Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Amélie Nothomb, Gabriel Ringlet : même combat ?

IMPRIMER

Lu sur Sud Presse de ce 4 septembre (p. 17) :

Gabriel Ringlet et Amélie Nothomb seront réunis pour une… messe

Gabriel Ringlet a adoré le dernier livre « Soif » d’Amélie Nothomb qui incarne Jésus à cette occasion. « C’est sans doute son meilleur livre », juge le théologien, n’en déplaise aux intégristes. Il l’aime à un tel point qu’il la conviera à donner la messe du Vendredi Saint chez lui, à Malèves-Sainte-Marie. … Ce n’est pas la première fois que le prêtre catholique invite des personnalités connues pour relire le texte de la Passion du Christ. … Des moments qui attirent un monde fou, soit près de 250 personnes. « Car on ne peut pas en accueillir plus, sinon on serait près de 400. Beaucoup de gens sont touchés car on parle de la souffrance de manière différente ». De la souffrance, il y en a beaucoup dans le dernier livre d’Amélie Nothomb. « Elle parle de la souffrance d’un homme qui n’aurait jamais dû s’embarquer dans cette histoire de la croix. Cela fait 40 ans que je dis cela. On a fabriqué une génération pleine de douleurs avec cette ambiguïté face à la souffrance. Ce livre va faire énormément de bien. » … Amélie Nothomb se plaint d’être insultée par des intégristes. « Je le suis aussi en disant que je la soutiens. Il y a des gens qui ont fait leur fonds de commerce sur une conception nauséabonde que rien ne bouge. Ils font partie du passé ».

 

Rien ne fâche plus la société d’aujourd’hui que la conception chrétienne de la souffrance et de la mort qui affligent notre monde transitoire issu de la faute originelle. Compatir et soulager la peine font, éminemment, partie du message de l’Evangile mais, comme le dit si bien l’auteur de l’ « Imitation de Jésus-Christ » (XVe siècle), « disposez de tout selon vos vues, réglez tout selon vos désirs, et toujours vous trouverez qu’il vous faut souffrir quelque chose, que vous le vouliez ou non : et ainsi vous trouverez toujours la Croix ». Au cœur du mystère de l’homme, la Croix de Jésus nous montre que l’Amour en lui-même est une Passion. Comme l’a remarqué un jour Benoît XVI, « en disant que la souffrance est une face intérieure de l’amour, nous comprenons pourquoi il est si important d’apprendre à souffrir et, inversément, pourquoi éviter à tout prix la souffrance rend l’homme inapte à la vie : celui qui a intérieurement accepté la souffrance mûrit et devient compréhensif envers les autres et plus humain. Celui qui a toujours évité la souffrance ne comprend pas les autres : il devient dur et égoïste ». Et, en ce sens aussi, nous pouvons répéter cette parole de saint Josémaria, si mal comprise : « bénie soit la douleur, sanctifiée soit la douleur » (Chemin, n° 208) qui accomplit l’Homme nouveau. Car depuis le matin de Pâques nous le savons : sa croix et ses plaies sont devenues glorieuses : « Christus resurgens ex mortuis, jam non moritur : mors illi ultra non dominabitur » (Rom., 6,9). Dans un monde qui a cessé d’être chrétien un tel discours est devenu incompréhensible: les Gabriel Ringlet et autres Amélie Nothomb ne sont évidemment pas les seuls à en faire partie.

JPSC

Commentaires

  • Ça fait longtemps que Gabriel Ringlet, coqueluche des médias qui a toujours un crachat pour l’Eglise à chacune de ses apparitions médiatiques, n'a plus aucune crédibilité aux yeux des chrétiens qui sont encore fidèles au Christ et à son enseignement !

  • Tant pis ! Chère Amélie, si vous vous retrouvez en compagnie ou sous la coupe d'un prêtre prisé des média pour sa contestation permanente et souvent persiflante de l'Eglise !
    Amélie Nothomb s'est sans doute laissé prendre pat les accents louangeurs d'une célébrité qui se dit "adoratrice" de sa dernière oeuvre littéraire .

    C'est vrai !, le Chanoine Ringlet est apprécié pour ses propos détracteurs envers l'Eglise, sa Foi, sa Liturgie et sa Morale traditionnelles. Ses propos sont en effet irréconciliables avec ceux de Jésus et le contenu la Tradition reçue des Apôtres et des Pères de l'Eglise.

    C'est vraiment dommage pour votre réputation, Chère Amélie de vous être fourvoyée avec une personnalité aussi contestable ! Heureusement, "l'eau coule sous les ponts" et nous espérons que notre sympathique et brillante compatriote retrouvera un juste discernement avant de classer d'office dans la catégorie des intégristes ceux qui cherchent seulement et avec humilité à garder la mesure. Veillez à ne plus confondre un "roman à thèse moderniste avec une biographie authentique, rédigée par un historien. Ne mêlez pas les pinceaux, chère Madame.. et préservez-votre réputation en choisissant des relations moins sulfureuses.... Evitez surtout de classer comme intégristes ceux qui ne seraient pas d'accord avec vos propos ! Nous vous en remercions d'avance !

    Note de Belgicatho : à notre connaissance, Gabriel Ringlet n'est pas chanoine même s'il a été vice-recteur de l'Université "catholique" de Louvain. La complaisance dont il bénéficie de la part de la hiérarchie de l'Eglise belge est effectivement incompréhensible et inacceptable.

  • Inviter une personnalité connue le vendredi Saint c'est attirer du monde pour les mauvaises raisons. Alors qu'ils devraient venir seulement pour Jésus qui donne sa vie pour nous, ils viennent pour la vedette.

Les commentaires sont fermés.