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Déclin de la fertilité à travers le monde

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Une synthèse de presse de gènéthique.org :

« La fertilité décline à travers le monde », et ce n’est que le début ?

21 mars 2024
 

Selon une étude publiée par The Lancet [1], « la fertilité décline à travers le monde ». D’après elle, « plus de la moitié des pays observent déjà un taux de fertilité trop faible pour maintenir le niveau de leur population ». Et « à l’avenir, les taux de fertilité vont continuer à décliner à travers le monde ».

En se basant sur les chiffres du Global Burden of Disease, « un vaste programme financé par la fondation américaine Bill & Melinda Gates et visant à réunir les données de santé de la plupart des pays » (cf. Fondation Bill Gates et financement de l’OMS : un problème de principe), les scientifiques ont évalué les taux actuels de fertilité dans ces pays. Pour ce qui est des futures tendances, ils ont pris en compte « de nombreuses variables prédictives, comme les niveaux d’éducation ou la mortalité infantile ».

Selon leurs résultats, « d’ici à 2050, trois quarts des pays auront un taux de fertilité insuffisant pour maintenir leur population en l’état. D’ici à 2100, la plupart des pays seront concernés ». Toutefois, « la population de pays pauvres continuera longtemps à augmenter, notamment en Afrique subsaharienne », avec comme corollaire « des conséquences considérables sur les plans économique et sociétal ».

Des conclusions à prendre avec précaution

Des chercheurs de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) jugent cependant que ces conclusions sont à prendre avec précaution. Ils ont également publié un commentaire dans The Lancet [2].

Selon eux, la méthode utilisée présente des défauts, comme « la faiblesse des données actuellement disponibles dans nombre de pays pauvres ». En outre, ils invitent à « privilégier la nuance et non le sensationnalisme quand on parle de la baisse des taux de fertilité ».

Pour ces chercheurs, « un tel phénomène peut présenter des avantages », pour l’environnement ou encore l’alimentation (cf. La « santé sexuelle et reproductive » pour lutter contre la crise climatique ?), « comme des inconvénients (systèmes de retraite, emploi…) ». Sans qu’il soit évident d’agir sur ces leviers.

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[1] Global fertility in 204 countries and territories, 1950–2021, with forecasts to 2100: a comprehensive demographic analysis for the Global Burden of Disease Study, March 20, 2024, DOI: https://doi.org/10.1016/S0140-6736(24)00550-6

[2] Towards a nuanced view and response to global fertility trends, Gitau Mburu, James Kiarie, Pascale Allotey, March 20, 2024, DOI: https://doi.org/10.1016/S0140-6736(24)00490-2

Source : La Croix avec AFP (21/03/2024)

Commentaires

  • Cela a-t-il à voir avec le taux résiduel d'œstrogènes dans l'eau du robinet dans nos pays drogués à la pilule contraceptive ?

  • Des chercheurs de l'OMS qui commentent le déclin démographique, c'est un peu comme la coupole de la mafia qui analyserait le trafic de drogue.
    Ils minimisent le phénomène, manifestement soucieux de retarder le plus possible la prise de conscience. Mais ils ne peuvent s'empêcher de vendre la mèche à propos de l'objectif d'instances internationales, parlant des "avantages" pour l'environnement.
    Quant aux modalités précises du dépeuplement de notre planète, les citoyens qui ont cessé d'hiberner dans les tanières de la propagande commencent à s'en faire une idée.

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