Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Populisme, immigration, Islam; qu'en penser?

IMPRIMER

FIC63056HAB33.jpg"Toute la presse européenne met en avant le nom de « parti populiste » pour qualifier les mouvements d’extrême droite. On ne comprend pas très bien cela. Si l’on en croit le Grand Robert de la langue française, le populisme est un « mouvement qui accorde de l’importance aux couches populaires de la société ». Est-ce à dire que tous les autres partis politiques se désintéressent de ce que pense le peuple ?
Il est certain qu’aujourd’hui, le fait populiste est largement présent en Europe et a surtout un caractère culturel, en réaction à l’immigration, notamment musulmane. En moins de vingt ans, la population immigrée s’est considérablement accrue et est désormais perçue comme une menace des cultures traditionnelles et identitaires européennes. Or, que ce soit en France, en Allemagne ou en Grande-Bretagne, ce problème n’a pas été pris en compte. Bien plus, l’Allemagne se lança dans une politique multiculturelle reconnaissant les valeurs des uns et des autres, mais entraînant une fracture profonde dans la population. Il était évident que voir les Turcs coloniser véritablement un quartier de Berlin ne pouvait qu’agacer profondément la population allemande."

cliquer ici pour découvrir la suite dans La Nef (février 2011)

Commentaires

  • ( voir quand même la suite dans La nef)
    Le populisme est l'intérêt que l'on porte aux sentiments profonds du peuple, plus spécialement en matière politique. Effectivement cet adjectif sert à qualifier les mouvements d'extrême droite car "facho", c'est un peu démodé et cela ne sonne pas bien dans bouche , ou plutôt sous la plume, des gens biens élevés. Oui, les autres partis politiques se désintéressent de ce que pense le peuple. Il suffit de voir les taux d'abstention aux élections, là où le vote n'est pas obligatoire, pour se rendre compte que le peuple ne se reconnaît pas dans la plupart des partis politiques.
    Quand à s'étonner que le racisme et la xénophobie s'installent dans des pays de grande tradition démocratique et tolérante, je cite à peu près l'article de La Nef, c'est de l'angélisme rousseauiste. Les peuples ne sont pas intinsèquement démocratiques: ils aspirent à suivre des élites. Les peuples sont tolérants tant qu'ils ne se sentent pas menacés.
    A partir du moment où l'on veut pratiquer la démocratie (dêmos=peuple), il faut accepter que des partis politiques bâtissent leur fonds de commerce sur les sentiments des peuples.
    (Quelqu'un veut-il développer?)

Les commentaires sont fermés.