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Coronavirus : déconfinement annoncé. Et pour les messes ?

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Un déconfinement par étapes est annoncé à partir du 3 mai (Belgique) et du 11 mai (France). Mais qu’en est-il, à cet égard des «rassemblements» religieux (messes, mariages, baptêmes, enterrements et autres offices) ? Les chrétiens vont-ils pouvoir retourner à la messe et accéder à nouveau aux sacrements ?

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Pour la France, le site web « Aleteia » pose la question ci-dessous en des termes parfaitement transposables pour la Belgique : elle s’adresse tant aux pouvoirs publics qu’aux autorités diocésaines :

« Le président de la République a annoncé lundi 13 avril un déconfinement progressif à partir du 11 mai prochain. Mais qu’en est-il pour les rassemblements religieux ? Les chrétiens vont-ils pouvoir retourner à la messe et accéder à nouveau aux sacrements ?

C’était une intervention attendue lundi soir. Le président de la République a d’ailleurs été suivi par plus de 36 millions de Français qui, tous, se demandent quand prendra fin le confinement généralisé. La date est tombée, ce sera le 11 mai. Mais il reste encore beaucoup de questions et d’inconnues quant à sa mise en œuvre, notamment pour les chrétiens. Quand pourront-ils retourner dans leurs paroisses ?

La question est encore loin d’être tranchée. Si les grands rassemblements ne pourront avoir lieu avant le mois de juillet, cela concerne-t-il aussi les messes ? Comme le disent certains prêtres interrogés, « il est facile pour nous d’organiser des messes en petit comité et dans le respect des distances de sécurité, et même avec des masques ! » Aussi, fera-t-on comme lors du confinement progressif en autorisant d’abord les rassemblements de 100 puis 1.000 personnes ?

Contactée par Aleteia, la Conférence des évêques de France (CEF) indique ne pas avoir d’informations plus précises, « tout dépendra des annonces gouvernementales à venir, l’Église sera-t-elle considérée comme utile au fonctionnement du pays ? » Quoi qu’il en soit, les décisions se prendront localement, diocèse par diocèse, et nul ne sait encore si ce déconfinement à venir sera national, ou s’il se fera région par région.

D’après les diocèses interrogés, une chose semble néanmoins acquise : tous les pèlerinages, rassemblements ou autres messes en grand comité, qui ont été annulées ces dernières semaines, le resteront, déconfinement ou pas. « D’un point de vue logistique, on ne pourra pas tout relancer », estime un membre du diocèse de Nanterre. En revanche les baptêmes ou confirmations pourront-elles avoir lieu en petit comité ? « Là encore, ce sera à l’évêque, en accord avec le préfet, de décider dans les semaines à venir ».

Renforcer l’accompagnement

L’autre certitude, maintenant que le Carême et la Semaine sainte sont passés, c’est que les paroisses vont avoir plus de temps pour consolider les initiatives d’accompagnement prises au grès de l’évolution du confinement. Liturgies dominicales, réseaux sociaux, numéro vert mis en place etc… « L’Église doit s’investir pleinement à cette mission, notamment pour l’accompagnement des familles endeuillées, ou sa présence dans les aumôneries d’hôpitaux, car les besoins sont immenses », estime un prêtre lyonnais interrogé. « Les diocèses vont également devoir réfléchir à l’Église d’après ». Quelle sera sa place dans ce monde qui a perdu beaucoup de certitudes ?

Et une fois ce déconfinement acté et ce virus canalisé, certaines paroisses rêvent déjà d’organiser de grandes messes d’action de grâce, « mais certainement pas avant septembre ou octobre », conclut prudente une autre source. Une chose est certaine, les évêques qui réunissent en général leur conseil pastoral le vendredi, vont avoir un ordre du jour chargé ces prochaines semaines. »

Ref. Déconfinement annoncé le 11 mai. Et les messes ?

Les vidéo-liturgies eucharistiques et autre gadgets ne remplacent pas la participation réelle aux sacrements : à quand la concertation de l’Eglise et de l’Etat sur les modalités du retour à la vie ecclésiale ?  

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JPSC

Commentaires

  • Nous finirons bien par retrouver la réalité des sacrements qui sont des signes INCARNÉS et tangibles de l'action de Dieu (et pas des images virtuelles).
    Pour ma part je n'oublierai pas que nos pasteurs (qui ne sortent décidément pas grandis de cette épreuve) ont préféré obéir aux hommes plutôt qu'à Dieu, sachant que nous ne vivons quand même pas la peste bubonique (50 à 60 % de morts) et que de simples précautions de bon sens auraient pu être organisées dans les lieux de culte.
    Cette défaite-là est aussi un signe des temps...

  • Je ne vois toujours pas pourquoi les responsables de l'Eglise doivent se prononcer sur des questions sanitaires. Les chrétiens devraient, à l'instar des personnes d'autres catégories d'activités, demander et montrer avec insistance au Gouvernement leur désir de reprendre au plus vite les messes et autres sacrements, moyennant une adaptation pour la sécurité. C'est tout à fait possible et aurait pu être fait dès le début du confinement. Mais les chrétiens sont restés dans leur coin, timorés. tièdes. Bref, un triste témoignage pour le monde de notre sois-disant amour pour Dieu, de l'importance qu'Il a dans notre vie.

  • oui l'église n'a pas à suivre bêtement des ordres politiques , elle doit faire preuve de bon sens & de charité chrétienne en allant avec précaution au secours des plus vulnérables ,le Christ a dit n'ayez pas peur même des maladies

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