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Paris : 24-25 mars : "Parvis des Gentils"

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Le Conseil pontifical de la culture organise, avec l’Institut catholique de Paris, le lancement d’une nouvelle structure de dialogue entre croyants et non croyants, appelée le Parvis des Gentils. Celle-ci, sur une suggestion du pape Benoît XVI, est destinée à construire un espace de dialogue « avec ceux pour qui la religion est une chose étrangère, pour qui Dieu est inconnu, et qui, cependant, ne voudraient pas rester simplement sans Dieu, mais l’approcher au moins comme Inconnu ».

Le Parvis des Gentils sera le support d’activités diverses : plusieurs grands colloques par an (Bologne au printemps 2011 ; Stockholm à l’automne 2011), l’écriture en commun de pièces de théâtre ou la réalisation d’œuvres d’arts, des rencontres (ex. avec ceux qui ont subi un athéisme d’Etat et cherchent des voies nouvelles en Albanie, 2011).

Paris a été choisi comme lieu symbolique fort pour inaugurer cette structure. Ainsi, les 24 et 25 mars 2011, trois sites de prestige – l’UNESCO, la Sorbonne et l’Institut de France – permettront à plusieurs hautes personnalités du monde de la culture de dialoguer autour du thème « Lumières, religions, raison commune ».

A l’UNESCO. Ce dialogue est fondamentalement une question de culture, un apport dont les sociétés d’aujourd’hui ont un urgent besoin, un élément essentiel dans la recherche de la paix et l’abolition du rejet de l’autre dans les assignations identitaires. Ce dialogue a la même pertinence pour notre temps que le dialogue interreligieux. Mis dans la perspective de la mondialisation, il appelle à se poser des questions vitales portant sur l’universel et les valeurs.

En Sorbonne. La mise en œuvre de ce dialogue doit être pensé en débat. Le lieu universitaire ici apparaît comme un forum où se rencontrent des réflexions fondamentales de et sur la culture, dans les savoirs actuels. Un point mérite d’être traité en premier, celui de l’héritage des Lumières, avec de nouveaux types d’interpellations mutuelles entre les lumières de la raison et celles de la foi.

A l’Institut de France. Si le nouveau dialogue qui s’inaugure veut porter des fruits et ne pas se payer de mots, il doit aller jusqu’aux conséquences concrètes de ce qu’il préconise. Les tâches qui s’ouvrent alors dans la société exigent que cette réflexion s’incarne dans des pratiques culturelles spécifiques, et c’est ce que représentent les cinq académies qui composent l’Institut de France.

Au terme de ces deux jours, le Collège des Bernardins présentera dans une table ronde réunissant des personnalités du monde de la culture, des medias et de l’entreprise le projet global du Parvis des Gentils.

L’ensemble sera clôturé sur le parvis de Notre-Dame pour une rencontre populaire entre des jeunes chrétiens et leurs amis « pour qui la religion est une chose étrangère, pour qui Dieu est inconnu, et qui, cependant, ne voudraient pas rester simplement sans Dieu, mais l’approcher au moins comme Inconnu », selon le mot de Benoît XVI.

« Au parvis de l’Inconnu… » la fête, la joie chaleureuse et cordiale invitent à se rassembler et partager des moments heureux. Plusieurs scènes animeront le parvis au long de la soirée, pour une démarche sensible vers l’essentiel. Le spectacle permet une sortie de soi ; il ouvre le regard vers l’autre. Après la communion du rire et de l’émotion, plusieurs thèmes d’échanges donneront lieu à des conversations de cœur à cœur, les dialogues du parvis.

La cathédrale sera exceptionnellement ouverte pour une veillée où la prière des frères de Taizé invitera au silence et à la méditation intérieure, dans le secret d'un face-à-face mystérieux et libre. Des lectures bibliques et chants de la communauté animeront cette veillée ouverte à tous.

L’ensemble de l’événement sera retransmis sur la chaîne Kto TV et sur www.ktotv.com

Commentaires

  • j'ai quitté l'église catholique à cause de sa misogynie

  • Bonjour,

    C'est un des reproches assez récurrents adressés à l'Eglise, et aussi un des thèmes exploités par les médias pour entretenir une propagande assez hostile au catholicisme. Cela mériterait d'être étudié de plus près. Les figures féminines sont à l'honneur dans l'Evangile et l'Eglise les a mises sur les autels, de même que les femmes martyres des premiers siècles (Agnès, Cécile, Anasthasie...) citées dans la liturgie de la messe. Dans l'histoire de l'Eglise, elles ont joué un grand rôle comme en témoigne la topographie où les localités portant des noms de saintes ne se comptent pas. Certaines d'entre elles ont joué un rôle de tout premier plan : Catherine de Sienne, Thérèse d'Avila, Jeanne de Chantal, etc. Mais il y a des débats de fond, comme le sacerdoce réservé aux hommes, qui semblent accréditer le "machisme" de l'Eglise. On ne pourrait résoudre tout cela ici et cela a été abordé sur ce blog ici et là. Je vous renvoie à un site où la question est abordée : http://www.croire.com/article/index.jsp?docId=2331208&rubId=188 ("l'Eglise est-elle mysogyne?") et http://www.croire.com/article/index.jsp?docId=671460&rubId=188 ("les femmes dans l'Eglise"). Peut-être cela vous aidera-t-il à poursuivre votre réflexion?

  • Sans oublier les Saintes femmes, les dernières restées au pied de la Croix ...

    Ce furent des femmes aussi, les premières à arriver au tombeau vide après la Résurrection du Christ.

  • Selon la foi catholique, la créature la plus éminente, supérieure aux anges de Dieu, est une femme: Marie, mère de Jésus, qui -de tous les êtres- est la personne la plus proche de l'intimité du Dieu trinitaire.

    D'une manière générale, la dignité de la femme, dans la conception catholique, est de loin supérieure à ce que proposent les modèles archéo ou néo païens. En particulier dans la conception du mariage et d'une sexualité ordonnée aux fins les plus hautes du don de soi qui fonde la nature humaine. La civilisation chrétienne a consacré le mariage comme la rencontre de deux libertés d'égale valeur. A cet égard, le droit canonique transcende celui de toutes les civilisations antiques, sans même parler des sociétés contemporaines...

  • Entièrement de votre avis Tchantchès,et j'ajouterai que Saint Paul parle de l'égalité homme femme ,mais de la vraie ,pas la pervertie idéologiquement,qui arrive à des aberrations diaboliques tel que la théorie du genre!

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