Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Ordinations : nos Pères, ces héros; chronique pour le temps des ordinations

IMPRIMER

D'Aymeric Pourbaix sur le site de Famille Chrétienne :

Ordinations : nos Pères, ces héros

Même peu nombreux, les nouveaux prêtres ordonnés fin juin sont d’abord une grande joie. Que des hommes choisissent de tout quitter pour suivre le Christ, alors que rien ici-bas ne les y incite, est un message de foi et d’espérance. Une porte ouverte sur l’invisible, qui évite au monde de se refermer sur lui-même.

Cela n’empêche pas de regarder la réalité en face. La crise actuelle des vocations sacerdotales dans notre pays s’apparente à une épreuve que Dieu permet : une traversée du désert à laquelle il faut donner sens. De plus en plus de voix, et jusqu’à celle du pape, évoquent la nécessité d’une conversion d’ordre spirituel, pour retrouver la dépendance à l’Esprit Saint et ne plus gérer l’Église comme une entreprise purement humaine. De cette façon, cette relative et douloureuse stérilité vocationnelle pourrait se transformer en opportunité de se tourner vers Dieu, de repartir de Lui. « Quand l’homme n’a plus d’espérance, alors sonne l’heure de Dieu », affirmait le bienheureux cardinal Schuster.

Une des premières qualités de Dieu à redécouvrir, c’est justement sa paternité. Sa fécondité. Il nous enfante à la vie surnaturelle. « Toute l’œuvre du salut, expliquait le pape François, est une œuvre de "ré-génération" », où la paternité de Dieu nous libère de notre état d’orphelins, par le don du Fils et de l’Esprit. De la même façon, la mission du prêtre est de « faire grandir » la grâce de Dieu dans les cœurs, écrit un futur ordonné toulousain. Une paternité de service donc, désintéressée. Les vrais bergers se reconnaîtront à ce qu’ils donnent leur vie pour leurs brebis.Cette paternité exercée par le prêtre n’est pas non plus hors sol. Elle suppose un enracinement dans une terre, dans un peuple. Une incarnation en somme, seule manière de « communiquer à l’oreille le trésor des vérités surnaturelles», disait le cardinal Newman : sur le ton de la confidence, dans un cœur à cœur plutôt que par des discours intellectuels et déconnectés.

Dès lors, on peut s’interroger sur cette « politique » de faire changer les prêtres de paroisse aussi souvent, alors qu’un curé peut exercer des années durant une véritable paternité, notamment dans les coups durs de la vie. De même le ministère du prêtre s’apparente-t-il désormais à celui du missionnaire, en pays de mission Cela suppose de la part des évêques de les préparer à affronter cette situation nouvelle. Et de les entourer d’une solide affection paternelle.

La paternité est enfin ce qui donne son sens à la fraternité dans l’Église, à son unité qui n’est pas uniformité. En son temps, Charles Péguy reprochait à la chrétienté de ne plus être un peuple, par son manque de charité et de communion, de « religion du cœur ». Il appartient aussi aux fidèles de faire preuve de charité fraternelle pour soutenir leurs prêtres. Sans oublier de demander à Dieu les ouvriers dont Il a besoin pour la moisson : donnez- nous beaucoup de saints prêtres !

Commentaires

  • Priez, et appelez, des garçons que vous connaissez ! Ne demandons pas de prêtres si nous les voulons ,mais pas parmi nos fils (qui visent de bonnes situations !) A chaque parent d'examiner sa propre maisonnée...

  • Nous nous étonnons du manque de prêtres. Pour ma part, je ne m'en étonne pas du tout!
    Satan a trouver exactement ce qu'il fallait faire pour détruire progressivement l'Eglise tout en laissant les peuples face à la question: Pourquoi si peu de prêtres?
    La bienheureuse Vierge Marie, à Medjugorje, a donné les raisons pour lesquels nous avions si peu de prêtres.
    Tout d'abord elle disait : "Ne critiquez pas les prêtres, ne leur manquez pas de respect, car c'est Dieu qui vous les a envoyés." ; voici déjà un beau message à méditer. Lorsque nous avons de bons et saints prêtres: portons-les, encourageons-les par notre humilité et notre obéissance.
    Portons-les dans nos prières et notre écoute. Soyons vigilants à suivre les prêtres qui marchent droit derrière le Pape François (mission: pastorale) et le Pape émérite Benoit XVI mission (doctrinale), Ces deux Papes SONT l'avenir de l’Église catholique. Chacun avec leur charisme propre.

    La Vierge Marie avait dit autre chose:
    "Priez, priez en famille, que les parents prennent le chapelet et en famille prient. Priez chaque soir ensemble le chapelet, Encouragez vos enfants, car c'est dans la famille que naissent les vocations sacerdotales.
    Ceci est à largement méditer par les parents, les familles.
    Que les familles reviennent à la foi chrétienne, qui EST celle de l'EUROPE, et reprennent la lecture, en famille de la Bible_ L'Europe est chrétienne! Si cela s'oublie et si la religion catholique se meurt, c'est uniquement parce que les chrétiens (familles), trop occupées à suivre l'Etat et non Dieu, ont oubliés leur origine chrétienne et ne protège plus la Foi. Dieu n'a plus aucun sens pour beaucoup, dans toute l'Europe. Il n'est plus aimé ni respecté. Tous les secteurs de l'Eglise chrétienne sont touchés par ce fléau meurtrier pour toutes nos âmes!

    Marie demande de prier le chapelet, le rosaire, parce que c'est la seule chose qui peut faire changer le cours des choses. C'est la seule chose qui puisse détruire Satan.

    Prier pour demander le réveil des peuples d'Europe à l'Amour de/pour Dieu sauvera le monde.

    Notre responsabilité de chrétiens est grande. Nous devons évangéliser nos frères et soeurs partout autour de nous. C'est notre devoir. Cela commence en famille. C'est incontournable.

    Arrêtons donc de nous plaindre: "il n'y a plus de prêtres, ...", et agissons en donnant l'Amour de Dieu de nouveau partout au sein de nos familles. Soyons courageux.

Les commentaires sont fermés.