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Le pape saint Marcel Ier (16 janvier)

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(Source) Marcel Ier (né en ? – mort le 16 janvier 309) Élu pape le 27 mai 308
 
(« Histoire des souverains pontifes romains » (Tome 1) par A. de Montor paru en 1846,
« Résumé de l’histoire des papes » par A. Bouvet de Cressé, paru en 1826
et « Le Vatican ou Portraits historiques des papes » paru en 1825)

Après la mort du pape Marcellin en octobre 304, le clergé de Rome gouverna l’Église, sans évêque, l’espace de trois ans et demi. Mais après ce temps, on résolut de se mettre sous la conduite d’un saint homme, connu sous le nom de Marcel, qui mit tous ses soins au rétablissement de la discipline qui s’était un peu altérée pendant le trouble des persécutions.

Prêtre originaire de Rome, fils de Benoît, appartenant à la l’illustre famille Savelli selon certains auteurs, Marcel se signala par son zèle et par sa sagesse. Il divisa Rome en vingt-cinq titres ou paroisses : les prêtres qu’il en nomma titulaires étaient chargés d’administrer le baptême et la pénitence à ceux qui, du paganisme, passeraient au christianisme. Il créa vingt et un évêques, vingt-cinq prêtres et deux diacres. Il s’attira ainsi la haine de ceux qu’il voulait réformer, et bientôt la division se mit parmi les fidèles, et la ville de Rome retentit de querelles et de meurtres.

Pape Marcel Ier (308 - 309)
L’empereur Maxence (306-312), rejetant la cause du désordre sur Marcel, lui ordonna de renoncer au titre d’évêque et de sacrifier aux idoles. Incarcéré, Marcel fut condamné à servir de palefrenier dans les écuries impériales. Ses clercs l’en retirèrent environ neuf mois après, et le menèrent chez une sainte veuve nommée Lucine, matrone romaine qui l’accueillit généreusement dans sa maison qu’elle convertit alors en église ; mais Maxence, ayant appris son évasion, le fit reconduire dans ces mêmes écuries, où, soit insalubrité du lieu, soit dénuement absolu des choses nécessaires à la vie, il périt de misère, le 16 janvier de l’année 309.On lui attribue une lettre aux évêques d’Antioche, dans laquelle il aurait déclaré que l’Église romaine devait s’appeler primatiale, et être reconnue comme la tête de toutes les autres. Mais Novaes dit que cette lettre, ainsi qu’une autre adressée à Maxence, doit être considérée comme supposée.Marcel fut enseveli par la bienheureuse Lucine et Jean, prêtre de l’Église romaine, dans la cimetière de Priscille, et de là transféré à l’église de Saint-Marcel, qu’il avait bâtie. Fleury dit de Marcel qu’ « il avait été odieux à plusieurs, parce qu’il voulait obliger ceux qui étaient tombés pendant la persécution, à faire pénitence de leur crime, et la division en vint jusqu’à la sédition et au meurtre. » Marcel n’accomplissait qu’un devoir en intimant cette pénitence, qui était conforme aux règles de l’Église et aux devoirs du pontife chargé de les faire respecter par tous les chrétiens.

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