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Umberto Eco et autres cathophobes de littérature

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cimetiere.jpgNotre vigilante amie de "Benoît-et-moi" s'attarde sur le dernier roman d'Umberto Eco qui fait actuellement recette en librairie et relaie la critique éclairée qui en a été faite par Massimo Introvigne :

"Le dernier livre d'Umberto Eco est paru en France, et il occupe depuis plusieurs semaines le sommet des hit-parades des meilleures ventes de livres.
Il était déjà sorti en Italie en 2010, et Massimo Introvigne en avait livré alors une critique extrêmement érudite (il est un grand spécialiste des sujets qu'Eco aborde dans son roman, et celui-ci s'est même inspiré de l'un de ses ouvrages) que j'avais mis de côté, me proposant de la traduire plus tard.

Le cimetière de Prague est un de ces romans destinés, à travers une semi-fiction, à flatter le goût du public pour le mystère, lui donnant la sensation d'accéder au statut d'"initié", tout en répandant sournoisement l'idée que le catholicisme est pervers, et l'Eglise un repaire d'escrocs, de refoulés sexuels et d'imbéciles.

Là, l'entreprise est particulièrement efficace, car Umberto Eco n'est pas un sot, il est lui-même très cultivé, et lui, ou les documentalistes qui travaillent pour lui, rapportent des évènement historiques de façon convaincante et, en gros, exact.
En plus, il est fait allusion à des ouvrages soit impossibles à trouver en France, ou au moins inaccessibles au grand public, soit carrément interdits... Autant dire (et c'est souvent le cas dans ce genre d'ouvrages) que le lecteur moyen est écrasé par le déploiement de l'érudition, réelle ou supposée.


On est donc au niveau au-dessus de Ken Follet, ou Dan Brown (et pas seulement Da Vinci Code... voir ici), ou de multiples autres sous-produits qui font les têtes de gondoles des grandes surfaces "culturelles"."

voir le site Benoît-et-moi et y lire la critique de M. Introvigne

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