"Intervenant à l’Institut de France dans le cadre du Parvis des Gentils, l’académicien Jean Clair choisit de traiter, sans langue de bois ni de buis, d’un épineux sujet : le culte de l’avant-garde… dans nos églises. Devant le président du Conseil pontifical pour la culture, le cardinal Gianfranco Ravasi, l’historien de l’art a sonné la charge contre l’irruption de « monstruosités » dans les sanctuaires chrétiens. Florilège.
Conservateur général du patrimoine, essayiste, historien de l’art, Jean Clair est de ceux qui ressentent la réalité de « preuves esthétiques » de l’existence de Dieu : « Dieu est, dit-il, parce que toute la création témoigne de son œuvre et que cette œuvre est belle ». Mais l’œuvre de la création est aussi une loi éthique : « Il n’y a que l’homme à pouvoir humilier la beauté […] : nous avons pouvoir de sublimer ou bien au contraire de “vilifier” les sensations qui entrent par les portes de notre chair. »
Pour Jean Clair, « la religion catholique est invinciblement une religion du visible, de la chair et du corps, et elle est nécessairement une religion de la beauté du visible. Elle réclame l’image à l’opposé d’autres fois qui refusent l’image ou bien qui ne l’acceptent que sous des formes monstrueuses ».
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Voir aussi, dans le Figaro : la-charge-de-jean-clair-contre-les-derives-de-l-art