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Beaucoup d'incertitudes sur la façon dont le synode se conclura et cela préoccupe un certain nombre de cardinaux

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De Sandro Magister :

Vendredi 9 octobre, en conférence de presse, le cardinal Luis Antonio G. Tagle, archevêque de Manille et président délégué du synode, a déclaré à l’improviste que, en ce qui concerne le rapport final, "nous attendons la décision du pape".

Et le lendemain, le père Lombardi a précisé que "nous n’avons pas encore de certitude quant à la manière dont se déroulera la conclusion du synode, c’est-à-dire que nous ne savons pas s’il y aura un document final. Nous allons voir si le pape va apporter des indications précises".

Incroyable mais vrai. Alors que le synode était en pleine activité, voilà qu’a été mise au conditionnel, de manière imprévue, l’existence même de cette "Relatio finalis" qui figurait dans les programmes comme le point d’arrivée vers lequel étaient orientés tous les travaux synodaux.

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Commentaires

  • Aux dernières nouvelles, selon le P. Lombardi, il y aura bien une « relatio finalis » mais on ne sait si le pape souhaitera la publier, ni quand, ni ce qu’il en fera.

    Cette "précision", si l'on peut dire, ne change pas grand’chose.

    Il me semble qu' en réalité on ne sait rien du tout et, en premier lieu, dans quelle mesure ce rapport final -rédigé en fait par une commission papale parallèle aux travaux du synode- sera adopté par les pères synodaux eux-mêmes : la majorité requise est fixée aux deux tiers des voix...

    Mais déjà au synode de 2014 le pape François avait ignoré cette règle en ordonnant d’ ajouter au rapport des articles (sur les gays et les divorcés-remariés) dont la formulation n’avait pas obtenu cette majorité qualifiée.

    La question posée est de savoir s’il est possible de travailler sereinement dans pareilles conditions et si ce synode est vraiment un organe consultatif à prendre au sérieux ?

  • C'est encore pire que la pagaille: nous en sommes arrivés à un ébranlement de la confiance. C'est çe qui apparaît peut-être le plus clairement dans la fameuse lettre signée par 13 (ou 12 ? Ou 11 ? ...) cardinaux, en évocant trës clairement la possibilité que les conclusions ont été dictées. Doute renforcé par un changement dans la procédure, alors que les débats sont en cours. Changement qui renforce l'opacité et le,cadenassage des débats.

    Imaginer que le pape soit étranger à tout ceci me semble relever de la plus grosse naïveté. Bien excusable dès lors que nous parlons du pape. Je me doute bien que certains de mes propos peuvent choquer mes coreligionnaires... Mais franchement les faits s'accumulent. On devrait essayer d'imaginer quelles auraient été les réactions des médias face à pareilles situations sous le pontificat trop court de Benoît.

  • Le Péronisme, c'est à la fois la démagogie et l'autoritarisme.

  • Cher Etienne ,
    " démagogie et autoritarisme " sont de graves accusations ....
    Vous procédez par allusions , ce qui vous évite de devoir vous justifier .Qu'espérez vous en agissant de cette manière ?
    Il est vrai que la presse anticléricale a fait de même avec Benoit 16. Mais devons nous l'imiter ?

    Critiquer les idees, lesméthodes ( et non les personnes ) quand le synode aura donné ses conclusions me parait plus chrétien .

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