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Rechercher : Chine catholiques

  • Chine : la ”révocation” de Mgr Ma Daqin

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    Nous l'avions annoncé hier; la nouvelle est détaillée sur le site des Missions Etrangères de Paris :

    Shanghai : les autorités chinoises « révoquent » Mgr Ma Daqin

    Selon différentes sources locales, Mgr Ma Daqin, évêque auxiliaire du diocèse de Shanghai, a été "révoqué de son office par la Conférence des évêques de l’Eglise catholique de Chine, la structure, non reconnue par Rome, réunissant les évêques « officiels » de Chine. Mgr Ma Daqin avait été ordonné le 7 juillet dernier en la cathédrale de Shanghai et avait annoncé à l'issue de la cérémonie, en un geste aussi spectaculaire qu’inédit, son retrait de l’Association patriotique des catholiques chinois, l’organe dont se sert Pékin pour imposer sa politique à la partie « officielle » de l’Eglise de Chine. Les autorités avaient ensuite multiplié les mesures pour reprendre en main une situation qu’elles n’avaient pas su anticiper : confinement dans les conditions de la résidence surveillée de Mgr Ma au grand séminaire de Sheshan, ajournement sine die de la rentrée des petit et grand séminaire, séances de rééducation patriotique pour le clergé shanghaïen. Ultérieurement, les autorités avaient déclaré qu’elles étudiaient les mesures à prendre contre Mgr Ma.

    Aujourd’hui, il semble qu’une décision a été finalement prise. La nomination de Mgr Ma comme « évêque coadjuteur »de Shanghai vient d’être révoquée par la Conférence épiscopale « officielle » (1). Outre cette « révocation », Mgr Ma s’est vu suspendu de ministère presbytéral pour les deux années à venir. Lors des informations qui ont filtré ce week-end, il est précisé que Mgr Ma s’est vu retirer sa charge de responsable du doyenné de Pudong et de curé de la paroisse de Notre-Dame de Lourdes à Tangmuqiao. « Cela signifie qu’il est interdit au jeune évêque de se montrer en public pour les deux prochaines années », précise une source locale , citée par l’agence Ucanews, qui ajoute qu’aucun document écrit formalisant ces décisions n’a encore été produit.

    Les décisions concernant la suspension de Mgr Ma de son ministère presbytéral émanent du « diocèse » de Shanghai. L’imprécision et le flou que recouvrent cette mention – en lieu et place de son évêque « officiel », Mgr Jin – viennent confirmer une information qui circule depuis quelques semaines, à savoir que Mgr Jin, 96 ans, a de facto été écarté de la direction de son diocèse. Il semble que depuis le mois de septembre dernier, l’Association patriotique locale, qui était maintenue à distance par Mgr Jin, ait réussi à s’imposer et que ce soit elle qui contrôle effectivement l’administration du diocèse.

    Enfin, concernant le degré de liberté laissé aujourd’hui à Mgr Ma, des sources locales indiquent qu’il est toujours en mesure de poster sur Weibo (équivalent chinois de Twitter) ses réflexions à propos de l’Evangile du jour, qu’il peut également mettre en ligne des commentaires sur son blog et rencontrer des visiteurs. Toutefois, depuis mardi dernier 4 décembre, il n’a plus été vu dans la chapelle du grand séminaire où il concélébrait habituellement la messe avec d’autres prêtres.

    Outre les sanctions visant Mgr Ma, la Conférence épiscopale « officielle » a annoncé d’autres mesures d’ordre plus général ce weekend. Ainsi, « un serment de loyauté » sera dorénavant requis « lors de toutes les ordinations épiscopales à venir ». Sans plus d’informations précises, on peut seulement rappeler que, d’ores et déjà, le rituel d’ordination épiscopale publié par la Conférence épiscopale comporte un engagement du nouvel ordonné à bien remplir son ministère épiscopal, à respecter la loi, à participer au bon développement de la société socialiste ainsi qu’à défendre les principes d’indépendance mis en exergue par la politique religieuse chinoise. Le nouveau « serment de loyauté »viendrait donc renforcer les déclarations déjà exigées des nouveaux évêques « officiels ».

    Selon les observateurs, il ne fait guère de doute que, le XVIIIème Congrès du Parti communiste étant achevé et la nouvelle équipe dirigeante en place, la machine administrative s’est remise en route. En juillet dernier, la Conférence épiscopale « officielle » avait souligné que Mgr Ma avait gravement enfreint les règlements relatifs aux ordinations épiscopales. Avec les décisions de ce week-end, inédites en ce qu’elles destituent un évêque dont la nomination avait pourtant été approuvée tant à Rome qu’à Pékin, les autorités sont passées à des sanctions plus concrètes.

    On peut aussi remarquer que la situation s’est nettement tendue dans le diocèse de Wuhan. Les autorités viennent en effet de démettre l’administrateur en poste, le P. Shen Guo’an. Depuis le décès de Mgr Dong Guanqing en 2007, Pékin tente d’imposer son candidat à l’épiscopat. Après l’échec de la candidature du P. Shen, dont l’ordination – non acceptée par le Saint-Siège – prévue en juin 2011, avait été annulée au dernier moment et sans explication, les autorités semblent désormais avoir choisi le P. Cui Qingqi, rejeté par la majorité du presbyterium local. Depuis septembre dernier, ce dernier suit à Pékin la formation organisée par le gouvernement pour les leaders religieux (suivie par l’essentiel des jeunes évêques ou des candidats pressentis). Le 29 novembre dernier, à la fin de la retraite annuelle à laquelle participait 19 des 23 prêtres que comptait le diocèse, la décision a été prise à l’unanimité de muter l’ensemble des curés du diocèse, ceux qui étaient en poste en milieu rural étant transférés dans des paroisses urbaines et vice-versa. Dès que les autorités ont appris cette décision, le 1er décembre, ils ont rappelé d’urgence le P. Cui de Pékin. Puis le 8 décembre, ils ont annulé les nouvelles nominations et ont démissionné l’administrateur, le P. Shen. Depuis, les différents départements (Sécurité publique, police, Front Uni, Affaires Religieuses) bloquent le centre diocésain de Shanghai Road à Hankou.

    A Wuhan comme à Shanghai, il semble que lorsqu’elles se trouvent prises de court par une décision du clergé local affirmant son autonomie face à l’Association patriotique et au gouvernement, les autorités ripostent par une réaction vive et brutale.
     

    Notes
    (1) On peut noter ici que les autorités désignent Mgr Ma comme évêque coadjuteur et non comme évêque auxiliaire de Shanghai, ainsi qu’il a pourtant été nommé par le pape Benoît XVI. En effet, selon la hiérarchie telle qu’elle est inscrite à Rome, on trouve Mgr Fan Zhongliang, évêque « clandestin » de Shanghai, dont le coadjuteur est Mgr Jin Luxian (lequel est, pour Pékin, l’évêque « officiel » de Shanghai, et qui venait donc, le 7 juillet dernier, de se voir adjoint un évêque auxiliaire en la personne de Mgr Ma).
  • Chine : une avocate chrétienne sous les verrous

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    C'est D. Hamiche, sur christianophobie.fr qui relaie cette information à laquelle nos médias ne font guère écho  :

    "L’avocate chrétienne chinoise Ni Yulan toujours en prison et privée d’une récompense internationale…

    Le 1er février, à la suggestion de ChinaAid et de Christian Solidarity Worldwide, le gouvernement néerlandais a décerné son prix Human Rights Defenders Tulip Award pour 2011, à l’avocate chrétienne chinoise Ni Yulan emprisonnée par le régime communiste chinois pour sa défense courageuse des droits des personnes. Elle attend toujours d’être jugée. Son fils, qui devait recevoir ce prix au nom de sa mère, en a été empêché par les communistes qui lui ont refusé le visa pour se rendre aux Pays-Bas." Source : ChinaAid

  • Chine : arrestation de groupes chrétiens

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    EDA reprend ces informations inquiétantes révélées par AsiaNews :

    "Des vagues d’arrestations s’apparentant à des rafles ont touché l’Eglise catholique « clandestine » et les Eglises protestantes non officielles, dans les provinces septentrionales du Gansu et de Mongolie intérieure.

    Plusieurs prêtres et laïcs dont le nombre exact n’est pas encore connu, ont été arrêtés par la police dans le diocèse de Tianshui, a révélé l’agence AsiaNews. Appartenant à l’Eglise "clandestine" de ce diocèse de la province de Gansu, les catholiques appréhendés comptaient parmi eux l’évêque émérite de Tianshui, Mgr Casmir Wang Milu, l’administrateur apostolique du diocèse, le P. Jean-Baptiste Wang Ruohan, le P. Jean Wang Ruohan, ainsi que plusieurs autres prêtres clandestins et de nombreux laïcs.

    Arrêtés le week-end dernier, les responsables catholiques ont été conduits dans des centres de détention différents. Selon des sources locales, les prêtres sont astreints à des « sessions de travail » et ne peuvent communiquer avec l’extérieur, les laïcs seuls ayant été autorisés à téléphoner à leurs familles.

    Le diocèse de Tianshui compte environ 20 000 catholiques et 27 prêtres dont 15 appartiennent à l’Eglise clandestine. La situation du diocèse est critique car il ne dispose plus d’évêque titulaire reconnu par le Vatican, Mgr Wang Milu ayant quitté ses fonctions en 2003, ni d’évêque « officiel » non plus, le dernier, Mgr Augustine Zhao Jinglong étant décédé en 2004 sans avoir été remplacé...."

    voir la suite ici : http://eglasie.mepasie.org/asie-du-nord-est/chine/arrestations-de-plusieurs-groupes-de-chretiens-catholiques-et-protestants

  • Chine : quand on prélève des organes sur des prisonniers exécutés

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    Source : http://www.genethique.org/revues/revues/2011/Novembre/20111122.1.asp

    En novembre 2011, le bioéthicien américain Art Caplan a publié un éditorial dans la revue The Lancet, où il critique l'utilisation, en Chine, des organes de prisonniers exécutés pour des greffes. Le spécialiste souligne que cette pratique viole les droits de l'homme et retarde le développement d'une politique éthique en matière de dons d'organes en Chine. Le bioéthicien appelle, avec d'autres, à boycotter le système chinois en matière de greffe, tant que cette pratique n'aura pas cessée.

    Cependant, Udo Schulenk, rédacteur en chef du journal Bioethics, a exprimé son désaccord sur son blog. S'il dénonce la peine de mort comme étant une "pratique barbare", il estime que l'utilisation des organes des prisonniers pour sauver d'autres vies humaines, est finalement un moyen de tirer le meilleur partie de cette mauvaise situation, qu'il déplore. Le site de bioéthique Bioedge souligne le caractère utilitariste de cette vision. (Bioedge (Michel Cook) 19/11/11)

  • La difficile entente entre la Chine et le Vatican

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    POUR APPROFONDIR - La difficile entente entre la Chine et le Vatican

    16/02/2011 - par le P. Jean Charbonnier, MEP [ Bulletin EDA n° 545 ] 

    L’année 2010 a été une année particulièrement riche pour l’Eglise de Chine. Après une longue série d’ordinations épiscopales menées tant avec l’accord du pape qu’avec celui du gouvernement chinois, l’ordination illicite – car menée sans l’accord de Rome – d’un évêque à Chengde puis la tenue à Pékin de la Huitième Assemblée nationale des représentants catholiques ont constitué comme une rupture dans un processus de rapprochement progressif entre la Chine populaire et le Saint-Siège. Dans une conférence donnée le 12 février à l’Espace MEP, au siège de la Société des Missions Etrangères de Paris, le P. Jean Charbonnier, MEP, est revenu sur cette actualité pour l’expliciter, notamment en s’appuyant sur une lettre adressée le 15 décembre 2010 aux autorités civiles chinoises par les membres du clergé du diocèse de Xianxian. Eglises d’Asie publie le texte complet de la conférence du P. Charbonnier, éminent sinologue de la Société des Missions Etrangères.

    à  découvrir ICI

    Légende photo : Le 5 février 2011, en la basilique Saint-Pierre de Rome, le pape Benoît XVI a ordonné évêque le P. Savio Hon Tai-fai, salésien de Hongkong. Crédit : Ucanews

  • Eglise de Chine : non serviam

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    Nous avions pointé ici  « Chine : le cardinal Zen ne partage pas l’optimisme du Secrétaire d’Etat du Pape » le curieux langage employé par le cardinal Parolin concernant la situation de l’Eglise en Chine. Il est, à vue humaine, sans fondement comme le note Sandro Magister sur son site Chiesa :

    « ROME, le 23 mai 2015 – À l’issue de l'audience générale de mercredi dernier, le pape François a adressé des paroles de réconfort aux catholiques de Chine. Il les a exhortés à "vivre en étant spirituellement unis au rocher de Pierre, sur lequel l’Église est construite" et à prier avec une dévotion toute particulière, le jour de sa fête, célébrée le 24 mai, "la bienheureuse vierge Marie, soutien des chrétiens, qui est vénérée au sanctuaire de Sheshan, à Shanghai".

    Le pape n’a pas indiqué que c’est également à Sheshan qu’est maintenu en résidence surveillée, depuis près de trois ans, l’évêque de la capitale économique de la Chine, Thaddée Ma Daqin. Celui-ci a été privé de liberté tout de suite après son ordination épiscopale, le 7 juillet 2012, pour la simple raison qu’il avait démissionné, ce même jour, de l'Association patriotique catholique, l'organisme du parti communiste qui contrôle l’Église, et donc précisément pour avoir voulu être en pleine communion, en tant qu’évêque, avec le successeur de Pierre.

    Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.

    Séparer de Rome les évêques, le clergé et les catholiques chinois pour les asservir au régime et, en fin de compte, les anéantir, c’est un objectif qui remonte au temps de Mao Zedong et qui, depuis cette époque, n’a jamais été abandonné.

    C’est ce qu’a réaffirmé, ces jours derniers, l'actuel président chinois, Xi Jinping, à l’occasion d’une rencontre avec le Front uni, c’est-à-dire l’ensemble des petits partis vassaux, des associations de l'industrie et du commerce, et des représentants des diverses ethnies et religions :

    > Xi Jinping : Le religioni devono essere “cinesi” e senza “influenze straniere”

    Encore une fois Xi Jinping a dénoncé l’Église romaine comme une “puissance étrangère”. Encore une fois il affirmé que le mandat papal en ce qui concerne les nominations d’évêques constituait “une ingérence dans les affaires intérieures de la Chine”.

    L’Église catholique chinoise est, dans le monde, l’une de celles qui sont soumises depuis le plus de temps à un martyre ininterrompu.

    Et cependant on sait trop peu de choses à propos de ce martyre. Qu’il s’agisse des modalités relativement plus modérées qui ont été mises en œuvre au cours des années récentes. Ou bien des pics de cruauté extrême qui ont caractérisé les années Cinquante et Soixante du siècle dernier.

    La Chine n’a pas eu son Alexandre Soljenitsyne, ni une description de l'enfer des "laogaï" - ses camps de travaux forcés et d’extermination - qui soit aussi grandiose que celle qui est donnée par l’"Archipel du Goulag".

    Toutefois, depuis quelques jours, on trouve dans les librairies italiennes un ouvrage qui lève le voile précisément sur les années les plus noires de la persécution :

    "In catene per Cristo. Diari di martiri nella Cina di Mao", sous la direction de Gerolamo Fazzini, préface de Bernardo Cervellera, Editrice Missionaria Italiana, Bologne, 2015, 416 pp., 20,00 euros.

    Ce livre rassemble quatre journaux intimes rédigés par le même nombre de chrétiens qui ont été persécutés au cours des premières années de la révolution communiste. Des journaux intimes qui étaient devenus presque introuvables, mais qui sont maintenant de nouveau disponibles, édités pour la première fois dans leur texte intégral, et proposés au grand public.

    Les quatre "martyrs" - c’est-à-dire, au sens originel de ce mot grec, les quatre témoins - sont dans l'ordre de leur apparition dans le livre :

    - Gaetano Pollio, missionnaire italien de l’Institut Pontifical des Missions Étrangères, puis archevêque de Kaifeng, arrêté et condamné aux travaux forcés pendant six mois en 1951 ;

    - Dominique Tang, jésuite, archevêque de Canton, incarcéré sans procès préalable pendant vingt-deux ans sans que personne ne sache plus rien à son sujet, au point qu’il ait pu être considéré comme mort ;

    - Jean Liao, catéchiste, emprisonné dans un "laogaï" pendant vingt-deux ans, uniquement pour avoir été et être resté un fidèle catholique ;

    - Léon Chan, quatre ans et demi de prison, l’un des premiers prêtres chinois à avoir fui à l’étranger et à avoir raconté la vérité à propos de la Chine, justement au cours de ces années Soixante où le "Petit livre rouge" de Mao était très à la mode en Occident en tant que symbole de liberté et d’émancipation.

    L’extrait du livre qui est reproduit ci-dessous ne décrit pas l'horreur des procès, ni l'atrocité des tortures, ni la diabolique cruauté de la "rééducation".

    Au contraire, il raconte comment la liturgie eucharistique a été célébrée et vécue même dans des conditions de captivité très dures, dans ce cas-là par un évêque et par d’humbles fidèles qui étaient toutes des jeunes femmes, auxquelles s’ajoutait une fillette âgée de quatre ans seulement, qui avaient une foi assez forte dans le sacrement qui est le sommet et la source de la vie de l’Église pour "déplacer les montagnes" et faire de l'inimaginable une réalité.

    Ce texte donne une leçon qui est aujourd’hui d’une extraordinaire actualité, en un temps où la communion eucharistique est souvent abaissée au rang de banale métaphore de solidarités et de partages tout à fait terrestres. »

    "CETTE MESSE ÉTAIT COMME UN REFLET DU CIEL"

    Voir ici : martyrs dans la Chine de Mao

    C’est la foi qui sauve et le martyre qui l’ensemence, jamais la soumission à l’esprit du monde, ni les « dialogues » diplomatiques : la foi avec l’espérance et la charité. Les deux premières -et meilleures- encycliques de Benoît XVI nous le rappellent : « Deus caritas est » et « Spe salvi ».   

    JPSC

    Lire également : le-president-xi-jinping-maintient-le-cap-de-la-politique-en-vigueur-vis-a-vis-des-religions

  • La Chine et le Vatican : jeu de dupes ?

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    Lu sur le blog « salon beige » et le site du  magazine « Le point » :

    3237368-701263-jpg_2996215.jpg« La première ordination d'un évêque catholique en Chine depuis trois ans a eu lieu mardi, consacrant un prêtre choisi par les autorités communistes mais également approuvé par le Vatican, lors d'une cérémonie sous étroite surveillance policière.

    L'ordination du père Joseph Zhang Yilin à Anyang, dans la province du Henan (centre), s'est déroulée en présence d'un important dispositif des forces de l'ordre. Un cordon de policiers fermait tous les accès à l'église du Sacré-Coeur de Jésus, laissant seulement passer les détenteurs d'un permis obtenu plusieurs semaines à l'avance.

    La dernière ordination ayant eu lieu en Chine, à Shanghai en 2012, s'était terminée par l'arrestation du nouvel évêque catholique.

    Dans la sacristie de l'église d'Anyang, une photo du pape François a été retirée avant la cérémonie de mardi. »

    Ref. Chine: ordination d'un évêque avec l'autorisation du Vatican et Chine: première ordination d'un évêque en trois ans, avec le feu vert du Vatican 

    Depuis l'arrivée au pouvoir de Xi Jinping, le contrôle de la société civile et des religions6a00d83451619c69e201bb085dbba8970d-350wi.jpg s'est nettement durci en Chine.

    Dans la province du Zhejiang (est), une vaste campagne de démolition des croix qui surmontent temples protestants et églises catholiques est ainsi en marche depuis un an et demi. Plusieurs temples ont été entièrement détruits.

    Le gouvernement de la province de Zheijang a en effet décrété en mai que "les croix surplombant les toits des églises devront être retirées et placées sur la façade des églises, avant septembre. Il est également prévu de restreindre leur taille, la surface de la croix ne devant pas dépasser un vingtième de celle du bâtiment. Les églises devront par ailleurs adopter un "style architectural chinois"."

    Les croix sont décrochées les unes après les autres, comme celle de l'église catholique Ma Bu Gao Sha à Pingyang, le 31 juillet : les chrétiens résistent pacifiquement, en brandissant des croix rouges et en les accrochant au pare-brise de leur voiture, à leur fenêtre, ou sur leurs vêtements sous forme de broche.

    JPSC

  • A propos des persécutions des chrétiens en Chine populaire

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    De Eglises d'Asie (EDA) (Michel Chambon)

    A propos de la persécution des chrétiens en Chine populaire

    Campagne d’abattage des croix des églises catholiques et des temples protestants dans la province du Zhejiang, nomination d’évêques au sein de l’Eglise catholique dont certains sont légitimes et d’autres non, pourparlers secrets entre le Saint-Siège et Pékin. L’actualité récente laisse entrevoir une situation difficile pour les chrétiens de Chine. Pour autant, sauf à tomber dans des généralisations hâtives, il est difficile de résumer en quelques phrases la vie des communautés chrétiennes de cet immense pays.

    Michel Chambon est doctorant en anthropologie à Boston University (Etats-Unis). Théologien catholique, il effectue actuellement un séjour d’une année en Chine continentale afin d’y mener des recherches de terrain. Dans l’article ci-dessous, il fait part de son expérience au contact des chrétiens chinois et des réflexions que suscitent chez lui l’action de ces chrétiens aux prises avec les complexités de la Chine d’aujourd’hui.

    En juillet dernier, une importante Eglise protestante du sud de la Chine comptant vingt-deux lieux de culte sur un territoire d’environ cent cinquante kilomètres de long organisait cinq camps d’été avec plus de cent adolescents chacun. Ces temps de formation et activités ludiques de quatre jours s’effectuent habituellement dans le centre multifonction que l’Eglise possède à une heure de route à la campagne. Toutefois, trois jours avant le premier camp de cet été, la police locale informa l’Eglise que, cette année, elle lui interdisait la tenue des camps pour « des raisons de sécurité ».

    lire la suite sur EDA

  • Friedrich Hutterman, missionnaire et martyr en Chine

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    De site Bitter Winter :

    L’histoire du père Friedrich Hüttermann, missionnaire et martyr

    12/09/2019

    Voici l’histoire d’un prêtre allemand qui est devenu une figure clé dans les activités missionnaires catholiques à Shandong avant d’être tué en 1945.

    par Johannes Fleckner et Helmut Moll

    La seule photo connue du père Hüttermann.

    La seule photo connue du père Hüttermann.

    La naissance d’un missionnaire

    Friedrich Hüttermann est né le 30 mars 1888. Il était le fils d’un tourneur sur bois prématurément retraité de la Gute-Hoffnungs-Hütte à Sterkrade près d’Oberhausen (Rhénanie). Déjà, lorsqu’il était enfant de chœur, il avait exprimé le désir de devenir prêtre. En 1902, il intégra la maison des Missionnaires du Verbe divin (Verbites) à Steyl, aux Pays-Bas, passa son Hausabitur (l’examen requis de l’institut religieux) en 1907, et se rendit au noviciat St Gabriel de Mödling, près de Vienne, où il commença sa formation le 12 septembre 1910. Après le noviciat, il commença à étudier la philosophie et la théologie dans le même institut. Le 28 septembre 1913, il fut ordonné prêtre. Après sa dernière année d’études, il commença à forger avec détermination son projet de devenir missionnaire dans la Chine lointaine.

    Le déclenchement de la Première Guerre mondiale l’empêcha de s’installer en Asie. Après avoir reçu une formation d’ambulancier, Hüttermann servit d’abord en 1915 comme aumônier à l’hôpital militaire pour les Grenadiers avant de devenir aumônier sur le terrain. Il était grand, mince et désireux de servir. Il a reçu la croix de fer pour ses exploits de guerre. En 1919, il réussit l’examen d’État connu sous le nom d’Abitur. Par la suite, il devint l’assistant des maîtres des novices, le père Karl Friedrich à Steyl, et le père Alois Kaufhold à Sankt Augustin en Rhénanie, pendant deux ans. Contre son gré, il dut étudier la théologie catholique à l’Université Friedrich-Wilhelms de Bonn de 1921 à 1925. C’est à cette épode qu’il a terminé sa thèse, Untersuchungen zur Geschichte der altlateinischen Evangeliumsübersetzung (der br-Text des Jo.) (Enquêtes sur l’histoire de la traduction de l’Évangile en latin archaïque (le texte de Jean) dont l’approche méthodique, la certitude de l’objectif, l’exécution exacte ont été reçues avec la distinction magna cum laude, la plus grande mention honorifique universitaire. Sa promotion solennelle eut lieu le 8 juillet 1925.

    Premières années en Chine

    Malgré sa formation théologique spéciale, Hüttermann exhorta les responsables de son ordre religieux à l’envoyer en Chine, conformément à son projet initial. Son souhait a été exaucé. Déjà le 21 novembre 1925, il débarque à Tsingtao du bateau Saarbrücken. Avec cinq autres nouveaux missionnaires, il dut attendre près de deux mois avant de poursuivre le voyage. À la mi-janvier 1926, ils arrivèrent à Yenchowfu, le centre de la Mission du Verbe divin dans la partie sud du Shandong.

    Après une brève introduction à la langue, à l’histoire et à la culture chinoises, le missionnaire Steyl et l’évêque Augustinus Henninghaus (1862-1939), vicaire apostolique de Yenchowfu depuis 1904, appela Hüttermann, son nouveau missionnaire avec la meilleure formation théologique, à occuper le poste de professeur de dogmatique et de sciences bibliques à son séminaire. À cette époque, le séminaire de Yenchowfu comptait 24 étudiants en théologie, parmi lesquels se trouvaient quatre frères chinois qui venaient d’entrer dans la Société du Verbe divin. Pendant ces années d’étude remarquablement fructueuses, Hüttermann a enseigné des oeuvres classiques à ses élèves. Les lettres de saint Ignace d’Antioche († 107), le martyre de sainte Félicité et de Perpétue († 202/203), le protocole des martyrs de Scillite († 180) et la vie de saint Malchus († 260) ont été traduits en chinois et très bien expliqués au bénéfice des lecteurs chinois.

    Il ne fait aucun doute que Hüttermann aurait acquis une excellente connaissance du chinois et de la langue écrite supérieure, compte tenu de toute son énergie débordante, même s’il devait donner des cours en religion et en latin dans le petit séminaire en sus de ses classes de langue, si d’autres événements ne s’étaient pas produits. Hüttermann a également contribué à la publication de la nouvelle édition de la grammaire chinoise du père Theo Mittler, en ajoutant les « tonalités » qui conviennent à la reproduction sonore des caractères chinois. Enfin, Hüttermann a écrit douze essais sur le Chemin de croix, chacun avec quatorze stations, qui ont été publiés comme notes de cours par la maison d’édition du séminaire de Yenchowfu.

    Appelé à diriger

    Pour approfondir ses connaissances sur le travail missionnaire dans le cadre d’une mission plus vaste, et acquérir une meilleure compréhension de l’environnement de ses étudiants en théologie, Hüttermann passa l’année scolaire 1928-29 à Shanhsia, Zhejiang, comme aumônier du père Franz Hoowaarts, sans devoir donner de cours. Sa bravoure, son esprit de sacrifice et son zèle prononcé pour la mission lui ont attiré la sympathie de tous les missionnaires. Lorsque le père Theodor Schu (1892-1965) fut nommé évêque de Yenchowfu en 1936, les missionnaires élurent Hüttermann à sa succession pour être chef régional.

    Nommée d’après l’endroit où se trouvait le siège de l’Ordre du Verbe divin, cette région était simplement appelée la région de Taikiachwang. Elle abritait les missions de Yenchowfu, de Tsaochowfu et de Yangku. En outre, les pères et les frères de l’université de Pékin et du procureur de la mission de Shanghai ont fait l’objet de droits de visite spéciaux de la part de l’administration régionale de la Société du Verbe Divin de Taikiachwang. Apprendre à connaître les différentes personnalités et les tâches de tous les collaborateurs missionnaires dans un domaine aussi vaste, et les aider de son mieux, demandait beaucoup de réflexion, de patience, d’empathie et de fermeté, même si seuls les évêques compétents avaient la responsabilité de l’évangélisation.

    Guerre et révolution

    Le mandat de Hüttermann s’est avéré extrêmement difficile. Six mois après son élection, les armées japonaises ont envahi la Chine et ont pénétré jusqu’au sud du Shandong. La terreur, les gangs, l’insécurité et l’inflation ont gravement affecté la population pacifique. Très vite, des rumeurs selon lesquelles l’Armée rouge et le PCC commençaient à construire un État dans l’État en profitant de leur position de défense en hérisson ont commencé à circuler.

    Chaque année, Hüttermann rendait visite à chacun des missionnaires de sa juridiction. Avec les centres de mission de Yenchowfu, Tsaochowfu et Yangku, il y avait environ 43 stations et 174 missionnaires. Qu’il pleuve ou qu’il fasse beau, il se déplaçait toujours à vélo. Frère Malachias ou un assistant chinois l’accompagnait ; en général, Hüttermann ne roulait jamais seul, même s’il n’avait pas peur. Souvent, il a dû subir des interrogatoires embarrassants, des fouilles corporelles et des mesures de harcèlement. Une fois, il a été accusé d’espionnage et emprisonné avec Frère Malachias. De temps en temps, il disait en passant « Je mourrai comme un soldat ».

    Hüttermann a consacré une grande attention aux retraites communes, aux conférences pastorales et aux débats. Il encourageait le zèle apostolique, permettait que l’on discute ouvertement des problèmes actuels, mais s’opposait aux opinions et aux comportements indisciplinés chaque fois qu’il en rencontrait. Hüttermann utilisait parfois des mots peu prévenants, voire blessants, et il finit par perdre sa popularité auprès de certaines personnes au fil du temps.

    Hüttermann mérite toutefois d’être respecté car il a su promouvoir une solide discipline religieuse dans l’intérêt de la mission et des missionnaires. Le noviciat des novices chinois et, depuis 1938, le séminaire épiscopal étaient situés à Taikiachwang. Cette maison religieuse fut la première station pour tous les nouveaux missionnaires de la mission chinoise de la Société du Verbe divin. Lorsque par exemple, à la fin de l’automne 1940, le dernier cours de 21 membres se joignit à l’avant-dernier cours préexistant, qui comptait 32 nouveaux missionnaires, la population de Taikiachwang comptait 65 pères, 16 frères, et 28 séminaristes. Malgré le nombre considérable de jeunes et de personnes âgées vivant sous le même toit, l’ordre régnait. Hüttermann insistait sur ce point, parfois sévèrement.

    Le temps des martyrs

    Il a fallu accepter de douloureux sacrifices. Le 17 mai 1938, le jeune père Alfons Gärtner (1908-1938) fut abattu et enterré. Le 23 avril 1941, des partisans soupçonnèrent le père Joseph Bayerle (1899-1941) d’être un espion et l’assassinèrent. Au cours de l’été 1940, les guérilleros communistes enlevèrent les missionnaires Père Paul Heyer et Père Wilhelm Sermon et ne les relâchèrent qu’après plusieurs semaines épuisantes. Heinrich Werner subit le même sort. Enfin, en mars 1943, les Japonais internèrent le père néerlandais Johann van Schie dans le camp de Weihsien (Shandong oriental). Bien que le pays fût de plus en plus en crise et que les routes étaient de moins en moins sûres, Hüttermann refusa de se décourager et d’adopter la tactique du repli. Dans son journal officiel, il cherchait à se montrer encourageant et à présenter ouvertement les difficultés.

    Après l’effondrement des forces allemandes pendant la Seconde Guerre mondiale en mai 1945, les partisans communistes ont tenté d’intimider les supérieurs missionnaires et religieux allemands et de leur faire du chantage, soi-disant dans le but de confisquer leur « arsenal d’armes ». Malheureusement, deux ou trois jours après la capitulation allemande du 8 mai 1945, une division japonaise de la ville commerçante voisine de Tsining se rendit au siège du Verbe divin à Taikiachwang et commença à inventorier tous ses biens, appartements, écoles et écuries pendant des heures. Les partisans l’ont aussitôt appris et ont décidé de prévenir les Japonais.

    Dans la soirée du 16 mai 1945, les partisans du PCC ouvrirent le feu en tirant partout et envahirent la maison de la communauté à Taikiachwang. Ils pénétrèrent également dans le couvent voisin des sœurs missionnaires. Soudain, la grande cloche a retenti dans la cour devant l’église, au milieu du pillage et de l’agitation, accompagnée du meuglement horrifié des vaches qu’on emmenait. C’est Hüttermann qui avait commencé à sonner l’alarme. Puis, un cri strident s’est fait entendre suivi d’une violente altercation. Deux coups de feu ont été tirés et Hüttermann est tombé, mort. « Quand nous avons prié sur sa dépouille, l’horloge de la tour a sonné minuit », rapporte la chronique. Hüttermann fut tué le 17 mai 1945, selon le père Rédemptoriste Eusebius Arnaiz et le missionnaire italien en Chine, Giancarlo Politi, une déclaration qui est confirmée dans la « Bibliotheca Missionum ».

    Pour les références bibliographiques, veuillez consulter la version allemande de cet article.

  • Le désastre des avortements sélectifs en Chine et en Inde

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    AVORTEMENTS SÉLECTIFS : IL MANQUE 80 MILLIONS DE FEMMES EN CHINE ET EN INDE

     de genethique.org

    Si l’avortement sélectif est interdit en Chine et en Inde, il est en pratique difficilement contrôlable et fréquemment pratiqué. « Quitte à n’avoir qu’un(e) descendant(e), autant que ce soit un garçon, davantage susceptible de travailler et de soutenir financièrement ses parents » : en Chine la politique de l’enfant unique, qui a sévi de 1975 à 2015 a considérablement « chamboulé » le rapport de masculinité. Certaines régions chinoises culminent à 120 hommes pour 100 femmes, quand le ratio naturel tourne invariablement autour de 105 garçons pour 100 femmes[1]. Même problème en Inde, surtout dans les zones rurales, « où la naissance d’une fille est synonyme de charge économique et de dot à débourser ».

    Ces coutumes de la « préférence pour le fils » ont été soulevées par Heather Barr, une chercheuse en droit des femmes, dans un essai publié en marge du rapport 2019 de l’association Human Rights Watch. Elle a calculé que ces ratios déséquilibrés avaient provoqué un déficit de 80 millions de femmes pour ces deux seuls pays, Chine et Inde, les deux plus peuplés du monde.

    Une des conséquences de ce déséquilibre est la difficulté pour les hommes de trouver une épouse pour assurer leur descendance. Il en résulte un véritable trafic de femmes, notamment par des agences chinoises qui « importent » des femmes birmanes. Les agences leur promettent monts et merveilles pour les attirer en Chine, elles sont « finalement rachetées entre 3 000 et 13 000 dollars (selon l’âge et l’apparence) par des familles en quête d’une épouse pour leur fils ».

    Chine et Inde « doivent agir de toute urgence pour atténuer les effets du déclin du nombre de femmes, et examiner attentivement les conséquences de cette pénurie, y compris en relation avec la traite et les violences à l’égard des femmes», conclut Heather Barr.

    Voir aussi :


    [1] Moyenne mesurée en 2012 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

    Sources: Libération, Julia Toussaint (19/01/2019)
  • Être missionnaire en Chine aujourd’hui

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    La diversité de l’engagement des chrétiens se révèle à travers de grands évènements ou des projets locaux, auprès des personnes fragiles, au service du Bien commun ou par l’évangélisation. Un regard d’espérance sur le monde. Ci-dessous, dans la grande Tradition missionnaire : « se faire chinois parmi les chinois », c´est la vie quotidienne du père Nicolas de Francqueville, prêtre des Missions Etrangères de Paris et envoyé à Hong Kong. Après trois années intensives d'études du cantonnais, la langue locale, il découvre les joies et défis de la mission en paroisse. Portrait d'un jeune prêtre dynamique qui nous emmène à la découverte de son quotidien de missionnaire ! Un reportage en partenariat avec les Missions Etrangères de Paris.

    JPSC

  • Chine : les croix retirées des églises et des temples

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    Source

    photo du jour : La Chine communiste continue de retirer les croix des temples !

    1 Mai 2020

    Un incident dans le diocèse d'Anhui s'est produit le 19 avril lorsqu'une croix a été retirée d'une église de la ville de Suzhou vers 4 heures du matin, a déclaré un paroissien identifié uniquement comme Paul.

    L'opération réalisée à l'aube s'est déroulée avec un important déploiement policier qui a empêché les paroissiens de s'approcher ou de prendre des photos. Ils ont emporté un téléphone portable lorsque quelqu'un a pris une photo.

    Entre-temps, le 27 avril, les autorités ont tenté de retirer la croix d'une église protestante à Hefei. "La même routine et les mêmes tactiques sont utilisées dans toute la Chine", a déclaré un prêtre anhui, identifié uniquement comme le père Chen. «Ce n'est pas le cas pour un diocèse ou une province en particulier. Cela se passe à travers le pays, mais l'église continentale est silencieuse. "

    Si les églises ne s'unissent pas pour résister, de nombreuses croix seront supprimées" , a prédit le prêtre.

    Avec le covid 19, on procède autrement.... !

    prions pour les chrétiens persécutés. 

    Lire également : 

    Chine : des prêtres catholiques torturés pour les forcer à rejoindre l'Eglise patriotique

    Chine : les églises dirigées par l’État doivent devenir plus chinoises ou être détruites

    Une mise en garde des chretiens chinois : la persécution religieuse est bien pire que ne l'indique un nouveau rapport fédéral américain