De kath.net/news :
Le pape fait l'éloge de la Chine et déclare : "C'est un grand pays - j'admire la Chine"
14 septembre 2024
François lors de sa "conférence de presse en vol" sur les élections américaines : "Il faut choisir le moindre mal" - François ne se rendra pas à l'inauguration de Notre-Dame/Paris - Déclare que c'est un "péché grave" de ne pas accueillir de migrants - "L'avortement est un meurtre"
Le pape François ne donne aucune recommandation de vote pour la prochaine élection présidentielle aux États-Unis et appelle seulement à participer au scrutin. Ce n'est pas une bonne chose de renoncer à son droit de vote, a déclaré le Pape vendredi lors de la conférence de presse sur le vol retour de Singapour à Rome. Interrogé sur une recommandation de vote, le pape a répondu qu'il n'était pas citoyen américain et qu'il ne pouvait donc pas prendre de décision. « Il faut choisir le moindre mal », conseille-t-il. Il ne sait pas si c'est "la dame ou le monsieur". Chacun doit décider selon sa conscience.
Puis François a fait secouer la tête de nombreux catholiques américains avec les phrases suivantes : « Tous deux sont contre la vie – ceux qui marginalisent les migrants et ceux qui tuent des enfants… Je ne viens pas des États-Unis, je ne voterai pas là-bas. soyez honnête "Je suis conscient que c'est un grave péché de ne pas accueillir de migrants." L’avortement, quant à lui, signifie « tuer un être humain ». Que vous aimiez ou non le mot, c'est un meurtre. L’Église n’a pas l’esprit étroit parce qu’elle interdit l’avortement ; l'Église interdit l'avortement parce qu'il tue. C'est un meurtre ; c'est un meurtre !
Relations positives avec la Chine
Le Pape a évalué positivement les relations entre le Vatican et la Chine. Dans une conversation avec les journalistes qui l'accompagnaient, il a exprimé sa satisfaction du dialogue avec la République populaire. Il voit également un bon résultat dans la nomination des évêques en République populaire de Chine. Depuis 2018, celles-ci sont réglementées par un accord secret provisoire entre le Saint-Siège et le gouvernement de Pékin.
"Vous travaillez avec bonne volonté", a déclaré le pape, qui s'est arrêté pour la dernière fois à Singapour, où environ les trois quarts de tous les habitants sont d'origine chinoise, lors de son voyage de près de deux semaines à travers l'Asie du Sud-Est et l'Océanie.
François souhaite visiter l'Empire du Milieu. "C'est un grand pays – j'admire la Chine, je respecte la Chine", a déclaré le chef de l'Église. C'est un pays avec une culture millénaire, avec une capacité de dialogue et de compréhension mutuelle qui va au-delà des différents systèmes démocratiques. "La Chine est une promesse et une espérance pour l'Église", a conclu le Pape.
Pas à l'ouverture de Notre-Dame de Paris
Comme François l'a encore expliqué lors de la "conférence de presse volante", il ne se rendrait pas à Paris pour la réouverture de la cathédrale Notre-Dame. Il a démenti les récentes informations parues dans un journal français selon lesquelles il assisterait à la célébration à Paris le 8 décembre.
Le chef de l’Église de 87 ans n’a voulu ni confirmer ni infirmer ses projets de voyage ultérieur. Il a cependant exprimé le désir de se rendre aux îles Canaries. Un grand nombre de migrants y arrivent actuellement par la mer depuis l'Afrique pour rejoindre l'Europe. Beaucoup se noient lors de la traversée dangereuse.
Une fois de plus, le pape n'a pas exclu une visite dans son pays natal, l'Argentine. Il voulait s'y rendre, « ils sont mon peuple », dit François. Mais aucune décision n'a encore été prise. Avant cela, certaines choses attendaient encore d’être clarifiées.
Commentaires
"C'est un pays avec une capacité de compréhension mutuelle qui va au-delà des différents systèmes démocratiques."
Est-ce ainsi qu'une personne dotée d'un reste de santé mentale qualifierait une tyrannie qui a fait crever de faim 40 millions d'habitants lors du "grand bond en avant", qui a massacré fanatiquement pendant la "révolution culturelle", qui a soutenu le régime Pol Pot au Cambodge, qui a écrasé sous les chars les étudiants de la place Tienanmen et qui persécute - avec l'assentiment de Rome - tout catholique qui ne se conforme pas aux diktats du parti unique ?
Cette complaisance est pourtant partagée par d'autres dirigeants, comme le Canadien Trudeau et l'Américain (candidat vice-président) Walz. Ceux qui manifestent leur admiration sont-ils impressionnés par les fructueuses campagnes de réduction de la population ? Ou leurs compliments sont-ils récompensés en soutien sous l'une ou l'autre forme, comme certaines informations donnent à le penser ?
La Chine : un grand pays merveilleux où je rêve de passer des vacances sous le regard bienveillant des commissaires du peuple. Je suis sûr que la Chine est un pays où l'on peut vivre heureux... à condition de ne rien dire ou froisser qui que ce soit et de garder en mémoire que tout ce qui n'est pas expressément interdit est strictement obligatoire.
Moi, j'admire les catholiques en Chine qui restent fidèles au Christ. Ce sont eux qui paient très cher le kowtowing du Vatican vis à vis de l'empereur Xi Jinping. Le jour où le sceau du secr€t des 'grands accords' sera brisé, on comprendra mieux la trahison qu'incarne cette neo-Ostpolitik.
Luc 8:17