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  • Dans l'ombre de Trump : Mike Pence, le "bon soldat"

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    De Nicolas Bérubé sur le site de La Presse (Canada) :

    Mike Pence, le bon soldat dans l’ombre de Trump

    Le vice-président doit se tenir prêt à prendre la tête du pays

    Responsable du groupe de travail de la Maison-Blanche sur le nouveau coronavirus, le vice-président Mike Pence pourrait devoir assumer les fonctions de la présidence, si la santé de Donald Trump devait se détériorer davantage.

    Dans le livre A Soldier of the Great War, l’auteur Mark Helprin raconte l’histoire d’un jeune soldat de la Première Guerre mondiale qui devient un héros à un moment-clé de l’histoire de l’Europe.

    Mike Pence, qui a déjà affirmé qu’A Soldier of the Great War était son roman favori, pourrait à sa façon devoir devenir un héros dans l’histoire surréelle d’octobre 2020 aux États-Unis.

    Le vice-président de 61 ans devrait assumer les fonctions de la présidence, si la maladie de Donald Trump venait à l’empêcher de gouverner. Le test de COVID-19 subi par Mike Pence s’est avéré négatif vendredi.

    « Trump est vivant et est toujours le porte-étendard, alors Mike Pence serait loyal s’il devait remplacer Trump pendant quelques semaines, ou quelques mois », explique en entrevue téléphonique Jaime A. Regalado, analyste politique et professeur émérite de sciences politiques à la California State University.

    Pratiquement tous les politiciens républicains ont peur de prendre des décisions qui iront à l’encontre de ce que Trump veut, dit-il.

    Avec Pence, on se retrouverait avec un adulte dans la pièce, si vous voulez, mais il devrait aussi faire attention de ne pas décevoir la base qui appuie Trump.

    Jaime A. Regalado, analyste politique

    Michael LaBossiere, auteur et spécialiste des théories du savoir à la Florida A&M University, note que le style de gouvernance risque de changer.

    « Pence ne déclenchera pas des tempêtes sur Twitter, sa rhétorique sera plus cohérente et moins extrême, dit-il. Pence semble aussi à l’aise de ne pas être tout le temps sous les projecteurs. En bref, les choses seront très calmes. »

    Mais les différences entre les politiques implantées par Pence seront « minimes », dit-il.

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  • Chine : l’accord du 22 septembre 2018 n’a produit aucun effet positif, que du contraire

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    De Sandro Magister (Settimo Cielo) en traduction française sur diakonos.be :

    Loin dans le rouge.  Le bilan décevant de deux années d’accord avec la Chine

    L’accord provisoire et secret signé il y a deux ans avec la Chine est arrivé à échéance le 22 septembre et le Saint-Siège voudrait le renouveler pour au moins deux années supplémentaires.

    Les signaux qui arrivent de Chine sont discordants.  Mais paradoxalement, l’attaque frontale menée contre l’accord par le Secrétaire d’État Mike Pompeo, d’abord dans un texte publié sur « First Things » et ensuite pendant sa visite à Rome le 1er octobre, pourrait jouer en faveur d’une entente, étant donné que Pékin – fait remarquer Gianni Cardinale, l’expert de l’Église en Chine, dans le journal « Avvenire » – « est disposée à faire davantage de concessions envers des interlocuteurs critiqués plutôt que loués par Washington ».

    À en juger par ce qu’il reste de liberté de religion en Chine, l’accord du 22 septembre 2018 n’a produit aucun effet positif.  C’est plutôt tout le contraire, si l’on s’en tient à des sources d’information telles qu’Asia News, UCA News et Bitter Winter.

    Mais l’accord portait sur une question bien circonscrite : la nomination des évêques catholiques en Chine.  Et même en n’évaluant que ce seul point, le bilan est décevant.

    *

    Tout d’abord, il faut tenir compte du fait qu’il y a 135 diocèses et préfectures apostoliques en Chine et qu’au moment de la signature de l’accord, seules 73 d’entre eux étaient dirigées par un évêque.  Aujourd’hui, ceux qui ont un évêque à leur tête sont au nombre de 74, à peine une unité de plus.  Il y a donc pratiquement autant de diocèses qui continuent à rester vacants, malgré que l’objectif du Saint-Siège, avec la signature de cet accord, était justement de combler ces vides.

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