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Congo : le pape dénonce le « silence honteux » qui entoure les massacres à Beni (Nord-Kivu)

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Lu sur le site de l’agence Zenit :

massacre-BENI2.jpgAprès le nouveau massacre qui a fait 42 morts en République démocratique du Congo (RDC), le pape François a dénoncé le « silence honteux » de l’opinion mondiale. Lors de l’angélus du 15 août 2016, place Saint-Pierre, le pape a aussi déploré les « conflits persistants » dans diverses parties du monde.

Après l’angélus de la fête de l’Assomption de la Vierge Marie, le pape a confié à la Reine de la paix « les inquiétudes et les douleurs des populations qui dans de nombreuses parties du monde sont victimes innocentes de conflits persistants. »

« Ma pensée va aux habitants du Nord-Kivu, a-t-il ajouté, dans la République démocratique du Congo, récemment touchés par de nouveaux massacres qui sont perpétrés depuis longtemps dans un silence honteux, sans même attirer notre attention. »

« Ils font malheureusement partie des nombreux innocents qui n’ont pas de poids sur l’opinion mondiale », a insisté le pape François. Et de formuler ce vœu : « Que Marie obtienne pour tous des sentiments de compassion, de compréhension et un désir de paix, de concorde. »

Le massacre perpétré à Beni, à l’est de la RDC, dans la nuit du 13 au 14 août, a fait au moins 42 victimes selon les derniers bilans. Les autorités militaires ont désigné des rebelles islamistes ougandais, les Forces démocratiques alliées (ADF), comme responsables de cette attaque.

Ref. RDC: le pape dénonce le « silence honteux » qui entoure les massacres

Aujourd’hui les ADF islamistes, hier la Lord’s Army , avant-hier les mulélistes ou les maï-maï et ainsi de suite : des guérillas endémiques déstabilisent l’Est du Congo depuis plus d’un demi-siècle : la RDC ne s’est jamais remise de l’effondrement de cet Etat au lendemain même d’une indépendance octroyée par la Belgique dans des conditions inadmissibles. Et, depuis lors, les appels à la compassion pour les « innocents qui n’ont pas de poids sur l’opinion mondiale » se répètent comme une histoire qui bégaie sous les yeux de la MONUSCO. Pour mémoire, la première "implication" des Nations-Unies date du mois de juillet 1960. 

JPSC

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