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  • Pré-synode : des jeunes en désaccord avec l’Eglise sur les principes non-négociables

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    Du site "Riposte catholique" :

    Des jeunes en désaccord avec l’Eglise sur les principes non-négociables

    Le document du pré-synode des jeunes a été publié et l’on y découvre, sans surprise depuis que nous savons qu’un jeune du MRJC représentait les jeunes français, que les jeunes catholiques envoyés à Rome ne partagent pas toujours la foi de l’Eglise sur des sujets pourtant essentiels :

    Il existe souvent de profonds désaccords parmi les jeunes, à la fois dans l’Eglise et dans le monde, sur certains de ses enseignements qui sont particulièrement sensibles. Quelques exemples : contraception, avortement, homosexualité, cohabitation, mariage et comment la prêtrise est perçue dans les différentes réalités de l’Eglise. Il est important de noter que, quelque soit le niveau de compréhension des enseignements de l’Eglise, des désaccords et des discussions sont toujours en cours parmi les jeunes sur ces sujets polémiques. Par conséquent, ils peuvent vouloir voir l’Eglise changer ses enseignements ou au moins avoir accès à de meilleures explications et formations sur ces questions. Même si un débat interne existe, les jeunes catholiques, dont les convictions sont en conflit avec les enseignements officiels, veulent rester dans l’Eglise. Beaucoup de jeunes catholiques acceptent ces enseignements et trouvent en eux une source de joie. Ils ne désirent pas seulement que l’Eglise tienne fermement ses positions malgré leurs impopularités mais qu’elle les proclame avec une plus grande profondeur dans ses enseignements.

    A travers le monde, la relation au sacré est compliquée. La chrétienté est souvent vue comme quelque chose qui appartient au passé et ses valeurs ou sa pertinence dans notre vie ne sont plus comprises. En même temps, dans certaines communautés la priorité est donnée au sacré car la vie quotidienne est structurée autour de la religion. Dans certains contextes asiatiques, le sens de la vie peut être associé avec des philosophies orientales.

    Nos évêques ont du pain sur la planche pour former les jeunes à ces questions. Cela leur changera de parler d’immigration...

  • Ce qui se cache derrière l'affaire de la lettre tronquée de Benoît XVI

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    De Sandro Magister traduit sur diakonos.be :

    En guise de continuité, il y a un gouffre. La véritable histoire des 11 fascicules

    A quelques jours de distance, il est de plus en plus évident que François n’a en rien licencié ni puni Mgr Dario Edoardo Viganò pour l’usage qu’il a fait de la lettre que Benoît XVI lui avait écrite.

    Au contraire, il a confirmé et même renforcé ses pouvoirs en renouvelant explicitement son mandat de mener rapidement à bien la fusion de tous les médias du Vatican, y compris de « L’Osservatore Romano » pour les rassembler en un « unique organe de communication » totalement sous son contrôle, en lien direct avec le Pape dans le but de soigner son image de pasteur exemplaire et aujourd’hui également de théologien.

    L’opération qui s’est déroulée autour de la lettre de Benoît faisait en réalité partie de ce projet ambitieux.

    *

    L’origine de l’opération remonte à l’automne dernier, quand Viganò nomme un nouveau directeur à la tête de la Librairie Editrice du Vatican : Giulio Cesareo, 39 ans, un franciscain qui a étudié la théologie à Fribourg et professeur de théologie morale.

    Le 12 octobre 2017, le jour de sa nomination, les deux comparses sont à la Buchmesse de Francfort. Viganò déclare que le changement de direction de la Librairie Editrice du Vatican « est un élément important du processus de réforme demandé par le Saint-Père ».  Et tous deux annoncent que la nouvelle ligne éditoriale sera inaugurée par une collection de onze fascicules rédigés par autant d’auteurs différents, visant à « montrer la profondeur des racines théologiques de la pensée, des gestes et du ministère du Pape François ».

    La collection sort dans les librairies de Rome autour de Noël. Parmi les auteurs figurent les noms de figures emblématiques du camp théologique progressiste ou à tout le moins de partisans du « changement de paradigme » mis en route par François, comme les argentins Carlos Galli et Juan Carlos Scannone, les allemands Peter Hünermann (voir photo) et Jürgen Werbick, les italiens Piero Coda, Marinella Perroni et Roberto Repole, le jésuite slovène Marko Ivan Rupnik, qui en plus d’être un théologien, est également un artiste apprécié ainsi que depuis longtemps le père spirituel de Viganò lui-même.

    Le choix d’un auteur comme Hünermann est particulièrement interpellant. Il a deux ans de moins que Joseph Ratzinger et, pendant toute sa vie, il a été son adversaire irréductible.  Il a entre autre soutenu une thèse sur la nature du Concile Vatican II que ce même Ratzinger, devenu pape sous le nom de Benoît XVI,  s’est senti obligé de citer pour la réfuter dans son mémorable discours du 22 décembre de la même année sur l’interprétation correcte de ce Concile.

    Benoît déclarait, dans une référence explicite à Hünermann qui n’a pas échappé aux spécialistes :

    « [Par d’aucuns] le Concile est considéré comme une sorte de Constituante, qui élimine une vieille constitution et en crée une nouvelle. Mais la Constitution a besoin d’un promoteur, puis d’une confirmation de la part du promoteur, c’est-à-dire du peuple auquel la constitution doit servir. Les Pères n’avaient pas un tel mandat et personne ne le leur avait jamais donné; personne, du reste, ne pouvait le donner, car la constitution essentielle de l’Eglise vient du Seigneur ».

    Quant à Jorge Mario Bergoglio, Hünermann le connaît depuis les années 1968, depuis son séjour d’études à Buenos Aires au collège des jésuites. Et une fois celui-ci devenu pape, Hunermänn s’est longuement entretenu avec lui à Sainte-Marthe en mai 2015 dans l’intervalle entre les deux synodes sur le mariage et le divorce.

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  • Pré-synode des Jeunes : les délégués de la jeunesse ont remis leur copie au pape François

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    Sur la place saint Pierre de Rome, à la fin de la messe des Rameaux, des jeunes ont remis au pape le document élaboré par 300 délégués du monde entier pour évoquer leurs attentes avant le synode des évêques qui doit se tenir au mois d'octobre. Leur rédaction sera remise aux experts chargés de l'élaboration de l' "instrumentum laboris" du synode.  Lu sur le site « aleteia » :

    « C’est un document qui fait douze pages. Douze pages qui vont servir de document de travail pour les évêques qui se réuniront en octobre prochain pour un synode sur « les jeunes, la foi et le discernement des vocations ». “Nous avons besoin de modèles qui soient attractifs, cohérents et authentiques” ont ainsi insisté les 300 jeunes réunis toute la semaine au Vatican pour un pré-synode.

    Lire aussi : Pré-synode : les cinq conseils du pape François aux jeunes

    Elaboré après une semaine d’échanges, ce document insiste également sur le besoin de formation. En préambule, les jeunes insistent sur son objectif : il doit être une “boussole” pour les Pères synodaux. Il vise ainsi à exposer les “réalités spécifiques” et “les différents contextes” des jeunes d’aujourd’hui. Les jeunes, écrivent-ils eux-mêmes dans cette synthèse, essayent de “donner du sens” dans un monde toujours en mouvement. Pour cela, ils ont tous le souhait d’un “sentiment d’appartenance”, de communautés qui les soutiennent. L’Eglise a un “rôle vital” à jouer pour cela, assurent-ils, en répondant à leur “désir d’avoir des communautés fortes”.

    Pour cela, la première mission de la communauté chrétienne vis-à-vis des jeunes et de leur offrir des “modèles qui soient attractifs, cohérents et authentiques”. Et le document d’expliciter cette demande : “Les jeunes veulent des témoins authentiques, des hommes ou des femmes qui donnent une image vivante et dynamique leur foi”. Trop souvent, déplorent-ils, la sainteté paraît “inatteignable”.

    Lire aussi : Plus de la moitié des jeunes Français pensent que Dieu existe

    Ce besoin concerne en particulier les jeunes femmes, qui cherchent des figures référentes, non pas en terme de responsabilité, mais de mission : beaucoup de jeunes ont une vision “peu claire” de son rôle propre au sein de la communauté des croyants.

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