sa culture du soldat défendant la cité, du sportif combattant olympique. C'est aussi la culture spartiate où les nouveaux nés malingres sont sacrifiés. C'est le triomphe de l'utilitarisme, où la personne n'a pas de valeur propre, intrinsèque, mais seulement une valeur relative à la cité.
    Il y a un lien entre homosexualité et eugénisme, et entre eugénisme et euthanasie et avortement.
    Le lien est la prévalence du désir et du plaisir devenus lois.
    Il est urgent de revenir à une acceptation de la réalité et à ce qu'il faut bien appeler, quitte à en faire hurler certains, à une loi naturelle.

  • Vraiment bizarres les liens que vous faites

  • Cela ne m'étonne pas qu'ici la plupart aiment "le salon beige" ....


    Oui, vraiment bizarre les liens que l'on fait !

    Je peux comprendre que vous êtes ahuris quand on évoque la théorie du genre. Mais si vous la condamnez, ayez au moins les bons arguments.

  • Effectivement , Lucas éclaire les choses sous un angle inhabituel .Du coup , moi aussi ,je me pose des questions sur le côté " souffrant " de l'homosexualité - côté souffrant qui perdure dans les sociétés les plus permissives . Esct ce lié à l'aspect dominant dominé de la relation ? .....Aspect que j'ai personnellement toujours perçu suite à de nombreuses confidences .
    Il y enfin cet échange de services sexuels où on ne se rend pas compte du côté mercantile de la relation . D'où l' aveuglement tragique vis à vis des mères porteuses .

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