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Parvis des Gentils : déficit de communication et richesses des contenus

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arton1051.gifSandro Magister consacre sa chronique d'aujourd'hui au Parvis des Gentils et souligne la richesse de l'intervention de Fabrice Hadjadj à l'UNESCO. "Malheureusement, ajoute-t-il, on a su trop peu de choses de ce qui a été dit au "Parvis des gentils". Une grande initiative, mais victime d'une mauvaise communication."

"Le Parvis des gentils qui s’est tenu ces jours derniers à Paris a laissé paraître un spectaculaire déficit en termes de communication."

Il détaille :

"Pas de bureau de presse. Aucun texte mis à la disposition des médias, ni avant, ni pendant, ni après. Les seules personnes qui aient pu entendre en direct ce que disaient les intervenants étaient celles qui se trouvaient sur place ou celles qui écoutaient Radio Notre-Dame ou KTO TV, seuls émetteurs catholiques qui diffusaient les travaux en direct." (...)

"Même sur www.parvisdesgentils.fr – le site créé pour l'occasion – on ne trouve pas une seule ligne des propos qui ont été tenus. Il n’y a qu’un maigre programme et quelques informations relatives aux intervenants.

Le Parvis ayant été créé en vue de promouvoir le dialogue à propos de Dieu entre tous les hommes de bonne volonté, au-delà de toutes les frontières, cette parcimonie en matière de communication est une évidente contradiction." (...)

Ensuite, il nous livre le compte-rendu de la séance inaugurale, à l'UNESCO.

"Et pourtant, à Paris, dès les premières phrases, ce qui a été dit n’était pas du tout ce que l’on pouvait prévoir.

"C’est ce qu’a montré la séance inaugurale, le 24 mars, au siège de l'UNESCO, branche culturelle de l'Organisation des Nations Unies.

"La tribune et le public comprenant un grand nombre de hauts fonctionnaires et de diplomates, on pouvait s’attendre à une séance emphatique et somnolente.

"Or ce n’est pas ce qui s’est produit. Par exemple Pavel Fischer, ancien ambassadeur de la République tchèque en France, a touché l’esprit et le cœur de l’assistance en évoquant son expérience personnelle de croyant broyé par la machine de l'athéisme scientifique, pendant les années de l’empire communiste.

"Il faut savoir que la République tchèque est l’un des endroits d'Europe où l’athéisme est aujourd’hui un phénomène de masse. C’est dans ce pays que Benoît XVI s’est rendu en 2008 et qu’il a conçu l’idée de créer un Parvis des gentils. Et c’est à Prague qu’aura lieu l’une des prochaines rencontres du Parvis.

"Mais l'intervention la plus explosive a été celle du philosophe français Fabrice Hadjadj, né dans une famille juive ayant milité à l’ultragauche, aujourd’hui converti à la foi catholique.

"Hadjadj a critiqué à fond l'idéologie de l'UNESCO et de ses pères fondateurs, justement au siège de cette organisation et en présence de ses dirigeants.
Et il l’a critiquée précisément à propos de sa conception de l’homme. À propos de l'alternative entre l’ouverture de l’homme au Ciel – le "trasumanar" du Paradis de Dante – et le "transhumanisme" du premier directeur général de l'UNESCO, Julian Huxley, réduction de l’homme à un objet technique qu’il faut améliorer par l'eugénétique.

"Le texte intégral, en français, de l'intervention de Fabrice Hadjadj au Parvis des gentils se trouve sur cette page de www.chiesa :

> "L'homme passe infiniment l'homme"

Source : chiesa.espresso.repubblica.it

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