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Le Pape remercie les jaïns pour leur engagement écologique

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Lu sur le site « News.Va » (official Vatican network) :

(RV) Une préoccupation commune : la protection de la Création. Au Vatican, le Pape a reçu ce mercredi 1er juin 2016, des représentants de l’Institut du Jaïnologie, basé à Londres et en Inde où se trouve la grande majorité des 10 millions d’adeptes du jaïnisme, une religion basée sur la compassion et la non-violence vis-à-vis de tous les êtres vivants. Le Pape s’est réjoui de cette rencontre «qui fait grandir notre sens des responsabilités pour prendre soin de la Création, un don que nous avons tous reçu», «le reflet de Dieu».

Catholiques et jaïns partagent l’amour de la Terre, une «mère» qui «nous donne la vie et nous protège», «une sœur» qui nous accompagne. Et ainsi le Pape a invité chacun à la protéger, comme on le ferait avec une mère ou une sœur, «avec tendresse et paix». C’est un «devoir» à accomplir ensemble, a expliqué François.

Le Pape a remercié l’Institut de Jaïnologie pour ce qu’ils font déjà en la matière, et a proposé que catholiques et jaïns restent «unis» pour défendre «cet idéal». «Prendre soin du créé, de la Terre, c’est prendre soin et protéger l’humanité entière», a conclu le Saint-Père.

La délégation jaïne a également été invitée au siège du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, pour la 3ème fois, après deux visites en 1995 et en 2011. Date à partir de laquelle un dialogue a été mis en place avec des rencontres en 2011, 2013 et 2015. Ce mercredi, leur entretien s’est déroulé dans un climat «de respect réciproque et d’amitié». Ils ont exprimé leur intention de développer leur coopération au niveau local, en insistant sur l’éducation des jeunes. D’autres thématiques concrètes de convergences ont été identifiées, comme le fait de rendre la planète habitable et pacifique pour tous.

(CV-MD) »

Ref. Le Pape remercie les jaïns pour leur engagement écologique

Le but de la vie pour les jaïns est le même que pour l'hindouisme, le bouddhisme et le sikhisme : le croyant doit atteindre l'illumination appelée moksha ou nirvana. L'humain doit sortir du flux perpétuel des réincarnations. Le jaïnisme est, d'un point de vue philosophique, un matérialisme éthique. Malgré ses temples, le jaïnisme peut être considéré comme un « transthéisme ». Pour le jaïnisme, le monde est incréé ; il n’a ni commencement ni fin, il existe par sa propre nature. La svastika est son symbole.

JPSC

Commentaires

  • « Heureux le serviteur que le Maître de maison trouvera à son retour en train de veiller ! »
    « Qu’adviendra-t-il si les fils de lumières sont moins avisés que les fils de ténèbres ? »
    « Vous êtes la lumière du monde. On n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau. »
    « Vous êtes le sel de la terre (qui conserve et donne goût). Si le sel (lui-même) vient à perdre sa saveur, avec quoi le salera-t-on ? Il n’est plus bon qu’à être jeté au dehors et foulé aux pieds par les passants »
    « Méfiez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous déguisés en brebis, mais au-dedans sont des loups rapaces. »
    « Satan fera des prodiges considérables capables d’égarer même, si possible, les élus. »
    « Je suis la Vérité, le chemin et la vie. Nul ne va au Père sans passer par moi. »
    « Mon royaume n’est pas de ce monde »
    « Tendez d’abord vers les réalités d’en haut, le reste vous sera donné par surcroît »
    « Ce n'est pas de pain seul que vivra l'homme, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu "
    « C'est le Seigneur ton Dieu que tu adoreras, et à Lui seul tu rendras un culte. "
    « Les vrais adorateurs de mon Père le sont en esprit. »
    « C’est l’esprit qui vivifie, la chair n’y est pour rien. »
    « Je vous enverrai l’Esprit que le monde ne peut pas recevoir parce qu’il n’accueille que ce qu’il voit et que ce qu’il connaît »
    « Que sert-il à l’homme de gagner le monde entier s’il (en) vient à perdre son âme ? »
    " En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme et ne buvez son sang, vous n'aurez pas la vie en vous. »
    « Que ton oui soit oui, que ton non soit non, le reste ne vient que du malin »
    « Vous donc, vous serez parfait comme votre Père céleste est parfait »
    " Nul ne peut servir deux maîtres : ou il haïra l'un et aimera l'autre, ou il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et l'Argent. »
    « On ne cueille pas de figues sur les épines ni de raisins sur les ronces »
    « On reconnaît un arbre à ses fruits. Un bon arbre ne peut pas porter de mauvais fruits ni un mauvais en porter de bons »
    « N'allez pas croire que je sois venu apporter la paix sur la terre ; je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive. »
    « Celui qui m’aime, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et me suive. »
    « Tout royaume divisé contre lui-même ne peut pas subsister. »
    Chers amis, si toutes ces paroles de l’Evangile du Seigneur Christ Jésus, ne sont pas encore celles qu’il faut vivre pour être catholique et être sauvé, alors, je vous en prie, daignez m’aider et me corriger.

  • Je remarque que le pape prend le temps de rencontrer les adeptes d'une religion non-chrétienne, mais qu'il n'a pas le temps de participer à la procession de la Fête-Dieu ni au congrès eucharistique italien. Je remarque également que celui-ci s'oriente dangereusement vers un "Je crois en l'amour" qui finalement rassemblerait toutes les religions du monde. A l'inverse, je note que Jésus nous a dit qu'Il est le chemin, la vérité et la vie et que nul ne vient au Père que par Lui. Ces paroles ne sont-elles plus valables aujourd'hui?... Jean-Pierre Snyers

  • C'est donc ici, le site où les commentateurs cherchent la petite b^te
    chez notre Pape François ? Filtrent le moucheron et avalent le chameau ?

  • chère Fatigara , cher JP Snyers,
    Le Pape reçoit les Jaïns . Mais aux Rencontres d' Assise, il y aavait aux alentours de 150 religions et ces rencontres se renouvelèrent Aussi avec Benôit 16 .....

  • Thérèse, j'a apprécie vos réponses.

    Le site devrait plutôt s'appeler (sans généraliser) :
    CONTRE tout ce que notre pape François exprime et réalisé !

    Qui file tout droit vers le schisme ?

  • Question: s'agissait-il de 150 religions (à part entière) ou de 150 fausses religions ?

    Que le pape reçoive un représentant d'une fausse religion ou 150, que faites-vous du mandat du Christ figurant expressément dans Matthieu 28: "Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit" ? Ou bien pensez-vous que ce mandat ne concerne pas tout le monde ? Pensez-vous que ce mandat doive connaître des exceptions géographiques ou des restrictions dans le temps ? Si c'est ce que vous pensez, sur quoi vous basez-vous ?

    Parce qu'il se trouve qu'on ne trouve nulle part l'information selon laquelle le pape François aurait dit à ses invités que le Christ est la seule Vérité, selon ce qu'il a lui-même dit de lui-même. Et vous ne voudriez pas, sans doute, que des sans-coeur s'imaginent que le pape reçoit des gens juste pour la galerie ou son image de marque.

    Au fait, vous écrivez: "... contre tout ce que notre pape François... réalise". Qu'a-t-il réalisé au juste ?

  • Chère Madame Thérèse,
    Merci pour votre attention et votre suivi. Je comprends bien le désappointement que Monsieur JP Snyers et moi-même vous suscitons en ces temps de pleine confusion. Mais c’est précisément pour « remettre l’Eglise au milieu du village », remettre la réalité à sa juste place que nous intervenons :
    • soit que le Seigneur Christ Jésus est bien l’unique Vérité absolue, l’unique Réalité absolue, l’unique source absolue d’amour, de vie et d’espérance,
    • soit qu’Il n’est qu’une « option » parmi 150 autres. Et dans ce cas, je comprends que vous ne nous comprenez pas. Mais comment allez-vous vous y retrouver parmi 150 religions ?

  • Chère Madame Thérèse,
    Merci pour votre attention et votre suivi. Je comprends bien le désappointement que Monsieur JP Snyers et moi-même vous suscitons en ces temps de pleine confusion. Mais c’est précisément pour « remettre l’Eglise au milieu du village », remettre la réalité à sa juste place que nous intervenons :
    • soit que le Seigneur Christ Jésus est bien l’unique Vérité absolue, l’unique Réalité absolue, l’unique source absolue d’amour, de vie et d’espérance,
    • soit qu’Il n’est qu’une « option » parmi 150 autres. Et dans ce cas, je comprends que vous ne nous comprenez pas. Mais comment allez-vous vous y retrouver parmi 150 religions ?
    Il ne peut y avoir qu’une seule Vérité. Car s’il y en a plusieurs, laquelle faut-il choisir ? La Vérité, c’est ce qui est rigoureusement conforme à la réalité, c’est ce qui ne trompe pas sur la réalité ni sur ses résultats. Et pour la cause, Dieu ne change jamais les résultats de nos actes bons ou mauvais car ce sont eux qui rendent témoignage à la vérité, qui nous permettent de discerner ce qui est vrai et ce qui est faux, ce qui est bon et ce qui est mauvais, ce qui est réalité et ce qui n’est qu’illusion. L’immense confusion qu’on génère aujourd’hui consiste à mettre toutes les religions sur un même pied. Cela s’appelle le syncrétisme des religions où la vraie foi au vrai Christ et à sa vraie Eglise n’est plus qu’une fausse foi en un faux Christ et en une fausse Eglise.
    Evangile de Jean 11:9-10 Jésus répondit : " N'y a-t-il pas douze heures de jour ? Si quelqu'un marche le jour, il ne bute pas, parce qu'il voit la lumière de ce monde, mais s'il marche la nuit, il bute, parce que la lumière n'est pas en lui. "
    Il faut veiller à ne pas faire abstraction de la réalité, de la raison et de la vérité. Sans quoi, le risque est grand de se voir propulser en dehors de la réalité, dans l’illusion de la foi.
    Dépêchons-nous de marcher tant qu’il fait encore un peu jour pour arriver avant que la pleine nuit ne tombe, ne nous surprenne et ne nous égare.

  • Personnellement, je n'arrive pas à mettre ensemble des contraires. Je ne peux pas croire que le Christ EST (comme il nous le dit) LE chemin, LA vérité, tout en croyant qu'il y a d'autres chemins, d'autres vérités que Lui. De même, je ne peux pas croire non plus que nul ne va au Père que par Lui et qu'on peut très bien y arriver par quelqu'un d'autre. Certes, si Jésus s'était présenté comme étant un chemin, une vérité parmi beaucoup d'autres et s'il nous avait enseigné qu'il est possible d'aller au Père sans passer par Lui, alors oui, on pourrait en conclure que toutes les religions sont bonnes aux yeux de Dieu. Seulement, ce n'est pas le cas. Dès lors, n' étant pas plus chrétien que le Christ, je préfère me fier à ses paroles plutôt qu'à celles de ceux qui choisissent le syncrétisme et le relativisme. Jean-Pierre Snyers

  • Cher Monsieur DALEN,
    Daignez me permettre de faire remarquer qu’il ne faut pas confondre :
    • les administrateurs du site Belgicatho,
    • avec les intervenants qui leur adresses des commentaires.
    Ceux qui suivent le site pour s’instruire réellement et sincèrement des « réalités d’en haut » ont pu constater que les administrateurs sont très corrects et ne font qu’informer de la réalité de l’actualité dans l’Eglise comme dans le monde mais avec une conscience uniquement catholique, ce qui ne peut ps être considérer comme un « a priori ». On ne peut quand même pas les traiter de schismatiques parce qu’ils mettent le Seigneur Christ Jésus au centre de tout, au bout de tout, au sommet de tout. Sans quoi, qu’est-ce que le christianisme ? Nous devrions tous nous réjouir qu’il y ait encore des personnes qui veuillent bien prendre en charge de nous conduire sur le « sûr chemin de lumière vers Dieu et le Ciel ».
    Si vous avez bien suivi ce site sur lequel vous avez bien le droit de faire part de votre pensée, vous aurez dû remarquer que ses administrateurs sont très soucieux et scrupuleux envers trois points :
    • ne pas se laisser tromper par quiconque,
    • ne pas se tromper eux-mêmes,
    • ne pas tromper les autres, surtout ceux qu’on prétend aimer, car les résultats, toujours les résultats, risquent d’être désastreux.
    On ne peut pas jouer, s’amuser avec la Vérité ni avec la foi ou le cœur des gens. Si le fait d’affirmer la doctrine catholique telle qu’elle nous a été enseignée par la Sainte Eglise catholique romaine au moins jusqu’à Benoît XVI, et espérons de même avec François, est considéré comme schismatique, si pas hérétique, alors daignez reconnaître que c’est « l’Eglise à l’envers » et « le monde à l’envers » avec toutes les conséquences bien logiques que cela ne saurait manquer d’engendrer. Je vous mets au défi de prouver, par des éléments réalistes et probants bien sûr, que la doctrine exprimée dans nos commentaires est contraire à celle de la Sainte Eglise catholique romaine. Cette Eglise n’a jamais enseignée qu’on devait « idolâtrer » le pape (ce serait le prendre pour Jésus-Christ, ce serait une hérésie). Le pape est infaillible lorsqu’il prononce un dogme promu par une bulle papale. En dehors de cela, il reste un humain avec ses faiblesses, c’est pourquoi, nous devons prier pour lui. Au passage, on doit s’inquiéter que le pape François lui-même envisage de remettre en cause ce dogme de l’infaillibilité papale. Si vous suivez bien la question, vous trouverez sans doute les bonnes réponses.
    Bien à vous dans le Seigneur Christ, unique Sauveur des hommes.

  • Je comprends votre raisonnement mais je ne le partage pas en bien des points.

    Entre autre quand vous terminez pas : " Au passage, on doit s’inquiéter que le pape François lui-même envisage de remettre en cause ce dogme de l’infaillibilité papale"

    En quoi remet-il en cause ce dogme ?

    IL faut dire que ce dogme est malvenu ! Je le trouve inadmissible. Serais-je moins chrétien à cause de cela ?
    Ce dogme a été proclamé dans un "moment de l'histoire" ! Au cours d'un siècle qui fit bien du tort à l'Eglise catholique romaine. C'est à partir de là que, tout doucement, les églises se sont vidées ... et non, comme on le fait parfois croire, à cause du Concile Vatican II. Je pense plutôt que sans ce Concile bien des catholiques auraient définitivement quitté le navire catholique, entre autres ceux qui faisaient partie du monde des "petits" : le monde ouvrier en particulier. Mes origines proviennent de ce "milieu" et je sais de quoi je parle.

    En visant ce site et en y apportant ma part de questionnement, je souhaitais pouvoir dialoguer sainement. Je pense avoir eu du courage pour persévérer. Je ne parle pas de vous : vous vous exprimez franchement et poliment !!!

    Mais ce ne fut guère le cas !

    Que Dieu nous protège et nous guide.

  • Le Pape avec les jaïnistes a littéralement parlé de la pluie et du beau temps ( la protection de la terre que Dieu nous a confiée ).
    si dès qu'on entame un dialogue avec le tenant d'une autre religion on tombe dans le syncretisme ou le relativisme c'est qu' on a déjà une foi chancelante .
    Les Témoins de Jehovah aussi déconseillent de fréquenter les fidèles d'une autre religion . ils cassent ainsi des familles , des amitiés . c'est extrèmement grave .

  • A Rico, Fatigara et Jean Paul Snyers ,
    Les rencontres d' Assise ont eu lieu une première fois à l'initiative de Jean Paul II . ( 1986 ) Benoit 16 pris la relève en 2011 . Ces deux papes nous ont ils fait dévier du droit chemin ? Etaient ils syncrétistes et relativistes ?

  • Eh bien Thérèse, quitte à vous scandaliser, je pense que les rencontres d'Assise ne sont pas une bonne chose. Inviter les représentants des religions non chrétiennes à prier leur dieu (donc une idole) est totalement contraire à l'Ecriture (qui insiste sur le fait qu'il n'y a pas d'autre Dieu que Celui révélé en Jésus-Christ). S'il s'agissait d'une rencontre (regroupant aussi les athées) en vue d'un monde plus juste et plus fraternel, je n'aurais rien trouvé à redire. Mais tout ce qui va dans le sens d'une religion mondiale (ayant pour seul credo "Je crois en l'amour") est à l'opposé de qu'ont voulu Jésus et les apôtres. "Il n'y a de salut en aucun autre, car il n'y a aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés" (Actes 4: 12) Jean-Pierre Snyers

  • Chère Thérèse,
    Pardonnez-moi, j’espère que mes commentaires ne seront pas censurés pour ne pas être suffisamment modérés. Mais c’est vraiment par charité chrétienne pour vous que j’interviens, peut-être pour la dernière fois.
    J’écume les mers comme un vaisseau fantôme en répétant, pour qui veut bien l’entendre, le même message : « Blesse mon cœur d’une langueur monotone … »
    Vous auriez certainement raison de me dire qu’il est temps que j’envisage de m’éloigner vers les horizons d’un monde nouveau.
    Il apparaît clairement qu’il y a désormais deux groupes d’intervenants sur les sites :
    • ceux qui ont cherché et qui ont déjà trouvé : leurs commentaires le révèlent en suffisance.
    • ceux qui n’ont pas encore trouvé ni compris : leurs commentaires révèlent qu’ils ne sont pas suffisamment ou correctement instruits du sujet qu’ils traitent. Mais ils ne sont pas du tout à blâmer car cette immense confusion qui nous submerge et nous affecte tous vient du mystère d’iniquité, des esprits de l’enfer qui sont parvenus à se faire oublier, et qui nous surpassent largement nous obligeant ainsi à rester en étroite union avec notre Sauveur.
    Ce n’est donc pas impérativement pour les premiers qu’il convient d’intervenir sauf pour les conforter ou les réconforter dans leur raison tellement piétinée qu’ils s’en trouvent parfois propulsés aux frontières de la déraison. Toute la question est donc de savoir si les seconds sont vraiment désireux de chercher et de trouver. Car s’ils restent fermés aux propos des premiers, ceux-ci n’ont plus qu’à se retirer dans le silence du désert. De toute façon, le temps n’est pas loin où cela pourrait bien nous être imposé par une censure opérée sur le réseau Internet (http://www.medias-presse.info/la-censure-dinternet-sous-la-pression-des-lobbies-cest-pour-bientot/55564)
    Ce que nous vivons n’est pas qu’une crise passagère de plus, ni même la plus grave, mais tout simplement celle qui clôture un temps pour déboucher sur un autre temps.
    « Si l’on traite ainsi le bois vert, que fera-t-on du bois sec ? »
    « On ne met pas de vin neuf dans de vieilles outres … ». La civilisation actuelle est vraiment une vieille outre pour l’immensité du don de Dieu « Si tu savais …, le don de Dieu ! »
    Dans l’état actuel des choses, les actes controversés que multiplie le pape François ne relèvent plus du tout du simple cadre de l’erreur humaine qu’on peut aisément rectifier mais d’un processus manifeste de réforme, non pas seulement de la curie romaine, mais de toute l’Eglise catholique romaine, si pas du christianisme. Cela n’est pas nouveau puisque les luthériens vont commémorer (fêter) le cinq centième anniversaire de leur réforme, commémoration dont le cardinal Müller ( CDF) a dit que les catholiques n’avaient aucune raison de la célébrer. Mais est-ce bien l’avis de toute l’Eglise ? http://www.belgicatho.be/archive/2016/04/05/nous-les-catholiques-n-avons-aucune-raison-de-celebrer-le-31-5784347.html
    Si tout ce que nous vivons actuellement et tout ce qui a été publié sur des sites comme ceux de Belgicatho, Jeanne Smits, Benoît et moi, Media Presse Info, … (dont des conférences du cardinal Raymond Burke, …) n’est pas encore suffisant pour en tirer les conclusions irréfutables qui s’imposent, alors :
    • c’est qu’il est déjà trop tard et que le terme s’en fait d’autant plus proche. La porte est désormais grande ouverte pour que puisse entrer le « Cheval de Troie », et cette fois, ce n’est plus une légende,
    • c’est qu’on ne s’y intéresse pas vraiment ou qu’on n’en croit rien du tout,
    • c’est donc que le grand nombre n’opposera pas de réactions adéquates, et que le petit nombre va se retrouver dans le silence des opprimés sans plus de défense ni d’autre espérance que celle du Christ ressuscité,
    • c’est assurément que l’Eglise catholique est engagée dans un processus irréversible de désintégration, d’implosion.
    Daignez croire que votre présence sur ce site est déjà un signe et une grâce. L’écrivain Bernanos faisait dire au Seigneur Christ, dans ses carnets : « Tu ne m’aurais pas cherché si tu ne m’avais déjà trouvé ». Mais ne tardez pas de trop, car les événements vont se précipiter et s’aggraver.
    Bien à vous en union de prière dans les cœurs unis de Jésus et Marie.

  • chère Fatigara,
    votre charité chrétienne à mon égard me touche beaucoup . Mais pourquoi ne pas exercer la même charité envers les jaïnistes ou les musulmans ? Comment peuvent ils connaître Jesus et ses disciples si ces derniers refusent le dialogue ?

  • Cher Monsieur DELEN,
    Merci d’avoir daigné me répondre de façon tout aussi franche et polie qui laisse penser qu’au fond, nous n’avons pas du tout envie de nous diviser mais plutôt de parvenir à la véritable unité, celle de l’âme, de l’esprit et du cœur. La vérité est le don le plus précieux et donc le plus coûteux, il faut bien y mettre le prix qu’elle mérite.
    En ce qui concerne l’abolition du dogme de l’infaillibilité papale auquel j’ai fait allusion, je ne peux m’en expliquer qu’en citant quelques sources de l’information, lesquelles, si vous les consultez, vous permettront de comprendre mes propos :
    http://www.medias-presse.info/un-prochain-synode-des-eveques-sur-la-paix-mondiale-une-idee-du-pape-francois/53674
    http://www.medias-presse.info/le-pape-francois-repond-a-hans-kung-voie-libre-a-la-discussion-sur-le-dogme-de-linfaillibilite/53562
    http://www.medias-presse.info/si-les-volontes-personnelles-du-pape-francois-en-matiere-de-synodalite-venaient-a-devenir-institutionnelles-nous-en-arriverions-alors-a-un-schisme-de-droit/45811
    Cela explique ce que vous avez déjà conclu : ce dogme est dérangeant et apparaît comme une entrave à la réunification des Eglises chrétiennes. Il ne faut pas perdre de vue qu’il n’a de valeur que pour conférer un caractère irréfutable à une réalité de la foi. S’il n’y avait plus de dogmes, il n’y aurait plus de certitudes dans la foi. On ne peut donc pas en faire l’économie. Vous devrez bien convenir qu’il en est ainsi pour bien des réalités que les humains « dogmatisent » eux-mêmes spontanément ou en établissant des lois parfois plus exigeantes que les dogmes de l’Eglise.
    Moi aussi, je suis enfant d’ouvrier et sans aucune formation religieuse spécifique. Daignez remarquer que tout l’Evangile s’adresse aux « petits » et qu’il est en lui-même dogmatique. Mais cela pose la question de savoir ce que la petitesse implique. Et bien sûr, l’exemple ne vient pas toujours d’en haut de l’Eglise.
    L’abolition du dogme de l’infaillibilité papale comme aussi du magistère du pape décapiterait l’Eglise catholique romaine et la transformerait en autant d’Eglises catholiques qu’il n’y a d’évêchés ou même de paroisses ou de catholiques. La tête est indispensable dans toute structure pour lui garder l’unité et lui permettre de subsister. Mais si la tête vient « à perdre la tête » …
    Bien à vous fraternellement dans le Christ Jésus.

  • chère Fatigara,
    Vous citez plusieurs fois media presse info . Sincèrement, je ne supporte pas leur ton haineux visant des personnes , ni ces manières de tordre les faits pour qu'ils s'inscrivent dans un combat anti Vatican II et anti droits de l'homme pour ne pas dire plus .

  • Thérèse, je pense que nous perdons du temps et de l'énergie en tentant de donner un avis qui soit contraire aux perceptions et certitudes de Fatiga !
    Il s'écoute et ne prend pas la peine de s'intéresser à d'autres avis que les siens.

    "Le pharisien et le publicain", vous connaissez !

    Finalement, il n'apporte rien de positif sur ce site ... Que du contraire !

  • Je vous casse les oreilles Monsieur Delen ? Tant mieux ! Au moins, je suis certain que les vôtres n’auront pas servi à rien mais qu’il me faudra trouver un autre moyen de vous faire du bien. Je suppose qu’à défaut d’avoir encore des oreilles fonctionnelles, il vous reste toujours vos belles lunettes roses. Mais vous aurez beau les porter, elles n’empêcheront en rien la réalité de vous les casser.
    Vous êtes sur un blog manifestement d’obédience catholique. Qu’espériez-vous y trouver :
    • Une prose ésotérique, gnostique ou érotique ?
    • Le programme de télé moustique ?
    • La Vérité qui pique ?
    • Le mensonge des comiques ?
    Si c’est la vérité, en quoi donc vous ai-je trompé ou manqué ?
    Si c’est le mensonge, alors continuez donc de me lire et daignez m’approuver puisque vous avez l’air de dire que je ne suis qu’un menteur. Vous êtes assez comique, vous n’êtes jamais content.
    Vous ne répondrez pas à mes questions car vous risqueriez bien trop de vous confondre. Vous préférez vous épanchez en de brefs commentaires et propos guères étayés dont vous vous plaignez qu’on ne les écoute pas et qu’ils n’intéressent pas. Etes-vous vous-mêmes convaincu qu’ils sont positifs et constructifs, qu’ils aident des gens à trouver la Vérité ? Vos réactions suggèrent que vous êtes intraitable. Et je vous en louangerais si vous démontriez, par des résultats probants, que vous êtes dans la raison pour la défense de la Vérité. Mais vous n’avez pas bien supporté la réplique aux comiques que Monsieur Etienne et moi-même vous avons adressée.
    Etes-vous certain que Madame Thérèse que vous appelez à la rescousse sera sincèrement et entièrement du même avis que vous ? Regardez dans l’Evangile, on n’y voit pas de trace de femmes tenant le rôle de pharisien ou de faux publicain. Les mamans qui donnent la vie sont spontanément soucieuses d’être sincères et sérieuses, du moins avec leurs enfants. Demandez donc à la votre ! Et si vous-même, vous écoutez vraiment l’avis des autres, vous aurez dû remarquer que je ne suis pas le seul à tenir des propos similaires que vous qualifiez d’inutiles. C’est vrai que BRAVO, c’est très positif, c’est ce qu’on apprend à dire aux enfants sans bien sûr en exiger un discernement d’adulte.
    Autant vous le dire, je n’étais que de passage sur ce blog, il ne me reste plus beaucoup de temps ni de raisons pour m’y attarder indéfiniment. Car dans la logique de la réalité et de la déraison qui domine, les événements ne sauraient tarder à se précipiter, ils vous instruirons et vous convaincront bien mieux que moi.
    Effectivement, il arrive un temps où la comédie ne fait plus rire parce qu’elle est dépassée par la gravité de la réalité qu’elle singeait. A force de s’amuser avec tout et de se jouer de tout, on finit par ne plus rien prendre au sérieux, même pas les réalités les plus graves de la vie, de l’amour et de la mort qui fondent la raison humaine. Et si on parle encore de Dieu, même de plus en plus, sur les plateaux de télévision, sur les blogs, dans des conférences, des rencontres, ce n’est bien souvent que pour se donner l’impression d’y croire, car en réalité, cela se voit, on n’y croit plus.
    A mesurer la profondeur et la teneur de vos propos, je pense que vous ne devez pas être très âgé et que vous n’avez certainement pas l’expérience de la souffrance ni la conscience et la certitude de la mort qui, pourtant, pense bien plus à vous que vous ne pensez à elle.
    Je regrette beaucoup de ne pas pouvoir garder de vous le souvenir d’une personne sincèrement animée du désir d’œuvrer pour l’amour et la gloire de Dieu et le salut du monde. Mais vous allez certainement me rétorquer : « Qui suis-je pour juger ? ». Alors, retour à la case départ ! Bien sûr, il n’y a que Dieu qui peut nous juger selon la sincérité de nos cœurs et les talents qu’Il nous a donné. Mais au moins, vous ne pourrez pas dire que personne n’était venu vous avertir. J’ai essayé de vous donner quelque chose, mais apparemment, vous n’avez besoin de rien. Quand à ce que vous m’avez proposé, çà ne m’a guère rassasié.
    Vous pouvez encore vous fatiguer à me répondre, mais moi, je ne vous répondrai plus, et vous serez bientôt comme un fantôme qui se promène dans les ruines de son château qu’il ne parvient plus à quitter.
    Pourvu que les autres lecteurs daignent comprendre et me pardonnez de m’être étalé dans l’adversité. Cela n’a rien de contraire à la charité lorsqu’il s’agit de faire valoir la Vérité qui ne trompe pas sur la réalité ni sur ses résultats. C’est normalement ce que nous attendons tous des bergers qui doivent nous conduire sur le « sûr chemin de lumière vers Dieu et le Ciel ».
    «Les sanglots longs des violons de l’automne blessent mon cœur d’une langueur monotone … »
    « L’espérance est la vertu théologale que nous devons vivre au plus en ces temps de persécution ».
    Sincères salutations fraternelles dans le Christ à tous ceux qui veulent bien les recevoir.

  • Chère Thérèse,
    Merci pour votre suivi.
    En ce qui concerne votre remarque afférant à la charité qu’on doit tout autant montrer envers les jaïnistes et les musulmans, je ne disconviens pas que d’autres l’ont tentée bien plus et bien mieux que moi. Certains catholiques en sont d’ailleurs ressortis convertis à l’islam, d’autres, dont Benoît XVI, convaincus que l’islam est intraitable. Je suppose que vous-même n’avez pas encore tenter le dialogue interreligieux avec eux. Et ce n’est pas moi qui vais vous y encourager tant que vous ne connaissez pas bien toute l’histoire de l’islam qui a quand même fait 270 millions de morts par des guerres cruelles en 14 siècles et qui ne cessent pas aujourd’hui. D’accord, les croisades ont fait aussi des morts, deux millions, pour des raisons de défense principalement, non pas de conquête.
    A cause de la prodigieuse vulgarisation des moyens informatiques et de diffusions depuis l’an 2000, à cause des nombreux voyages des derniers papes, il n’existe plus sur la terre une seule région où le nom de Jésus-Christ n’est pas connu tout comme d’ailleurs celui de Mahomet, de Bouddha, …. Cela ne veut pas dire que l’Evangile est accueilli par tous les hommes de tous les peuples mais précisément qu’il est obstinément rejeté par beaucoup d’hommes de beaucoup de peuples qui, de surcroît, viennent implanter leur religion en terre chrétienne tout en méprisant ou submergeant le christianisme et tout en profitant des bienfaits pourtant générés par l’histoire chrétienne (accueil, tolérance, asile, …).
    Je ne refuse pas le dialogue mais il n’est pas possible avec ceux dont le Seigneur a dit : « Il n’y a pas plus sourd que celui ne veut pas entendre, pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir. » Essayez donc d’abord de convaincre un musulman que Dieu est Trinité et que Jésus-Christ est le Fils fait homme. Si vous y parvenez, beaucoup seront heureux de connaître le processus d’une telle réussite. Vous aurez certainement remarqué qu’il n’y a pas de musulmans ni de jaïnistes qui s’expriment sur ce site. Comment donc dialoguer avec eux ? Voulez-vous bien me le faire savoir ? Pour moi, le constat est simple : ils ne veulent pas du Christ ni de ses disciples. « Celui qui veut cherche un moyen, celui qui ne veut pas cherche une excuse ».
    En ce qui concerne l’une ou l’autre de mes références à MPI, elles ne consistent pas à placer ces sites au-dessus des trois autres d’abord cités, mais tout simplement de discerner dans n’importe quelle source crédible d’informations ce qui peut nous conduire vers l’unique vérité qu’est le Christ.
    Je comprends que vous ne supportiez pas le « ton haineux » que vous attribuez à ces gens-là qui sont effectivement réticents envers le concile Vatican II (même le pape Benoît XVI a reconnu certains « dysfonctionnements » de ce concile), mais ce qui est important est de retenir la vérité qui ne trompe pas sur la réalité ni sur ses résultats, même si elle vient d’un adversaire. Je suis plus étonné que vous trouviez qu’ils combattent contre les droits de l’homme.
    Vous pourrez trouver une copie tout à fait similaire à cet article sur d’autres sources, il suffit de faire une recherche avec les mots « Hans Kung et le pape François » :
    http://paroissiens-progressiste.over-blog.com/2016/04/le-pape-francois-enchante-hans-kung-et-critique-a-nouveau-le-clericalisme.html.
    http://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/Vatican/Hans-Kung-affirme-pape-repondu-demande-discussion-infaillibilite-2016-04-28-1200756537
    Personnellement, je préférerais voir le pape François fréquenter le grand philosophe catholique allemand Robert Spaemann (conseiller de Jean-Paul II et ami de Joseph Ratzinger) plutôt que Hans Kung, théologien ultra progressiste, genre Theilhard de Chardin dont des penchants panthéistes se promènent encore aujourd’hui entre les lignes de l’encyclique Laudato Si. Connaissez-vous ces personnes ?
    Je suis désolé, mais je ne comprends plus très bien ce que vous voulez, ce que vous cherchez, ce que vous attendez, ce que vous espérez. Il me semble en avoir dit en suffisance que pour encore avoir quelque chose à y ajouter. Y aurait-il « caméra cachée » ?
    Sincères chrétiennes salutations.

  • Fatiga, il est impossible de dialoguer avec vous.
    Mais puisque vous dites que je n'ai pas d'argument(s), voici le début d'un texte que j'ai écrit en 2010 .... Après le lourd moment que j'ai vécu:: le rappel d'un geste de pédophilie que j'avais vécu. Tout est remonté à la surface et j'ai beaucoup écrit à ce moment.
    Pour info, j'ai 74 ans !
    Quelques réflexions/témoignages sur ma foi au 25 novembre 2010
    Jacques Delen

    L’Église s’est toujours donné, entre autre, comme mission de dogmatiser sur tous les problèmes et situations qui concernent et la société et l’individu ; particulièrement sur ceux de la foi et de l’éthique. Elle a cru que les chrétiens pouvaient (et devaient, sous peine d’être condamnés comme hérétiques) se dispenser d’avoir leur propre vision sur toute découverte, surtout dans le domaine de la foi, alors que celle-ci doit toujours surprendre et même déconcerter. Comment pouvoir y tendre, et encore plus y arriver, si nous partons du postulat dogmatique imposé qu’est le CREDO chrétien, jusques et y compris en chacun de ses termes ?
    Mon CREDO c’est essentiellement : le MAGNIFICAT, les BÉATITUDES …

    Nous devons nous affranchir de toutes les contraintes dictées par toute Institution. De cet affranchissement dépend notre faculté d’exercer ce don offert par Dieu : la liberté. Dieu est la liberté de l’homme.
    L’Institution peut être utile et même nécessaire si elle « sert » l’homme et le croyant ! Sans cela elle ne peut qu’être machine de ‘pouvoir’, système qui privilégie ‘l’avoir’, organisation qui ne vise qu’à se faire ‘valoir’ de plus en plus.
    Je ne renie aucunement l’Institutionnel quand celui-ci m’aide à ÊTRE « moi-même », quand je peux « lâcher prise ».

    « Cela implique le renoncement au système des garanties ...l'homme doit oser renouveler sans relâche son abandon des assurances sécurisantes et risquer comme un plongeon en eau profonde le saut dans l'inconnu.
    C'est la formule du meurs et deviens qui meut et anime tout être vivant ... ce qui implique un renoncement du moi existentiel, de sa vision de la réalité en faveur de l'être essentiel et de la vie nouvelle qu'il permet et suscite ; cela suppose aussi l'anéantissement du moi profane, La suprématie de l'être essentiel réclamant l'abandon de ce moi » Graf Dürckheim.

    L’éducation, essentiellement, a pour objet de ‘faire l’être social’, à tous les niveaux. Celle fournie par l’Église a aussi pour visée de ‘faire de bons chrétiens’ s’insérant dans un projet sensé devoir être commun à tous. L’éducation, trop souvent, a oublié l’individu. Il en est de même du projet de l’Église. Il en est advenu que l’individu, par une foule d’injonctions, a bien du mal à penser ‘par lui-même’ et ‘pour lui-même’. Nous sommes tellement conditionnés pour que nous devenions de ‘bons petits moutons’ ! « Tu es mon berger, ô Seigneur, rien ne saurait manquer où tu me conduis » : bel extrait d’un Psaume, mais qui a trop souvent été utilisé pour signifier qu’il suffisait de nous laisser ‘guider’ par les pasteurs temporels.
    ‘Sortir des sentiers battus’ a toujours été un parcours osé et dangereux qui pouvait être ‘condamné’, jusqu’à être ‘mis hors course’ par l’Institution. Mais sur ces « sentiers », quel bol d’air ! Quelle GRÂCE quand on prend la décision de « les » emprunter ! Eux seuls libèrent et sont ‘lien entre Terre et Ciel’ !
    Ma foi ? Georges-Arthur Goldschmidt se confie ainsi dans son excellent livre : "En présence du Dieu absent" :
    « J'avais gardé ma foi intacte mais je ne croyais plus. Ma foi c'était l'émerveillement quotidien, la jubilation de vivre encore car chaque jour de vie était comme un cadeau que l'on m'avait fait. Chaque jour j'éprouvais l'étonnement de vivre. En plus il y avait en moi cette conscience, commune à tout être humain, d'être homme, d'être en possession du miracle de l'esprit. La foi n'a pas besoin d'objet, elle ne nécessite nulle croyance.
    On peut avoir la foi sans croire en rien. On n'a pas besoin de Dieu pour avoir la foi ... »
    Je m’y retrouve bien dans cette forme de proclamation.

  • " Je suppose que vous même n' avez pas encore tenté le dialogue interreligieux avec eux " dites vous . Eh ! bien ,cher Fatigara, là vous vous trompez complètement . Et ce serait trop long à développer ici. Mais ces dialogues m ' ont donné une paix qui ne peut venir que de Jesus et un émerveillement devant le travail de Dieu dans certains coeurs ....Par ailleurs, j ' essaie de rester lucide et apprécie beaucoup le site d'Annie Laurent ,experte du Moyen Oriënt auprès du Vatican ( je ne me souviens plus de tous ses titres. Je la connais par Belgicatho.
    Par ailleurs , j' ai lu quelques livres de Benoit 16 et les ai beaucoup aimés . Je ne vois pas de différence , SUR LE FOND , avec François . Je vois qu'on essaie de nous diviser alors que comme le dit Aubelle ci dessus " Notre Eglise Catholique est un pur joyau aux mille facettes " ...... Et chaque Pape, chaque Saint ou bienheureux, en sont des facettes visibles qui m'émerveilleront toujours ....

  • Monsieur,

    Fatigara est assez grand pour donner son propre point de vue, et réagir face à vos procédés, bien connus par ceux qui fréquentent Belgicatho depuis des années.

    Vous avez successivement écrit, le concernant:

    - "Il est impossible de dialoguer avec vous"

    - "je pense que nous p perdons du temps et de l'énergie en tentant de donner un avis qui soit contraire aux PERCEPTIONS et CERTITUDES de F. Il s'écoute et ne prend pas la peine de s'intéresser à d'autres avis que le sien".

    En réalité, Monsieur, il est parvenu, mieux que quiconque qui s'est hasardé à dialoguer avec vous, à vous renvoyer face à vos contradictions, très précisément. Mais vous préférez une fois de plus la fuite.

    Toutes vos interventions le prouvent, y compris la dernière en date. Sans entrer dans les drames personnels que vous avez vécus, votre dernière réflexion, que vous "plaquez", après l'avoir déjà ressortie plusieurs fois sur ce site, ne rencontre en rien les réflexions de Fatigara qui, contrairement à ce que vous écrivez, a parfaitement pris la peine de s'intéresser à vos avis, et même à les comprendre, et même à les mettre en perspective par rapport à l'essence de la vie chrétienne, qui est le Christ, qui est Vérité, et qui a dit, ne vous en déplaise: "celui qui n'est pas avec moi est contre moi (St Matthieu 12, 30)".

    Vous nous rappelez constamment les mérites du dialogue. Bien. Alors à mon tour de poser deux questions, auxquelles vous répondrez, ou pas. Si je le fais, ce n'est pas que pour vous, mais bien pour les gens qui auront encore le courage de nous lire jusqu'ici. Est-ce que le Christ a été flexible avec Pilate ? Non. A-t-il négocié avec Hérode ? non. Il a gardé le silence.

    Donc, s'il vous plaît de croire que les gens qui, comme Fatigara ou d'autres, ou moi-même, sont fermés au dialogue parce qu'ils ont des certitudes, peu importe. Oui, nous avons des certitudes, parce que nous croyons.

    Et oui, nous avons des problèmes quand nous entendons François proclamer: "ce n'est pas catholique de dire: 'ceci ou rien'. Ce n'est pas catholique, c'est hérétique". (Homélie de François du 9 juin 2016). Quelle magnifique prise de position quand on connaît le titre du dernier livre écrit par le cardinal Sarah !

    Je chasse le moucheron ? Eh bien, quand on s'informe sur un des sites renseignés par Fatigara (auxquels on pourrait en ajouter plein d'autres, dans d'autres langues), on aboutit à la conclusion qu'effectivement, we have a problem. Et ce problème, il se trouve à Rome, pour le malheur de la chrétienté.

    De même que contrairement à ce que François proclame, parlant d'idéal dans le chef d'un chrétien, amené à faire de son mieux, il se trouvera toujours des chrétiens qui rappelleront, au contraire de ces pensées remplies de confusion (pour ne pas dire autre chose), cette autre parole de Jésus: "soyez parfait comme votre Père est parfait".

    C'est cela la foi catholique. Souffrez maintenant que d'autres le rappellent, à temps et à contretemps. Ici et ailleurs.

    Pour terminer, ou plutôt pour être complet, même si ceci ne vous concerne pas directement: je regretterais que des personnes se découragent, abandonnent le chemin de leurs commentaires sur ce blog (le diable sait si bien comme s'y prendre...), pensant qu'ils n'ont pas leur place ici.

  • Pour répondre honnêtement, cher Philippe, je dirais que c'est le temps qui me manque pour donner un avis sur le blog. Mais, quand même, ici, il faut remercier fatigara pour l'excellence de ses propos et réponses, exprimés avec justesse, bienveillance et vérité. Oui, j'éprouve de la reconnaissance même !
    J'aime aussi beaucoup notre Eglise instituée par le Christ Trinité Sainte qui nous parle avec Marie par son exemple, sa Foi, son Courage, sa Bienveillance, sa Sainteté, avec St Joseph et tous les Saints ...
    Que de fruits elle a porté notre Eglise ...
    Elle fut géniale. Chacun peut en témoigner. Le Seigneur a fait confiance à ses créatures (imparfaites)
    Et en 2016 !
    Sur 2 ou 3 générations, doucement, mais sûrement, l'Eglise peinent ... parce qu'il y a des détracteurs les adeptes de la recherche de la volonté propre et non plus : "Seigneur, que ta volonté soit faite". Le discernement du bien et du mal : on cherche dans les magazines féminins ce que pensent les journalistes...
    Nos idées sur la politique, c'est aussi l'idée des journalistes ...
    Nos idées sur la justice, c'est aussi l'idées de journalistes...
    La liberté de dire et de faire, c'est par la voie du virtuel que l'on peut déverser nos rancoeurs, nos haines, nos jalousies, nos envies de donner des coups s'il y a eu des maladresses, des erreurs à notre encontre, etc....
    Quand on veut battre un chien, on trouve toujours un bâton ...
    A vrai dire, j'ai peur pour les générations futures qu'elles ne reçoivent plus autant d'AMOUR désintéressé et bienveillant que nous qui en avons bien bénéficié et pour lequel nous éprouvons toujours une infinie reconnaissance ...
    Notre Eglise Catholique est un pur joyau aux mille facettes qui n'ont fait que porter du fruit. Gardons-lui notre fidélité, notre Confiance et unissons-nous, chaque jour à Notre Dieu Créateur pour lui demander de nous envoyer le feu de son Esprit et l'Amour de son Christ pour les siècles des siècles !
    Véni Creator ...

  • Merci , Aubelle pour ces très belles paroles de sagesse qui devraient nous unir autour de notre Pape et tous ceux qui l' aident ,Il nous a plusieurs fois demandé de prier pour lui car il sait qu'il n'est qu'un homme et que les grâces, l'inspiration sont à demander et redemander sans cesse . Sinon, pourquoi une messe QUOTIDIENNE , une oraison QUOTIDIENNE . un chapelet QUOTIDIEN . Si on ajoute à celà les oeuvres de Miséricorde , décortiquer les faits et gestes du Pape devient matériellement impossible.

  • Cette fois-ci, je vous ai compris ! Monsieur Dalen,
    J’avais envisagé de ne plus vous répondre. Mais, face à votre bel effort que je salue très sincèrement et qui vous honore, il serait méprisant que je l’ignore. Et pour la cause, j’ai relu trois fois votre publication qui, à défaut de permettre un dialogue apparemment impossible entre nous, mérite quand même d’être reçue en considération du « droit de réponse », cette fois-ci bien argumenté, et du respect que je dois vous garder. Au passage, votre écrit plus long que d’habitude me permet de découvrir votre bonne maîtrise de la littérature, vos connaissances et votre vivacité d’esprit.
    Pour nous situer l’un l’autre, j’ai 66 ans. J’ai été étonné de vous savoir âgé de 74 ans, je me suis donc bien trompé à ce sujet, et vous prie de m’en excuser. Nous avons certainement eu la même éducation catholique de base.
    Vous me livrez des renseignements fondamentaux qui d’emblée me permettent de mieux comprendre votre pensée, les objectifs que vous poursuivez ainsi que les causes des réactions qui nous opposent. Je comprends donc qu’il vous apparaît impossible de dialoguer avec moi et j’espère que vous admettrez qu’il en soit de même pour moi. Car vraiment, nous sommes sur des chemins différents qui ne peuvent se croiser sans risquer d’en former un labyrinthe laborieux pour tous les deux.
    J’avais bien perçu qu’entre nous, il y avait un « stûûûde » comme dit un humoriste belge et qu’il fallait « déboucher le bouchon » comme le dit un autre humoriste belge. Maintenant que c’est chose faite, nous pouvons converser en paix dans le respect réciproque de personnes qui ne se trompent pas l’une et l’autre sur leurs propres convictions religieuses. Je suis désolé de vous avoir agacé, mais vous vous présentiez comme catholique, et dès lors, je vous répondais comme à un catholique.
    J’ai conscience que la mésaventure que vous rapportez a pu vous déconcerter, vous aigrir, vous radicaliser et vous dresser contre l’Eglise catholique. Il est fort probable que, dans de telles circonstances, j’aurais réagi comme vous. Et l’Eglise catholique est d’ailleurs en train de vous rendre justice sans bien sûr pouvoir effacer les blessures qui vous restent. Mais je vous sais à présent suffisamment intelligent que pour pouvoir ne pas faire la confusion et ne pas ramener l’immensité du christianisme (du don de Dieu) à la seule faiblesse de ceux qui s’en réclament pour en faire une pratique tout à fait contraire. Je ne peux évidement pas vous obliger à croire et à aimer. Mais je peux vous assurer que, malgré vos blessures, vous ne trouverez pas la paix en dehors de la Saine Eglise catholique (ce qui en reste) et qu’au soir de votre vie, vous risquez bien de vous retrouver « comme un fantôme errant dans les ruines de son château qu’il ne parvient plus à quitter ».
    J’ai bien sûr effectué des recherches sur Georges-Arthur Goldschimdt dont, je suppose, vous cautionner les propos que vous avez reproduits.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges-Arthur_Goldschmidt
    Et sur son livre « En présence du Dieu absent »
    http://menon.canalblog.com/archives/2010/04/17/17559814.html
    dont une critique que j’ai trouvée et que je me dois de reproduire pour les lecteurs du blog, stipule :
    « Pour tous ceux qui voudraient s’initier à l’athéisme rapidement, ce petit ouvrage est recommandé ».
    La pensée de G.A. Goldschmidt : « Nous devons nous affranchir de toutes les contraintes dictées par toute Institution. De cet affranchissement dépend notre faculté d’exercer ce don offert par Dieu : la liberté. » - « Je ne renie aucunement l’Institutionnel quand celui-ci m’aide à ÊTRE « moi-même », quand je peux « lâcher prise ».
    Ce n’est évidemment pas ce qu’enseigne la Sainte Eglise catholique romaine. Je crains qu’elle ne sache générer, non pas du tout la liberté, mais seulement le libertinisme, l’anarchie et le chaos dont les conséquences sont évidement néfaste. Etre soi-même ne sert à rien si ce n’est que pour être tout seul parmi les autres et sans les autres, ce n’est d’ailleurs guère possible. Etre soi-même consiste surtout à servir les autres, à se servir les uns les autres, non pas à se servir des autres. Mais je conçois aisément qu’il est aujourd’hui de plus en plus difficile de faire application de ce concept : « A cause de tant d’iniquités, l’amour du grand nombre se refroidira » - « Viendra un temps où ils ne supporteront plus la saine doctrine ». L’être soi-même, l’individualisme a pris le dessus.
    Cher Monsieur Delen, laissez-nous croire et, si possible, faites-nous croire que les jeunes qui nous regardent peuvent encore attendre de leurs aînés le témoignage de la Vérité qui ne trompe pas sur la réalité ni sur ses résultats. Sinon, pourrez-vous prétendre que vous les aimez ? Il n’est pas possible de se comprendre et de s’aimer en dehors de la Vérité. Voyez combien c’est réel : sans elle, il n’y a plus que confusion, illusion, compromission, dérision, division et destruction, tout ce qui est en train de saccager la splendide Eglise du Christ mais en même temps l’Humanité entière.
    Maintenant, je me dois de consacrer mon temps aux frères et sœurs que j’aimerais remercier et avec qui je voyage sur le « sûr chemin de lumière vers Dieu et le Ciel ».
    «Les sanglots longs des violons de l’automne blessent mon cœur d’une langueur monotone … »
    Sincères salutations.

  • Je ne vais tenter de rivaliser avec vous sur le plan « littéraire » ! Je vous remercie cependant d’avoir pris du temps pour me répondre et pour que j’apprenne à mieux vous connaître. Mon sentiment ? Nous sommes sur le chemin qui mène à Dieu … Et chacun y va par sa voie !

    Quand vous reprenez mes propos : « Je ne renie aucunement l’Institutionnel quand celui-ci m’aide à ÊTRE « moi-même », quand je peux « lâcher prise ».
    Ce n’est pas « correct » pour vous puisque vous l’avez décidé ainsi. C’est votre droit.

    Voici, pour suivre, un autre texte écrit par moi au cours de la période de mes propos que vous avez décortiqué avec aisance ; ainsi vous pourrez encore mieux me saisir !
    C’est un extrait d’un recueil que j’ai composé : « Attitudes contemplatives » !


    Ma foi se nourrit de ma foi


    Ma religion, avec ses traditions, sa liturgie, ses dogmes … tout cela m’est bon et salutaire que si cela me permet d’aller « plus outre » et de partir à la rencontre de l’essentiel de ce qu’ils m’annoncent, me permettent : Quelqu’un qui, tout en étant Tout Autre, m’est Si Proche.

    Ma religion, avec ses traditions, sa liturgie, ses dogmes … n’ont pas de fin en eux-mêmes.
    Ils ne sont cautionnables que s’ils ne sont que des moyens pour me mener à Dieu, ce que je ne peux réaliser qu’en acceptant que Dieu me rejoigne, me pénètre, me transfigure.

    Je n’ai pas à me tracasser de savoir s’il y a « quelque chose » après cette vie sur terre.
    Là n’est pas mon problème d’homme de foi.

    J’ai à me préoccuper, en toute sagesse, humilité et confiance,
    de ce que je suis, ici et maintenant,
    de vivre pleinement ma relation à Dieu
    (ce qui implique ma relation aux autres),

    Le reste me sera donné par surcroît.

    Ma foi se nourrit de ma foi et non de preuves que je tenterais d’accumuler, tels des trésors illusoires.

    Plus ma foi sera petite, confiante,
    et
    - plus elle laissera Dieu agir en moi,
    - plus la grâce m’envahira, plus grande sera mon espérance,
    - plus intense et immense mon amour.


    Béni sois-tu, Seigneur,
    de m’avoir donné peu de moyens pour que Toi et moi,
    au carrefour de nos chemins,
    nous nous retrouvions,
    délaissés de bagages encombrants, de certitudes qui nous isoleraient,

    abrités sous le manteau du Père.

  • Monsieur Delen, Ite Misa est – Deo gratia !
    A partir du moment où vous estimez que je décide de tout ce qui est correct pour tout le monde, et à la place de tout le monde, plus que le pape encore, c’est votre volonté, votre « libre choix ». Mais alors, si cela ne vous agrée pas, ne vous adressez donc plus à moi et daignez proposer votre prose à d’autres personnes plus compétentes que moi, car je ne suis plus capable de comprendre votre comportement, et, comme vous l’avez déjà plusieurs fois, il vous est inutile de dialoguer avec moi. Je vous en prie, vous allez commencer à vous ridiculiser aux yeux des autres lecteurs en persistant à me relancer alors que vous me trouver dérisoire et illusoire. Je pense que vous me prenez pour une stèle sur laquelle vous trônez, pour un miroir dans lequel vous vous regardez, pour une scène sur laquelle vous jouez votre personnage pour vous conférer une identité perdue. J’ai bien sûr de la réserve mais pas assez de temps et surtout, il ne sied pas aux disciples du Christ d’entrer dans ce jeu qui Le déprécie. Je ne veux plus et ne peux plus vous ridiculiser. Mais j’espère toujours que quelque chose vous fera changer d’avis. En attendant, c’est fini !
    Sincères salutations.

  • « Je ne doute de rien, moi, monsieur,
    ma foi est inébranlable,
    rocher inexpugnable,
    citadelle inattaquable.



    J’ai des convictions, moi, monsieur,
    je les claironne,
    je les bichonne,
    je les ordonne.



    J’ai des certitudes, moi, monsieur,
    vous en doutez,
    alors venez,
    je vous convaincrai.



    J’adore Dieu, moi, monsieur.
    Comment ! Vous pas !
    Vous n’avez donc pas la foi ?
    Vous êtes un hors-la-loi ?



    Comment ! Vous dites quoi !
    Vous n’adorez pas,
    vous doutez même des cieux.
    Mais grand Dieu, adorez Dieu,
    vous vous sentirez mieux ! »



    J’ai quitté ce monsieur,
    son monde sécurisé, aseptisé,
    ses valeurs certifiées conformes,
    empaquetées, conditionnées,
    ses gestes de conquistador de Dieu.


    Je me suis réfugié dans mes doutes,
    dans mes non-certitudes.




    Tout en allant ma route,
    j’ai entendu Dieu et sa sollicitude
    m’inviter à demeurer avec lui.



    Je lui ai dit :
    qu’aurais-je à gagner d’un Dieu bavard,
    terrassant mes incartades,
    d’un Dieu chronométrant mes retards,
    d’un Dieu tout imprimé sur un étendard ?

    Dieu m’a souri.


    Jacques Delen in « Attitudes contemplatives »

  • Coucou, Monsieur Delen, m’entendez vous ?
    Votre beau poème est en train de me dire, si j’ai bien compris, que je ne suis qu’un orgueilleux. Et bien, je suis ravi de vous combler car vous avez parfaitement raison. Merci de me faire la leçon.
    Un des principes insidieux qu’appliquent les forces de l’enfer est de suggérer aux hommes : « Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose. »
    Je ne le précise pas pour vous puisque je reconnais moi-même que vous n’avez pas menti.
    Cependant, permettez-moi quand même, ne fusse que pour compléter votre raison, de m’inquiéter de savoir ce qui a bien pu vous retenir d’ajouter : « comme moi-même, parmi les autres ! ».
    Car Dieu, Lui, sait bien que nous sommes tous des orgueilleux, marqués similairement par la faute originelle, celle de l’illusion originelle. Et même les hommes le savent bien comme cet évêque africain qui disait : « Celui qui dit qu’il n’a pas d’orgueil, c’est qu’il en a déjà une belle dose ». Et cet autre évêque qui disait : « Notre orgueil meurt un quart d’heure après nous ».
    Mais rassurez-vous, tout n’est pas gâché pour autant. Car Saint Paul dit : « J’ai mis tout mon orgueil à servir le Seigneur ». Et çà, c’est un beau pied de nez au « Non Serviam » de la partie adverse.
    Bien sûr, certains sont conscients de cet état, et d’autres n’y sont pas du tout, selon la remarque de l’évêque. Si donc votre commentaire suggère que tous les orgueilleux « conscients » feraient mieux de se retirer de ce blog, vous risquez bien de vous y retrouver presque tout seul, avec plus personne pour vous lire. Mais ce sera alors pour vous l’occasion de vérifier si votre philosophie du « Etre moi-même », tout seul sans les autres, peut s’appliquer ne fusse qu’à vous-même. Vous risquez de découvrir qu’elle n’est qu’une ineptie car il n’y a que Dieu qui peut « Etre Lui-même » de Lui-même et par Lui-même, sans les autres. D’ailleurs, Il l’a dit en s’identifiant : « Je suis celui qui est ». Vous n’allez quand même pas prétendre, malgré tout, que vous pouvez en dire et faire autant, sinon vous allez nous inquiéter !
    Cher Monsieur Delen, vous commencez autant à m’amuser qu’à me fatiguer. Mais je n’ai pas le temps de m’amuser et ni de me fatiguer pour rien puisque je m’aperçois que vous ne me lisez même pas.
    Sincères salutations.

  • Si je vous ai offensé, je le regrette et vous prie d'accepter mes excuses.


    " … Aussi faut-il repartir à zéro, faire table rase de nos rancœurs, de tous nos préjugés et de nos verdicts rendus à l’aveuglette, lisser les multiples faux plis qui froissent et dévient nos pensées, réfréner nos faux mouvements de l’âme pour tenter d’affronter ‘à ouïe nue’ le lancinant silence de Dieu – apprendre à l’écouter.

    Cela revient à s’engager sur l’étroit sentier du renoncement à toute certitude,
    fût-ce même celle de l’existence de Dieu.

    « Si on aime Dieu en pensant qu’il n’existe pas, il manifestera son existence » dit Simone Weil qui sentait, dans l’extrême dénuement d’être qui fut le sien, que ‘Dieu ne peut être présent dans la création que sous la forme de l’absence. "


    In les échos du silence
    Sylvie GERMAIN
    chez Desclée-De Brouwer - 1996 -

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