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Quand les assassins sont parmi nous

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De Dominique Jamet sur Boulevard Voltaire :

Les assassins sont parmi nous…

Paris a connu sa nuit la plus sanglante, la plus meurtrière depuis la Deuxième Guerre mondiale. Une nuit de massacre, de sang et de mort.

Dominique Jamet
Journaliste et écrivain
Il a présidé la Bibliothèque de France et a publié plus d'une vingtaine de romans et d'essais. Co-fondateur de Boulevard Voltaire, il en est le Directeur de la Publication

Lorsque les quatre tueurs ont fait irruption dans la salle de concert du Bataclan, un témoin, un survivant, rapporte qu’ils ont crié « Allahou akbar ! ». L’un d’entre eux a prononcé quelques phrases où il était question de la Syrie. Puis ils ont ouvert le feu. Ils ont tiré aveuglément sur la foule des spectateurs. Ils ont tiré dans le tas. Au nom de Dieu. De leur Dieu. Le Dieu du carnage.

Ça devait arriver. On le savait. On ne savait ni où ni quand ni comment. On ne connaissait ni le lieu ni le jour ni l’heure, mais on le savait. C’est arrivé. Paris a connu sa nuit la plus sanglante, la plus meurtrière depuis la Deuxième Guerre mondiale. Une nuit de massacre, de sang et de mort.

Les précautions prises, les mesures adoptées en vertu du plan Vigipirate, poussé à l’écarlate, n’ont servi de rien, et pas plus les malheureux soldats qui patrouillaient trois par trois au pied de la tour Eiffel ou dans les halls d’Orly et de Roissy que les vigiles qui priaient courtoisement les dames d’ouvrir leur sac à l’entrée des grands magasins. La veille encore, le ministre de l’Intérieur se félicitait de la vigilance qui avait permis à la police de déjouer un vague projet d’attentat contre la base navale de Toulon. Pendant ce temps, dans le secret le plus absolu, quelques dizaines de fanatiques armés jusqu’aux dents dont l’enquête nous dira s’ils étaient fichés comme « radicalisés », dangereux, déjà partis ou revenus de Syrie, mettaient la dernière touche à la préparation de leur raid sauvage.

La France avait pris le parti, avec les moyens dont elle dispose, de participer aux opérations de bombardement menées depuis des mois dans le ciel de l’Irak et de la Syrie par l’étrange coalition qui poursuit dans le désordre et l’inefficacité des buts compliqués et des ennemis variables au Moyen-Orient. On annonçait à son de trompe au début de cette semaine le départ pour la région de notre unique porte-avions flanqué d’une frégate britannique et d’un bâtiment belge. Pouvions-nous imaginer que nos actions qui, pour limitées qu’elles soient, frappent à quatre heures d’avion de Paris les positions djihadistes et leurs alentours, resteraient indéfiniment sans réplique ? Pouvions-nous imaginer que Daech ou Al Qaida, qui disposent en Europe d’une cinquième colonne infiltrée dans la population n’exerceraient aucune représaille contre notre pays ? Ce n’est ni dans leur caractère ni dans leurs habitudes.

Nous nous sommes impliqués dans un conflit qui ne connaît ni trêve ni frontières, où l’adversaire ne fait aucune distinction entre le front et l’arrière, entre militaires et civils, entre innocents et coupables. Nous nous retrouvons, hébétés, en première ligne. Nous avons vécu la nuit dernière, pour la première fois, une situation qui est depuis des années le quotidien de Bagdad, de Kaboul, de Beyrouth, de Damas ou de Mogadiscio dont nous suivons distraitement le martyre à travers les quelques lignes et les quelques secondes que veulent bien leur accorder nos médias dès lors que le nombre des victimes d’un attentat y dépasse les dizaines.

La guerre que nous nous flattions de tenir à distance nous a rattrapés. Elle est sur nous, nous sentons son haleine brûlante sur nos villes, nos aéroports, nos gares, nos stades, nos théâtres, nos cinémas, nos cafés, nos restaurants, nos écoles, nos collèges, nos lycées, nos facultés, nos stades, nos métros, nos commissariats, nos avenues, nos rues. Les cibles sont partout, nous sommes tous des cibles et les assassins sont parmi nous, prêts à frapper où ils veulent, quand ils veulent. Il faut nous rendre à l’évidence : nous ne pouvons faire la guerre au loin et avoir la paix chez nous.

Le gouvernement, dans l’urgence, a décrété l’état d’urgence. Il a décidé, face au terrorisme, de reprendre le contrôle de nos frontières que la grande invasion pacifique des migrants ne lui avait pas paru justifier. Face à la réalité de la menace terroriste, il a dans les faits, en cas de flagrant délit, rétabli la peine de mort rayée de notre droit, et il ne se trouvera personne, espérons-le, pour le lui reprocher. Peut-être va-t-il se décider à mettre hors d’état de nuire les quelques milliers d’individus repérés et fichés comme dangereux, peut-être va-t-il se décider à donner le coup de pied qui s’impose dans la fourmilière salafiste, à incarcérer ou à expulser les prêcheurs de haine, les propagandistes de la soumission, les adeptes de la violence et d’une manière plus générale tous ceux qui, vivant en France ou titulaires de papiers français, sont dans leur tête et se conduisent dans leurs actes comme de fidèles ressortissants du califat des Barbares. Peut-être comprendra-t-il enfin que les islamistes ne nous offrent le choix qu’entre la soumission et la guerre et que, tout compte fait, s’il faut faire la guerre, il vaut mieux, comme disait le vieux Louis XIV, la faire à nos ennemis qu’à nos enfants.

Passé le moment de la stupeur, le temps du deuil et l’appel à l’unité nationale, que nos dirigeants prennent et assument leurs responsabilités, et qu’ils sachent qu’ils seront jugés aux actes.

Commentaires

  • "Confession d'un ancien terroriste"

    http://christweb.free.fr/index.php?article72/confession-d-un-ancien-terroriste

    « Aiguise mes os en glaive et fait de ma chair des cocktails molotovs » Ce sont les mots d'un chant de l'OLP que Walid Shoebat récitait quand il était enfant.
    Né en 1960 d'un père musulman et d'une mère américaine, Walid a grandi prés de Bethléem en Palestine. Il commença ses études dans une école de Jéricho dirigée par des Jordaniens, où on lui apprit principalement à haïr les juifs.

    " J'ai étudié ensuite dans une école musulmane à Bethléem où j'appris le Coran et fut nourri avec l'idée que selon une prophétie du prophète Mohammed, le peuple juif serait exterminé. Je m'engageais dans le groupe terroriste du Fatah, d'Arafat. Ma première mission était de porter une bombe cachée dans du pain, dans une banque de Bethléem, j'étais prêt à donner ma vie. A la dernière minute, j'ai renoncé en voyant des enfants près de la banque.
    Je n'étais pas seulement un terroriste, j'étais aussi terrorisé par mes convictions. On m'enseignait que si je me faisais sauter en tuant beaucoup de monde, j'aurais une bonne place au ciel au milieu de femmes aux grands yeux magnifiques ! J'ai passé plusieurs mois dans les prisons Israéliennes et je suis allé ensuite aux USA pour collecter des fonds pour l'OLP.

    En 1993, ma femme chrétienne me mit au défi de prouver que la Bible était fausse et que le Coran était la vérité. J'ai alors invoqué le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob pour qu'il me révèle la vérité. J'ai ensuite fait une étude comparée de la Bible et du Coran. Et je me suis dit: Comment se pouvait-il qu'Allah soit le vrai Dieu, alors que la guerre des 6 jours à donné à Israël une très grande victoire, qui rappelle celles de l'ancien testament dans la BIBLE ?
    Et de plus, cette victoire d'Israël apporta la liberté pour les peuples et les religions, alors que les conquêtes musulmanes sont toujours pleines de viols et de massacres. Dans le Coran, il y a plus de 100 citations de Mohammed en ce qui concerne le Jihad. Chacune d'elles se réfère à la lutte armée, pour tuer et ne faire aucun prisonnier. Les musulmans qui pensent que l'Islam est une religion de paix et qui voudraient en débattre avec Ben Laden auraient tort, car le Coran est de son côté.
    Dans cette histoire, j'ai compris que j'avais tort, et que c'était ma femme qui avait raison. J'ai abandonné l'Islam et le terrorisme et je suis devenu chrétien évangélique, croyant dans le Messie Jésus, qui est lui, le véritable prince de la paix. Mon propre frère menace de me tuer, ma famille me rejette. Ils veulent que je rentre à Bethléem pour déclarer qu'il n'y a pas d'autre Dieu qu'Allah, et que Mohammed est son prophète. Pourquoi devrais-je déclarer une telle chose si je ne le crois plus ! Pourquoi veulent-ils me tuer si l'Islam est une religion de paix " ?

    Walid Shoebat était l'un de ces terroristes qui actuellement bouleversent le monde. Il était prêt à mourir , car il croyait à un mensonge. Il croyait qu'en récompense de tous ses meurtres, Dieu lui accorderait le paradis. Où se trouvent les terroristes après leur martyre, certainement pas dans la maison de luxe et de sexe qu'ils imaginaient. C'est l'enfer qui les attend. Croyant servir Dieu, ils servaient le diable. Si nous avions grandi comme eux, nous aurions fait comme eux, peut être pire.

    Et toutes ces victimes des attentats, étaient-elles prêtes à rencontrer Dieu ?

    Dans l'évangile, on pose la question à Jésus après une catastrophe qui a fait 18 morts : Ces gens sont-ils plus pécheurs que les autres ? Non, répond Jésus, mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de la même façon. (évangile de Luc, ch13, 1 à 5) Nous sommes tous des pécheurs, passibles de l'enfer et nous ne pouvons rien faire de nous-même pour mériter la vie éternelle. La seule personne sans péché qui ait marché sur la terre, c'est Jésus Christ. Il est venu mourir sur une croix pour payer nos fautes et nous justifier devant DIEU. C'est lui le sauveur, il n'y en a pas d'autre. Il nous sauve de l'enfer en mourant à notre place. Il est maintenant ressuscité. Se convertir, c'est reconnaître son état de pécheur perdu, destiné à l'enfer, croire dans le salut que Dieu nous apporte en Jésus Christ et vivre d'une façon nouvelle en mettant l'évangile en pratique. Prends cette décision maintenant, demain, il sera peut être trop tard.

    « Car Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son fils unique, afin que quiconque croit en lui, ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle. » (Evangile de Jean, ch 3, v 16)

  • " Peut-être comprendra-t-il enfin [le gouvernement] que les islamistes ne nous offrent le choix qu’entre la soumission et la guerre et que, tout compte fait, s’il faut faire la guerre, il vaut mieux, comme disait le vieux Louis XIV, la faire à nos ennemis qu’à nos enfants. "

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