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"L’UCLouvain défend le droit à l’avortement"

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Des étudiants courageux ont osé rappeler que "l'IVG arrête un coeur et en brise un autre" (slogan vu à la Marche pour la Vie). Quel scandale ! Tous les bien-pensants font chorus contre ces abominables trublions "d'extrême-droite", y compris le journaliste de service de La Libre. Et le recteur de l'UCLouvain (jadis Université Catholique de Louvain) d'affirmer que son Université "défend le droit à l'avortement"... Cet unanimisme dans la promotion de l'avortement est vraiment inquiétant et manifeste un total mépris pour l'être humain en gestation.

De Quentin Colette sur le site de La Libre :

Tags anti-IVG à Louvain-la-Neuve : malheureusement "des groupes luttent contre les femmes et leurs libertés"

La ministre des Droits des femmes, Bénédicte Linard, va amplifier son soutien aux associations luttant pour les droits des femmes.

 Début mai, des tags anti-interruption volontaire de grossesse étaient apparus à Louvain-la-Neuve. Des étudiants les ont vite détournés.

Début mai, des tags anti-interruption volontaire de grossesse étaient apparus à Louvain-la-Neuve. Des étudiants les ont vite détournés.

Début mai, un groupe d’activistes militant pour la suppression du droit à l’avortement – on ne sait pas si c’étaient des étudiants ou non – avait écrit des tags anti-interruption volontaire de grossesse sur des murs à Louvain-la-Neuve, dont certains de bâtiments de l’UCLouvain.

Les réactions indignées des étudiants n’avaient pas tardé. "Non aux idées d’extrême droite sur notre campus ! L’avortement est un droit fondamental !" avait ainsi soutenu, sur Instagram, l’Union syndicale des étudiants de Louvain-la-Neuve (proche de la FGTB).

"Le droit à l’avortement est à la base du droit de disposer de son corps et de la liberté d’avoir le choix, un choix qui n’a pas à être remis en question. Tout notre soutien aux femmes qui luttent pour leurs droits. Tant que ce genre d’acte arrivera et tant que le sexisme et les attaques aux droits des femmes continueront, on continuera de lutter, ensemble contre le sexisme", avait lancé sur Facebook le groupe Comac LLN (les jeunes PTB).

Très vite, les étudiants avaient aussi détourné les tags pour les transformer en messages pro IVG.

Mardi, en commission des Droits des femmes du parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, le député wallon Eddy Fontaine (PS) a regretté que "les groupes anti-IVG soient de plus en plus agressifs. Il faut donc poursuivre et amplifier le soutien aux associations qui aident les femmes concernées au quotidien. Quelle que soit notre appartenance politique, nous devons toutes et tous rester vigilants par rapport à cette menace".

Il a dès lors interrogé la ministre Bénédicte Linard (Écolo) pour savoir comment elle allait réagir face à ces mouvements anti-IVG.

La ministre a tout d’abord condamné ces actes qui montrent que, malheureusement, les droits et libertés des femmes ne doivent jamais être considérés comme acquis. Ces tags "attirent notre attention sur l’existence de groupes luttant contre les femmes et leurs libertés."

Et d’ajouter: "En Belgique, les acteurs de terrain se font l’écho de la multiplication de témoignages relatifs à l’agressivité croissante des anti-IVG. Le fait que leurs tags apparaissent sur un campus met en avant le rôle spécifique joué par les établissements d’enseignement supérieur dans l’information et la sensibilisation au droit à l’IVG. En l’occurrence, je ne doute pas que l’UCLouvain condamnera ces agissements et prendra des mesures pour les prévenir. Je salue en outre la réaction de ses étudiants et étudiantes face à ces tags."

Contactée, l’UCLouvain dit condamner ces tags

Jusque-là, l’université n’avait pas réagi officiellement. Nous avons donc contacté son recteur, Vincent Blondel. "L’UCLouvain condamne sans aucune ambiguïté ces tags et dénonce clairement et fermement le message qu’ils portent. L’UCLouvain défend le droit à l’avortement dans les balises telles que prévues par la loi."

Il ajoute que l’université s’assure que ses services d’aide puissent soutenir et orienter correctement les étudiantes concernées.

Enfin, l’université a fait retirer les tags sur ses bâtiments dès qu’elle en a eu connaissance.

En commission, la ministre Linard a, elle, rappelé que la Fédération finance structurellement des associations luttant pour les droits des femmes. "La propagande anti-avortement que véhiculent ces tags me conforte dans la nécessité de poursuivre et d’amplifier le soutien à ces associations."

Commentaires

  • Ce soutien universitaire aux "balises prévues par la loi", c'est l'illustration parfaite du paradigme de notre époque : l'intellectuel flic, l'établissement d'enseignement ordinaire transformé en annexe de l'académie de police, l'extension de la surveillance à la pensée, le contrôle du droit d'utiliser son cerveau.
    Ils ne savaient trop quoi faire de leur 'C', ils peuvent le remplacer par un 'B' : UBL, Université des Balises de la Loi, certifiée politiquement correcte, éligible à toutes les subventions. A défaut de savoir lire en en sortant, on y aura au moins appris à se tenir au garde à vous.
    Quant à amplifier le soutien financier gouvernemental à l'avortement, que reste-t-il comme marge de progression ? Des primes à l'abattage ?

  • "L'IVG arrête un coeur":
    cette affirmation n'est pas une opinion, elle est factuelle!

    La démarche de ceux qui s'y opposent, la gomment, la raturent lorsqu'elle est inscrite sur les murs est tout autant aberrante que le serait la négation de la loi de la gravité.

    Que le mensonge fasse son "tape à l'oeil" tant qu'il lui est possible, son temps est compté!

  • Je ne suis pas devin, mais j'ai travaillé dans le domaine de la psychiatrie adulte. Cela me donne la certitude que ces projets d'augmentation des capacités neurologiques de l'homme (mémoire, cognition, etc) sont voués à un échec cuisant et douloureux!
    En effet, même si le fonctionnement des neurones a des points communs avec celui des réseaux et connexions électroniques, le cerveau humain doit articuler également toute la composante psychique, affective, émotionnelle, et spirituelle au risque de développer des maladies psychiatriques!

    Déjà, sans ces implants "parasitaires", l'équilibre psychique de tout un chacun, (dont les transhumanistes naïfs font fi complètement), est souvent délicat à atteindre et à maintenir, mais avec ces ajouts, je crois que ce sera beaucoup de souffrance en perspective, des hôpitaux psychiatriques pleins à craquer, pour, enfin, un constat obligé, que l'homme n'est pas Dieu!

    Ces implants sont des éléphants dans le cerveau!
    Ceux qui les fabriquent et en rêvent oublient que le psychisme humain est un magasin de porcelaine!
    Etre aveugle à ce point là, pour des scientifiques, dépasse mon entendement!

  • Je me suis trompée d'"emplacement" pour mon dernier commentaire: celui-ci était une réponse à l'évocation des implants cérébraux de L.W. le vendredi 26 mai.
    Bien à vous tous!

  • "dans les balises telles que prévues par la loi", jusqu'à ce qu'on élargisse encore les balises, et le message de l'UCL restera le même: "dans les balises telles que prévues par la loi", et ainsi de suite.

    C'est tout simplement lamentable, Monsieur le Recteur!

  • Les autorités académiques, politiques et autres infantilisent les étudiants au point de leur dicter l' opinion qu'ils doivent se faire sur ce genre de sujet. Pas étonnant dans ces conditions que le dialogue se limite au niveau des tags !

  • Et bientôt, ils vont intégrer des implants dans les cerveaux humains ainsi connectés à une intelligence artificielle. Imaginez ce que cela donnera dans 100 ans avec les progrès de l'IA. Les humains (du moins les décideurs connectés) ne penseront plus du tout par eux-mêmes.
    On sera alors sûrement obligé de suivre la pensée unique, techniquement obligés. Je ne vois pas une intelligence artificielle avoir des considérations morales, par exemple contre l'avortement.

    https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/neuralink-annonce-etre-autorisee-a-tester-ses-implants-cerebraux-sur-des-humains-20230526

  • Vis-à-vis de l'UCL, ne serait-il pas temps d'en finir avec ce "C" qui insulte Jésus-Christ, les apôtres et la Tradition de l'Eglise? Un peu de cohérence et d'honnêteté ne serait-il pas mieux que de se servir du mot "catholicisme" alors que rien, absolument plus rien ne rattache encore cette université avec le catholicisme? A croire que le lien financier soit l'unique préoccupation qui les intéressent.

  • Pourriez-vous élaborer sur ce que vous appelez le „lien financier“ ?

  • En l’absence d’une réponse de votre part, permettez-moi de vous éclairer: il n’y aucun rapport financier entre l’Eglise de Belgique et l’UCL, sauf d’éventuelles subsides de la Faculté de Théologie.
    L’UCL est financée à part entière par les deniers publiques.

  • Début de la vie humaine individuelle

    Depuis la fin du XIXe siècle, il a été scientifiquement démontré et prouvé sans aucun doute possible que la vie humaine individuelle commence à la fin de la première division cellulaire après la fusion des noyaux du spermatozoïde mâle avec celui de l'ovocyte femelle.

    Cela signifie qu'alors un nouvel individu de l'espèce humaine surgit , existe, et tombe alors indéniablement sous la stipulation de l'article 3 de la Déclaration universelle des droits de l'homme "Tout individu à droit à la Viêa et à la protection de sa personne" " ainsi que de la Déclaration européenne qui en résulte, qui est légalement reconnue par tous les pays de l'union Européenne.

    L'avortement est donc une violation flagrante des droits de l'homme.

    En tant que médecin, j'ai suivi un cours d'embryologie pendant mes études de médecine pendant une année universitaire complète.

  • Comme l e dit si bien Arik, çi dessus, on infantilise les étudiants . On suit servilement les partis politiques et c'est d'autant plus absurde que dès qu'il s'agit d' éthique, il existe un droit de tendance au sein de ces mêmes partis. Ainsi Marie Christine Marghem, MR, a pu, en son temps, voter contre l'euthanasie des enfantss;

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