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Pilule du lendemain en Espagne : les pharmaciens bénéficient de la clause de conscience

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De la synthèse de presse de gènéthique.org :

PILULE DU LENDEMAIN : EN ESPAGNE, PROTECTION DE LA CLAUSE DE CONSCIENCE POUR LES PHARMACIENS

En Espagne, la Cour Constitutionnelle a rendu une décision protégeant la conscience des pharmaciens qui refusent de délivrer la pilule du lendemain. Les conclusions de la Cour se basent sur la liberté de conscience et de religion, inscrite dans la Constitution espagnole (article 16).

Les juges ont débattu le cas d’un pharmacien de Séville qui avait été condamné en 2008 à 3 000€ d’amende par le gouvernement de l’Andalousie, car il avait refusé de délivrer pilules du lendemain et préservatifs dans son officine. La Cour a donc renversé la décision en appel, et reconnu que les pharmaciens ne sont pas légalement tenus de vendre un produit qui va à l’encontre de leurs convictions. La décision n’a pas été unanime, et plusieurs juges dissidents ont marqué leur opposition.

La Cour a tenu compte du fait que ce pharmacien était inscrit sur la liste officielle des objecteurs de conscience. Elle a également pris en compte le fait que la pharmacie concernée se trouvait en centre ville : le client peut donc facilement se fournir ailleurs.

Enfin, cette décision reconnait que la pilule du lendemain pose un problème de conscience du fait de son potentiel caractère abortif.

Sources: The telegraph (07/07/2015)

Commentaires

  • L'avortement ne sera JAMAIS UN DROIT, « même dépénalisé », même si le contrat sur la tête d'un innocent est financé par la sécurité sociale. Il ne peut pas y avoir de « droit de tuer », que l'on soit James Bond, médecin, ou maman, ou enfant.
    Mais le meurtre son enfant innocent sans défense et en disant que c'est « pour son bien » est le plus horrible de tous, autant que de tuer son vieux père ou sa vielle mère « pour leur bien » quand ils sont devenus encombrant ou trop coûteux.

    Puisque l'avortement n'est jamais un droit, il n'est JAMAIS UN DEVOIR, l'avortement n'est JAMAIS UNE OBLIGATION. Nul ne peut contraindre un homme ou une femme à tuer son semblable. Cela c'est le propre des régimes totalitaires fascistes, communistes ou socialistes. Le métier de bourreau doit rester volontaire et laisser celui qui s'y engage se débrouiller avec sa conscience. Nul ne saurait être contraint non plus d'être complice d'une exécution sans jugement.
    Michel de Notre-Dame

  • A temps et à contre-temps
    il faut revenir aux fondamentaux.
    Dès la fusion de les membranes du spermatozoïde du papa et de l'ovule de la maman se constitue un nouvel être humain, complètement différent de son père et de sa mère. Et dès ce moment se met en route un processus continu, irréversible et autonome de développement, processus qui ne s'arrêtera que par la mort de cet être humain.

    Tous nous sommes nés d'un homme et d'une femme, tous nous avons été pendant 24 heures une seule petite cellule, tous nous avons été portés par le ventre d'une femme qui nous a assez aimé pour nous garder en elle pendant neuf longs mois.

    Il y a-t-il une différence entre noyer ou tordre le cou à un tout petit chaton et tuer un vieux chat pour le cuisiner comme un lapin ?
    LUCAS

  • A temps et à contre-temps
    il faut revenir aux fondamentaux.
    La fusion des membranes du spermatozoïde et de l'ovule engendre de manière irréversible un nouvel être humain. Très rapidement il va se développer et au quatrième jour lorsqu'il se présent à l'entrée de la matrice il est déjà très complexe ; il est tout sauf « un amas de cellules » ; il est possible de l'empêcher de s'implanter.
    Au septième jour il s'enfonce dans l'endomètre ; au dixième il est complètement enfoui, recouvert totalement, et il sécrète une hormone qui va prendre le contrôle de sa mère. Au vingtième jour le cœur bat, son sang circule, le système nerveux rudimentaire existe, il possède un orifice buccal et un orifice anal. (au cinquième jour de retard de règles). Pour l’extirper et le tuer il faut savoir s'y prendre et cela ne se fait jamais sans mal pour la mère.
    LUCAS

  • L'avortement (mensongèrement appelé interruption volontaire de grossesse) ne peut se définir que comme l'arrêt provoqué et délibéré d'une vie humaine dans son existence in utero.
    La pilule dite « du lendemain » est une très forte dose répétée d'un progestatif, le lévonorgestrel, dont on espère qu'il bloquera l'ovulation, ce qu'il fait moins d'une fois sur deux. Lorsque l'ovulation et la fécondation ont lieu, il agit en rendant l'endomètre moins réceptif à l'implantation. Le lévonorgestrel pris de cette façon est donc effectivement abortif.
    Mais dans un certain nombre de cas, les deux mécanismes ont été dépassés, et des grossesses ont pu se développer. D'où la recommandation de systématiquement pratiquer après une semaine un test de grossesse (ou plus tard une échographie), afin de « rattraper » si nécessaire la situation.

  • @ Michel de Notre Dame.
    « L'avortement n'est jamais un droit. Il n'est donc jamais un devoir, jamais une obligation » écrivez-vous.

    Cela c'est de la théorie. Les multiples pressions des pouvoirs socialistes facilement totalitaires et celles des libéraux libertins aussi dictatoriaux, se conjuguent avec celle très bien organisée des lobbys LGBT QI pour imposer par la force leur point de vue erroné et partial et des pratiques criminelles. Les intérêts enjeu sont considérables tant du point de vue financier que idéologique. Ils rencontrent ceux des groupes pharmaceutiques.
    Sans relâche la « liberté de conscience », est remise en cause par ces groupes convergents.

    Il faut être très fort et très déterminé lorsque l'on travaille dans un hôpital, une institution, une université dépendante de ces groupes pour ne pas céder à ses propres intérêts. Souvent le choix violent est de se soumettre ou de se démettre (quand on n'est pas directement expulsé sous un fallacieux prétexte).
    Prions pour ceux qui essaient de respecter la vie humaine des origines à sa fin naturelle.

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