Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La commission de contrôle de l'avortement est en panne depuis quatre ans

IMPRIMER

Belgique : Commission de contrôle de l'avortement en panne depuis 4 ans

du Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique

Dans une question publiée le 28 décembre 2015 et restée sans réponse à ce jour, la députée Anne Dedry (Ecolo-Groen) s’inquiète de la persistance de l’absence de la commission d'évaluation de la loi du 3 avril 1990 relative à l'interruption de grossesse. Cela fait maintenant 4 ans que la Commission n’a pas été reconstituée, faute de candidats, semble-t-il. La députée s’inquiète des conséquences de cette panne de la Commission, induisant qu’aucun suivi des chiffres relatifs à l’avortement ne soit effectué en Belgique. Une proposition de loi du 13 novembre 2014 avait déjà souligné les dysfonctionnements du contrôle de l'avortement tout en faisant certaines suggestions.

Consultant le rapport annuel relatif à la loi sur l’avortement des Pays-Bas, publié en octobre 2015,  Anne Dedry constate que 574 femmes résidant en Belgique se sont rendues aux Pays-Bas pour y subir un avortement. Cela pourrait s’expliquer par une législation néerlandaise beaucoup plus laxiste, puisque le délai légal d’avortement est de 22 semaines d’aménorrhée contre 14 en Belgique. Une bonne part des interruptions de grossesses tardives serait ainsi dirigée vers les cliniques néerlandaises.

Source : lachambre.be

Commentaires

  • Les écolos sont souvent pro-mort ; mais je ne connais pas le vécu de cette élue.
    Je me pose la question « cette intervention est-elle une façon de relancer la discussion sur l'avortement, afin d'élargir les limites de l'impunité organisée ? » 

    Quatorze semaine d’aménorrhée correspondent à douze semaines de vie fœtale. Le législateur belge semble avoir considéré qu'à ce moment l'homme en développement existait car il a construit « visiblement » tous ses organes. 22 semaines d’aménorrhée soit vingt semaine après le début de la vie correspond à la limite actuelle de survie des prématurés. Avec une assistance maximale, il y a une possibilité de survie.
    Pourtant dans tous les cas il s'agit de mettre fin (ou non) à une vie humaine, qui se développe dans le sein de la mère, mais est radicalement différente de celle-ci. Cette nouvelle vie est différente dès la conception par son patrimoine génétique et ses caractéristiques immunitaires entre autres. Elle est dès le départ sexuée et se développera selon selon ses caractères propres.

    L'avortement sera toujours de facto un homicide volontaire avec préméditation. Comment une société civilisée peut-elle tolérer l'homicide, sans au moins le sanctionner d'un jour de prison avec sursis, et une pénalité d'un euro d'amende ?
    La femme qui avorte est toujours en souffrance et désemparée. Elle a besoin d'être soutenue et accompagnée, mais sa libération passe par une nécessaire prise de conscience.

Les commentaires sont fermés.