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Fallacieux prétextes et dévoiement des jeunes dans l'Hexagone

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Alors que nulle part on n'a vu reculer le nombre d'avortement grâce à la promotion des moyens contraceptifs, les pouvoirs publics français n'hésitent pas à en distribuer dans les écoles sans que les parents soient consultés :

"Mardi 26 avril 2011, le président du Conseil régional d'Ile-de-France Jean-Paul Huchon (PS) a présenté son "pass santé contraception" au lycée polyvalent Elisa-Lemonnier dans le XII° arrondissement de Paris. Il était accompagné du ministre de l'Education nationale Luc Chatel.

Le "pass" consiste en la remise de cinq coupons aux jeunes - prioritairement des classes de seconde - par l'infirmière de l'établissement. Ces tickets leur donneront un accès gratuit et anonyme à la contraception pour une durée de 3 à 6 mois : consultations de médecins, prises de sang et analyses médicales, pilule, implant, stérilet, patch, etc. sont compris dans le "pass". Les professionnels de santé seront remboursés par la région. 15 000 "pass" doivent être imprimés dans un premier temps afin de "faire reculer le nombre d'interruptions volontaires de grossesse (IVG)  ou de grossesses non désirées", selon le conseil régional. Au niveau national, plus de 13 200 IVG ont été réalisées sur des mineures en 2006, un chiffre en constante augmentation. Ségolène Royal, présidente de la région Poitou-Charentes et initiatrice d'un pass contraception similaire dans sa région en 2009 (Cf. Synthèse de presse du 13/11/09), s'est réjouie "de voir que la région Ile-de-France prend le relais dans la diffusion du pass contraception".

La Fédération des Parents d'élèves de l'enseignement public (PEEP), en revanche, a protesté, se déclarant défavorable à une telle mesure : "Il ne faut pas se substituer aux parents", a insisté la présidente de la PEEP Claudine Caux.

source : genethique.org

Commentaires

  • Mardi 26 avril 2011, le "pass santé contraception" a été mis en place en Ile-de-France. Ce dispositif consiste à remettre aux lycéens qui le demandent, par l'infirmière de leur établissement, des coupons leur donnant accès gratuitement et anonymement à une contraception (Cf. Synthèse de presse du 26/04/11). 159 000 adolescents seraient concernés, selon le Conseil régional.

    Ce pass vise à faire reculer le nombre d'avortements chez les mineures, nombre qui est en hausse constante depuis les années 1990 - pour un taux annuel dans la population générale qui reste, lui, relativement stable. Natalie Bajos, directrice de recherche à l'Inserm, rappelle pourtant que, si l'initiative peut faire reculer le nombre de grossesses non désirées, elle "ne suffira pas à résoudre le problème" et encore moins à faire baisser le nombre d'interruptions volontaires de grossesse (IVG). En effet, le rapport entre accès à la contraception et baisse des IVG n'a rien d'automatique : l'augmentation des IVG n'est pas due à un mauvais recours à la contraception mais à une "norme procréative" qui a changé, explique-t-elle. "Aujourd'hui, pour un même taux de grossesses non prévues, on recourt plus facilement à l'IVG" : chez les 14-15 ans, on est passé de 65% de grossesses non désirées interrompues en 1990 à 79% en 2005, et de 54% à 67% chez les 16-17 ans sur la même période.

    L'enjeu n'est donc pas tant de renforcer l'accès à la contraception que de "changer le discours sur la sexualité", explique Natalie Bajos : "Plus on a un discours positif, qui insiste sur le lien, le partage, le respect de l'autre, et moins il y a de grossesses non désirées".

    Une analyse que partage la Confédération nationale des Associations familiales catholiques (Cnafc) qui rappelle que "plusieurs études montrent (...) que la diffusion de la contraception en France n'a pas fait baisser le nombre d'avortements. Cette situation tient au fait que le recours à l'avortement prend naissance en particulier dans des conceptions erronées de la sexualité qui procèdent de la même logique que celle pouvant justifier le recours à la contraception." Pour Pascale Morinière, sa vice-présidente, on ne peut s'en tenir à une "information technique, scientifique, comme c'est encore trop souvent le cas dans les cours d'éducation sexuelle à l'école" : il faut une "véritable éducation affective, relationnelle et sexuelle" des jeunes. Elle redoute que le pass contraception soit un "parapluie derrière lequel on s'abrite" pour ne plus s'occuper d'une telle éducation à l'amour.

    Par ailleurs, "au moment où les parents ont plus que jamais besoin d'être confortés dans leur vocation de premiers éducateurs et d'être soutenus pour aborder ces graves question, toutes les pistes ou initiatives qui conduiraient à accentuer leur exclusion - par exemple en facilitant la distribution de la contraception dans les établissements scolaires - seraient particulièrement déplacées", proteste encore la CNAFC. (généthique.org du mercredi 26 avril)

  • "Monsieur Luc Chatel, Ministre de l’Education nationale, approuve et soutient l’initiative du président du Conseil régional d’Ile de France visant à : « proposer », de façon systématique, une contraception anonyme et gratuite (le « pass contraception ») à tous les élèves de seconde de la région parisienne.

    Cette politique, censée faire diminuer le nombre d’avortements des jeunes mineures, est en réalité inefficace, démagogique et totalitaire.

    Inefficace, car la « mentalité contraceptive » qui dissocie l’amour, la sexualité et la procréation, se ferme par là-même à l’accueil de la vie, raison pour laquelle la généralisation de la contraception ne fait nullement baisser le nombre d’avortements, comme le soulignait récemment un rapport de l’IGAS (Inspection Générale des Affaires Sociales) en date du 2 février 2010.

    Démagogique, car cette propagande intensive en faveur de la contraception auprès des adolescents, favorise des rapports sexuels de plus en plus précoces ainsi qu’un certain vagabondage sexuel, dont la conséquence logique est précisément l’accroissement du nombre de grossesses non désirées.

    Totalitaire enfin, car l’Etat et l’Education nationale s’arrogent abusivement le droit d’orienter la vie sexuelle des adolescents qui leur sont confiés, au détriment des parents, premiers responsables de l’éducation de leurs enfants, qui sont pour ainsi dire mis devant le fait accompli.

    Le « tout contraceptif » n’est pas une réponse adéquate au drame de l’avortement. Seule une éducation affective et sexuelle conforme à la dignité de tout être humain et respectueuse des convictions philosophiques et religieuses des parents, pourra faire triompher la « culture de la vie », si chère au Bienheureux Jean-Paul II.

    + Marc Aillet,
    évêque de Bayonne, Lescar et Oloron.
    29 avril 2011."

    http://www.diocese-bayonne.org/spip.php?article2442

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